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IÂH  ou  Jaah  Reine d’Égypte de la XIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Antef III (2069-2061). On ne sait pas si elle fut son épouse royale ou une épouse secondaire. On sait très peu de chose d’elle. Elle lui donna un ou deux enfants : Montouhotep II qui lui succéda à son père et sûrement une fille, Néferou II qui épousera son frère. Dans un graffito trouvé à l’Ouâdi el-Shatt el-Rigal elle est connue en tant que Mère du Roi. Elle y est indiquée derrière le Roi Montouhotep II. C’est à partir de cette inscription que l’on peut en déduire qu’elle fut la mère de ce Roi. Dans la tombe de Néferou II (TT319), la Reine y est aussi décrite, cette Néferou était-elle sa fille aînée ? Rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Iâh portait les titres : Mère du Roi (mwt-nswt) ; Fille du Roi (s3T-nswt-nt) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr).

 

IAHDUN-LIM  Voir YAHDUN-LIM.

 

IÂH-HOTEP  ou  Ahhotep  ou  Ahotep  – JaH Htp“Le Dieu-lune (Iâh) est satisfait” ou “La paix du Dieu-lune (Iâh)”  Nom de 2 Reines de Thèbes et d’1 Reine d’Égypte.  IÂH-HOTEP  I   Reine de Thèbes sous la XVIIe dynastie. Ces origines restent encore obscures, pour la majorité des spécialistes elle fut la fille de Sénakhtenrê (ou Taâ I). Christian Leblanc la donne comme une fille de Sobekemsaf II et de Noubkhaes II (Celle-ci étant normalement donnée comme l’épouse de Sobekemsaf I ?). Elle fut la sœur et la première épouse du Roi de Thèbes Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1553). Toujours Christian  Leblanc la donne comme l’épouse d’Antef VII. Elle exerça une corégence jusqu’à la 20e années de son fils Ahmès I (1549-1525). Son tombeau est à Dra Abou el-Naga. (Voir Égypte, les Reines, Iâh-Hotep I).   IÂH-HOTEP II  Reine de Thèbes sous la XVIIe dynastie. Elle épousa le Roi de Thèbes Kamosé (1553-1550). Elle est donnée comme épouse de ce Roi, entre autres, par : Claude Vandersleyen, Alfred Grimm, Sylvia Schoske, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Selon Dodson cette union est confirmée par un sarcophage pouvant en réalité appartenir à Iâh-Hotep I. Il convient aussi de préciser qu’une Iâh-Hotep (III) est également donnée par une majorité de spécialistes comme l’épouse d’Amenhotep I ? et également la fille d’Ahmès I. Nicolas Grimal est de ceux qui soutiennent cette théorie. Nous ne savons pratiquement rien de cette Reine, qui a sûrement vécu dans l’ombre de sa belle-mère, Iâh-Hotep I, surtout après la mort de son époux, puisque celle-ci devint Corégente. Elle est donnée par Christian Leblanc, il est d’ailleurs pratiquement le seul, comme une fille de la Reine Tétishery et du Roi Sénakhtenrê (ou Taâ I, 1559-1558). Il faut souligné que cet égyptologue est aussi en opposition avec ses collègues sur Iâh-Hotep I. Il n’y a aucune attribution claire du leur lieu de sépulture de cette Reine. Il a longtemps été dit que le cercueil retrouvé dans la tombe cachette DB320 de Deir el-Bahari était le sien, depuis peu de temps on sait qu’il fut en fait celui de la Reine Iâh-Hotep I. Selon Christian Leblanc, elle serait morte autour de l’an 22 d’Ahmès I (1549-1525-24).   IÂH-HOTEP III  Reine d’Égypte sous la XVIIe dynastie. Selon de nombreux spécialistes, elle serait la sœur d’Amenhotep I (1525/24-1504) et mère d’Aménémès, qui mourut en bas âge et dont les restes ont été retrouvés dans la cachette de Deir el-Bahari. Certains pensent qu’il y a confusion avec la Iâh-Hotep II épouse de Kamosé (1553-1550). Enfin, il y a une autre théorie selon laquelle elle aurait peut-être été la grand-mère d’Amenhotep I, dans ce cas il y a confusion avec Iâh-Hotep I ?. Sans plus de preuve à aujourd’hui le débat reste ouvert. (Voir Égypte, les Reines, Iâh-Hotep III).

 

IÂIB   ou  Ibia   ou  Ibiaou  voir  OUÂHIBRÊ.

 

IAMASH-ADAD  ou  Iasmah-Adad  ou  Iasmakh-Addu  ou  Jamash-Addu  Roi de Mari de 1796 à 1776 ou 1790 à 1775 ou 1732 à 1714 av.J.C, fils cadet de l’Empereur d’Assyrie Shamshi-Adad I (1814-1775). Son nom signifie "Addu entend" en Amorrite. Il fut placé sur le trône de Mari par son père, alors que son frère ainé Ishme-Dagan I fut placé sur le trône d’Ekallaté. Son règne nous est bien connu grâce à sa correspondance retrouvées dans les archives du palais royal de Mari. Bien que Roi de la cité fut Iamash-Adad c’est essentiellement Shamshi-Adad I qui s’occupa des affaires politique, Iamash-Adad étant une personnalité assez faible. Shamshi-Adad I organisa le mariage de Iamash-Adad avec la fille du Roi du Qatna. Cette alliance entraîna des conflits contre Alep, ennemi traditionnel de Qatna. Mais Iamash-Adad n’eut pas le tempérament guerrier et ne dirigea jamais ses troupes, à l’inverse de son frère aîné. Cette situation dura jusqu’à la mort de Shamshi-Adad I en 1775. Les anciens Rois de Haute Mésopotamie qu’il avait chassés en profitèrent pour reprendre leurs anciens domaines, que Iamash-Adad fut incapable de défendre. Il disparut à ce moment, alors que Zimri-Lim (1775-1761/60) montait sur le trône de Mari.
 
IAPYGE  Peuple originaire d’Illyrie, venu s’établir en Italie méridionale.
 
IARBAS  ou  Hiarbas Co-Roi de Maurétanie de 84 à 80 et Roi de Numidie de 82 à 80 av.J.C, arrivé au pouvoir grâce aux Romains de Marius, il fut chassé par Pompée.
 
IARBAS  ou  Hiarbas Roi des Maxitapiens vers 820 av.J.C qui voulut épouser Didon.
 
IARET  ou  Varet  ou  Jaret  – JArt  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut une fille du Roi Amenhotep II et de la Reine Tiâa I. Elle épousa, vers l’an 7 de son règne son frère Thoutmôsis IV (1401-1390 av.J.C). Elle porta les titres de : Grande Épouse Royale (hmt-mswt wrt) , Fille du Roi (s3T-nswt) , Sœur du Roi (snt-nswt).  (Voir Égypte, les Reines, Iaret).
 
IARIM-LIM   Voir Yarim-Lim.
 
IARLAGAB   Voir YARLAGAB.
 
IARLANGAD  Voir YARLA.
 
IARLAGANDA   Voir YARLAGANDA.
 
IASMAH-ADAD  ou  Iasmakh-Addu   Voir IAMASH–ADAD.
 
IAT-REK  Voir PHILAE.
 
IAZYGE  Peuple Sarmate établit en Scythie vers le Ier siècle av.J.C, puis au Nord des Balkans. En 175 ap.J.C, l’Empereur Marc Aurèle (161-180) le soumit.
 
IBAL-PI-EL  ou  Ibalpiel  ou  Ibâl-pî-El   Nom de 2 Rois d’Eshnunna.  IBAL-PI-EL  I  Roi d’Eshnunna de ? à 1863 av.J.C. Il est surtout connu grâce à ses campagnes militaires. Il occupa Râpiqum sur l’Euphrate, Assur sur le Tigre, Qabrâ dans la plaine d’Erbil et Ashnakkum sur le Khābūr (ou Habur, actuel Haut Djézireh), dans le but de contrôler toutes les routes commerciales qui convergeaient vers Eshnunna, puis Suse.   IBAL-PI-EL  II  Roi d’Eshnunna de 1779 à 1766 ou 1764 à 1762 av.J.C. À la disparition du Roi Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775) le royaume Assyrien de Haute Mésopotamie devint une proie facile. Il fut repris en partie par le Roi de Mari Zimri-Lim (1775-1761/60) et Ibal-Pi-El II conquit les autres villes de l’ancien royaume, puis se retourna contre Mari. Zimri-Lim s’allia au Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750) et Ibal-Pi-El II fut battu par cette coalition. Vers 1766, Ibal-Pi-El II fut attaqué par le Roi d’Élam Siwe-Palar-Khuppak (1770-1745) qui s’empara d’Eshnunna et le tua. (Voir Mésopotamie, Eshnunna, Ibal-pi-El II).
 
IBATE  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2157 à 2154 ou 2154 à 2151 av.J.C.
 
IBBI-SIN  ou  Ibbi-Sîn  Roi d’Ur de la IIIe dynastie, d’Akkad, d’Oumma, d’Ourouk, de Kish de 2028 à 2004 av.J.C. Il succéda à son père Shu-Sin. Il lutta contre les Hourrites (Royaumes du Hourri et du Mitanni). Il soumit Suse et le pays d’Anshan qui s’étaient révoltés, mais usé par des guerres incessantes l’empire s’effrita. Face à la faiblesse du pouvoir central les cités-états reprirent leur indépendance. En 2027-2026, ce fut la ville d’Eshnunna sous l’impulsion de Ilushu-Ilia, puis Suse, Lagash et Oumma. À la même époque les Amorrites envahirent le Sumer, coupant les routes entre la capitale et le reste du pays. Les guerres provoquèrent la famine dans le pays et Ibbi-Sin envoya le Gouverneur de Mari, pour se procurer du grain à Isin mais les Amorrites coupèrent la route et empêchèrent le ravitaillement. À Isin, Isbi-Erra (ou Ishbi-Erra, 2017-1985) profita de cette situation et en 2017, il proclama l’indépendance de la région et repoussa les envahisseurs Amorrites. Il s’empara de Nippur, de Kish et d’Eshnunna et avec l’aide des Élamites conquit les états voisins. En 2009, la Mésopotamie fut coupée en deux : Ibbi-Sin à Ur et Isbi-Erra à Isin. En 2007-2006, le Roi Élamite Kindattu s’allia à Suse, traversa le Tigre et attaqua Ur où Ibbi-Sin ‘était retranché. La cité fut sauvé par Isbi-Erra, mais en 2004, la coalition lança une nouvelle offensive et prit la ville qui fut mise à sac, Ibbi-Sin fut fait prisonnier et exilé en Anshan. Il fut le dernier Roi de la dynastie. (Voir Mésopotamie, Ur, Ibbi-Sin).
 
IBBI-SIPISH  ou  Ippi-Sipish  ou  Ibbi-Zikir   Vizir (ou Lugal) du Roi d’Ebla Ishar-Damu (ou Iskar-Damu, v.2340-v.2300) vers 2320 av.J.C. Il fut le fils du Vizir Ebrium à qui il succéda à ce poste pendant 17 ans. Les textes affirment qu’il visita les grandes villes de Mésopotamie, comme Kish. Il conclut un traité avec Alep. Au cours de son mandat, il dut faire face à une révolte interne, peut-être contre le nouveau concept de la monarchie absolue. Cela conduisit à l’affaiblissement de la ville. Son fils Dubuhu-Ada lui succéda comme Lugal.
 
IBBIT-LIM  Roi d’Ebla vers 2000 av.J.C. Il est représenté dans un buste de basalte fragmentaire trouvé en 1968, situé aujourd’hui au Musée d’Alep. La statue votive porte une inscription cunéiforme d’Ibbit-Lim pour Ishtar. Les sources sont divisées quant à savoir si ce Roi était bien d’Ebla ou de Mari ?. Une suggestion raisonnable, est qu’il statua sur Ebla en tant que Roi de Mari à un moment de la domination de cette ville, plaçant ainsi Ebla sous le contrôle de Mari. Toutefois, un Roi de la dynastie des Shakkanakku, du nom d’Hittal-Erra, est identifié à cette même période à Mari ?. Dans tous les cas, l’inscription, correspondant à la période du Bronze Moyen Niveau I a été identifiée contemporaine avec la fin de la IIIe dynastie d’Ur, vers 2000.
 
IBDADI  Roi de Byblos vers 2050 av.J.C. C’est le premier souverain de la ville dont nous ayons connaissance. Il apparaît dans les textes cunéiformes de Drehem, cité de la banlieue de Nippur. Il y est décrit comme le "Ensi" de Goubla (Byblos), c’est un terme Sumérien (lu jadis pa-te-si), auquel on attribue le sens de "chef", "seigneur", et quelques fois "Roi".
 
IBÉRIE  et   COLCHIDE   ou   Karthlie  et  Kolkha  À la fin du IIe millénaire, en l’Asie antérieure, à l’Est du Pont Euxin (Mer Noire) et au Sud-ouest de la Transcaucasie, deux royaumes se développèrent, celui de Diaochi Daïaé et celui de Kolkha (ou Kolkhís ou Kolkhis, en Grec : Κολχίς) ou Colchide selon les Grecs. C’est là que naquirent les légendes de : Jason et des Argonautes, qui y allèrent chercher la Toison d’or et de la magicienne Médée. La Colchide portait aussi quelque fois, le nom d’Æa, qui est celui de l’île (Où résidaient le Roi Éétès et sa sœur Circé dans la légende) à l’embouchure du fleuve Phase (Rioni auj.). Le royaume de Colchide fut délimité au Nord par les Monts Caucase et correspondait approximativement à la Géorgie d’aujourd’hui. Vers 330 av.J.C, il fut libéré des Perses, par Alexandre le Grand (336-323) et avec la naissance de la dynastie des Pharnavazides (Qui durera jusqu’en 93 av.J.C), il devint le royaume de Karthlie ou d’Ibérie selon les Grecs. L’Ibérie fut ensuite la possession d’une dynastie Arsacides (93 à 32 av.J.C) puis fut dirigée de nouveau par les Pharnavazides, jusqu’à la création du Ier royaume de Géorgie en 265 ap.J.C. En 65 av.J.C, le royaume fut conquis par Pompée (106-48). Plus tard Il fut conquis par les Perses Sassanides. Le Christianisme y apparut en 311, par Sainte Nino (ou Ninon ou Nina) l’Illuminatrice (Esclave martyre). En 337, suite à la conversion du Roi Mirian III (284-361) et de son épouse Nana, il devint la religion officielle du royaume. En 446 (ou 460), Vakhtang I Tête de loup (447-522), fonda la dynastie Bagratide et choisit la ville de Tbilissi (Ancienne Tiflis, Thbili en Géorgien) pour capitale, dont le nom est du à des sources chaudes. Il libéra le pays de l’emprise des Perses Sassanides et étendit son royaume à toute la Transcaucasie (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan auj.). Mais il fut finalement battu par les Perses et en 502, la Géorgie fut divisée en deux pays: La Géorgie orientale qui fut ajouté au royaume de Karthlie et la Géorgie occidentale, qui correspond à l’ex Colchide et qui prit le nom de royaume de Lazique. Au VIe siècle les Perses abolirent la royauté en Karthlie, ils furent chassés du pays avec l’aide de Byzance et les Aznaouris (Nobles) rétablirent l’administration et le pouvoir. Les habitants de Colchide vivaient de l’extraction et du traitement des minerais (Bronze, fer, cuivre). Ils étaient maîtres dans la fabrication d’objets. On a retrouvé en Géorgie occidentale, à Mekvena, des boucles de ceintures en bronze et des haches de bronze du début du Xe siècle av.J.C, ornées de tête de loup. (Voir Asie Mineure, Ibérie).
 
IBI  Nom de 3 Pharaons.  IBI  I   KAKARÊ  Pharaon de la VIIIe dynastie.   IBI  II   Pharaon de la XIIIe dynastie en 1731 av.J.C.  IBI  III Pharaon de la XIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
IBIQ-ADAD  ou  Ipiq-Adad   Nom de 2 Rois d’Eshnunna.   IBIQ-ADAD  I   Roi d’Eshnunna vers 1870 av.J.C.   IBIQ-ADAD  II   Roi d’Eshnunna de 1862 à 1818 ou v.1850 à v.1810 ou v.1835 à v.1795 av.J.C. Il entreprit par des conquêtes militaires d’agrandir son royaume. Il soumit toute la Vallée de la Diyala et s’empara de toutes les Principautés. (Voir Mésopotamie, Eshnunna, Ibiq-Adad II).
 
IBIRANOU  ou  Yaqurum  ou  Yaquru,  Nom de 5 Rois d’Ougarit. IBIRANOU  I  Roi d’Ougarit vers 1740 av.J.C. Il succéda à Yaqarou, on ne connaît, encore aujourd’hui, absolument rien de son règne. Il fut suivi sur le trône par Niqmaddou I (ou Niqmaddu).  IBIRANOU  II  Roi d’Ougarit vers 1680 av.J.C. Il succéda à Niqmepa I (ou Niqmiepu) et fut suivi par Niqmepa II (ou Niqmiepu).  IBIRANOU  III  Roi d’Ougarit vers 1620 av.J.C. Il succéda à Niqmepa III (ou Niqmiepu) et fut suivi par Ya’dur-Addou (ou Ya’dur-Addu).  IBIRANOU  IV  Roi d’Ougarit vers 1560 av.J.C. Il succéda à Ammistamrou I (ou Ammistamru) et fut suivi par Niqmepa IV (ou Niqmiepu). IBIRANOU  V  Roi d’Ougarit de 1240 à 1225 ou v.1230 à v.1220 ou 1230 à 1210 ou 1209 à 1200. Il succéda à son père Ammistamrou III (ou Ammistamru ou Ammittamru). Le frère ainé d’Ibiranou, l’héritier présomptif du trône, Utri-Sarruma (ou Utri-Šarruma), avait décidé de quitter le royaume lorsque le mariage de sa mère fut annulé et Ibiranou devint alors le nouveau Roi d’Ougarit. Lorsqu’il monta sur le trône, il récupéra un royaume solide mais vassal d’un Empire Hittite sur le déclin, qui essayait de faire face à l’invasion des Peuples de la mer. Il fut un contemporain des Empereurs Arnouwanda III (1215-1214), qui mourut jeune et son frère Souppilouliouma II (ou Suppiluliuma, 1214/13-1190). Ibiranou V commit une faute, il oublia de présenter hommage au Seigneur Hittite ainsi que le protocole diplomatique d’un État vassal l’obligeait. Pour faire passer sa négligence il envoya des précieux cadeaux pensant compenser son erreur et lever les inquiétudes. Mais il reçut plusieurs lettres de réprimande du Vice-roi de Karkemish, Talmi-Teshub (ou Talmi-Teššup). Les lettres, découvertes parmi les tablettes cunéiformes trouvées à Ougarit, ont également révélé que la relation avec les Hittites continua de se détériorer, lorsque le Vice-roi de Karkemish demanda le déploiement immédiat de troupes et des chars. Ibiranou V n’envoya pas la quantité suffisante pour participer aux campagnes de l’Empereur et il fut suspecté de garder ses meilleurs chars à Ougarit. Une lettre du Vice-roi l’informa qu’un inspecteur de l’Empereur Hittite serait envoyé à Ougarit pour vérifier le nombre de troupes qu’Ibiranou avait effectivement à sa disposition. La réticence du Roi pour présenter son allégeance aux Hittites semble suggérer une perte de confiance dans leur protection. Cette explication est corroborée par une lettre trouvée dans les archives Ougaritiques, adressée par Ibiranou V à l’Empereur d’Assyrie, Toukoulti-Ninourta I (ou Tukulti-Ninurta ou Tukultininurta, 1245-1208), décrivant la lourde défaite que les Hittites subirent dans le Nord de la Mésopotamie. On ignore le nom de son épouse et son fils lui succéda.
 
IBLUL-EL  ou Ibul-Il  ou  Ebih-Ill   Roi de Mari de la Ière dynastie de vers 2450 à vers 2400 ou vers 2425 à vers 2400 av.J.C.
 
IBQI-ISHTAR  Voir IPPI-ISHTAR.
 
IBRANUMUM  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2143 à 2142 ou 2140 à 2139 av.J.C.
 
IBRIUM  Voir EBRIUM.
 
ICETASAS  Roi de Syracuse de 289 à 280 av.J.C.
 
ICONIUM  Ville d’Anatolie. Elle est identifiée aujourd’hui à la ville de Konya (Turquie), préfecture de la province du même nom. Elle fut la capitale de la Lycaonie. Sa première occupation remonte à un site de l’âge du cuivre daté d’environ 3000, elle fut dominée successivement par le Hatti, les Peuples de la mer, la Phrygie, les Galates, les Cimmériens, les Perses et le royaume de Pergame. Elle fut évangélisée par l’apôtre Paul entre 45 et 49, et fut le lieu de naissance de Sainte Thècle d’Iconium.
 
IDANTHYRSE  Roi des Scythes vers 516 av.J.C. Il résista à l’invasion des Perses avec les autres chefs Taxacis et Scopanis.
 
IDDIN-DAGAN  ou  Iddin-Dagān  ou  iddin-Dagon  ou  Iddindagan  Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk et Roi d’Oumma de 1975 à 1954 ou 1974 à 1954 ou 1974 à 1953 ou 1910 à 1890 av.J.C. Il fut le fils de Su-Ilisu à qui il succéda. On sait très peu de chose de son règne. Il est connu pour les œuvres littéraires qui furent créés au cours de celui-ci. En particulier pour sa participation au rite du mariage sacré et l’hymne de Ninsun qui le décrit. Il eut un fils, Isme-Dagan qui lui succéda et une fille qui épousa un Roi de l’Elam dont le nom est inconnu.
 
IDDIN-KAKKAKA  Roi du Hana mi XVIIIe siècle av.J.C. Ishtar-Lim lui succéda. IDRIEOS  ou  Idrieus  ou  Hidrieus  ou  Hidrieús (En Grec : ‘Iδριεύς) Roi/ Satrape de Carie Halicarnasse de 351 à 344 ou 351 à 343 av.J.C. Fils d’Hécatomnos (ou Hécatomnus), Satrape de Carie, il succéda à sa sœur Artémise II. Il était le deuxième fils d’Hécatomnos. À peu près au même moment qu’Idrieos arriva au pouvoir, le Roi Perse Artaxerxès III Okhos (358-338) envoya une armée pour attaquer l’Égypte, mais il fut vaincu par les mercenaires Grecs du Pharaon, Nectanébo II (360-342). (Voir Asie Mineurere, Halicarnasse, Idrieos).
 
IDRIMI  Roi d’Alalah vers 1490 à vers 1450 av.J.C, fils de Ilim-Ilimma I. On a retrouvé une statue le représentant assis sur un trône reposant sur une base de basalte. Une inscription couvre le corps et raconte sa vie. Sa famille était originaire d’Alep. Il dut prendre la fuite et après de longues années d’errance, devint le Roi d’Alalah et vassal de la dynastie du Mitanni. Il eut un enfant Adad-Nirâri qui lui succéda. (Voir Syrie / Palestine, Alalah, Idrimi).
 
IDUMÉEN   Voir ÉDOMITE.
 
IGE-HALKI  Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de vers 1400 à vers 1385 av.J.C. Il fut le fondateur de la dynastie et à l’origine de la réunification de l’Élam.
 
IGEHALKIDESES  Dynastie qui régna sur l’Élam de vers 1400 à vers 1200 av.J.C, elle fut fondée par Ige-Halki, son apogée fut sous ses Rois, Pahir-Ishshan I, Attar-Kittah, Humban-Numena, Untash-Napirisha, ce dernier prit pour capitale après Suse, la ville de Dûr-Untash. (Voir Perse, Élam, Igehalkides).
 
IGESHA-USH  ou  Igeša-Uš  ou  Igeshaush  ou  Ilu-An  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2178 à 2172 ou 2175 à 2169 av.J.C.
 
IGGID-LIM  Voir YAGGID-LIM.

 

IGRISH-HALAM  Roi d’Ebla vers 2400 ou vers 2380 ou vers 2370 av.J.C. Il fut le fils de Kun-Damu à qui il succéda. On suppose que sous son règne, le pouvoir d’Ebla diminua car comme le précisent Hartmut Kühne, Rainer Maria Czichon et Florian Janoscha Kreppner, il rendit hommage à la cité de Mari. Selon certains textes, Igrish-Halam, n’aurait régné que 12 ans, mais quelques spécialistes lui donnent un règne de sept ans. Certains historiens le positionnent plus loin dans la chronologie. On sait qu’il fut assisté de deux Vizir (ou Lugal ou Gouverneur, sorte de Premier Ministre, un peu comme en Égypte) : Darmia (ou Darmiya) et Tir qui occupaient une position privilégiée et qui exercèrent aussi sous le Roi suivant. Ils renforcèrent la puissance de la cité. Igrish-Halam épousa Kesdut qui lui donna un fils, Irkab-Damu, qui lui succéda.
 
IKKILU  ou  Ikkilû  Roi d’Arwad vers 670 av.J.V. Sous l’Empereur Assyrien Assarhaddon (681-669) qui avait envahit Arwad il essaya d’empêcher les navires Assyriens de faire escale à des ports et réserva ses échangent à des commerçants Assyriens privilégiés qui traitaient directement avec lui. Il aurait également tué des espions Assyriens et saisit leurs bateaux. Certains spécialistes pensent qu’il fut le même que Yakinlu, le Roi suivant.
 
IKUN-ISHTAR   IKUN-ISHAR  Roi de Mari de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
IKUN-SHAMAGAN  ou  Ikun-Samagan  Roi de Mari de la Ière dynastie. Vers 2445 à vers 2425 av.J.C.
 
IKUN-SHAMASH  ou  Ikun-Samash  Roi de Mari de la Ière dynastie de vers 2450 à vers 2445 av.J.C.
 
IKUNUM  ou Ikūnum  Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 1934 à 1921 ou 1870 à 1857 ou 1867 à 1860. Frère (ou fils) d’Erishum I à qui il succéda. Il nous est connu pour la construction de trois temples, un pour le Dieu Ninkigal, un pour Adad et un dédié à la Déesse Ereshkigal. La durée exacte de son règne est discutée entre spécialistes car la tablette le mentionnant dans la Chronique des Rois Assyriens est brisée à cet endroit. Sous son règne les murs de protection de la ville d’Assur furent renforcés et il fit élever plusieurs fortifications dans son royaume. L’activité commerciale avec les colonies en Asie Mineure, en particulier avec la Cappadoce, fut maintenue. Il eut un fils qui lui succéda Sargon I.
 
ILA   Roi d’Oumma de 2360 à 2340 av.J.C. Petit-fils d’Usk, il eut un enfant Gisa-Kidu qui lui succéda.
 
ILHAHA  Voir SHILHAHA.
 
ILA-KABKABU  Nom d’1 Roi d’Assur et d’1 Roi d’Ekallāté (ou Ekallatum).  ILA-KABKABU  ou  Ila-Kabkabi  ou  Ilu-kabkabi  24e Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXe siècle av.J.C, fils de Yazkur-El. Son fils Aminu lui succéda.  ILA-KABKABU  Roi d’Ekallāté (ou Ekallatum) jusqu’en 1814 av.J.C, son fils Shamshi-Adad I lui succéda et devint Empereur d’Assyrie.
 
ILA-KABKABUHU  ou  Ila-Kabkabu  ou  Ilakabkabuhu  Roi du Hana vers 1830 av.J.C.
 
ILI-MA-AN  Voir ILUNA-ILUM.
 
ILIM-ILIMMA  Nom de 2 Rois d’Alalah.  ILIM-ILIMMA  I  Roi d’Alalah et Roi d’Alep de vers 1530 à vers 1525 ou vers 1530 à vers 1490 av.J.C. Pour retracer son règne, nous ne pouvons nous fier que sur la statue d’Idrimi qui le mentionne, seule preuve, car les sources écrites sont presque complètement absentes. Toutefois, de sources Égyptiennes, nous apprenons que le Roi Thoutmosis I (1504-1492) conquit la région. Cependant, les Égyptiens ne semble pas avoir pris la ville, il y eut peut-être un hommage négocié ?. Puis, Ilim-Ilimma I fut chassé du trône par celui qui devint le nouveau maître de la région, le Roi du Mitanni, Parattarna (ou Barattarna ou P/Barat(t)ama, v.1480-v.1450), évoqué dans des textes comme suzerain des villes d’Alalah et de Nuzi. Il semble qu’Ilim-Ilimma I s’enfuit avec sa famille à Emar. Selon Sidney Smith, il eut plusieurs enfants, Idrimi qui lui succéda étant le plus jeune.  ILIM-ILIMMA  II  Roi d’Alalah et d’Alep de vers 1420 av.J.C. qui n’est connu que par un certificat d’adoption. Il fut peut-être le fils de Niqmepa à qui il succéda. Pendant la période de son règne, la région Syrienne semble avoir été assez calme, l’Empire Hittite ayant de graves problèmes internes et le Mitanni occupé par les attaques des Égyptiens.
 
ILLYRIE  Royaume des côtes de l’Adriatique correspondant à peu près à l’Ouest de la Croatie et de la Slovénie. Les Illyriens apparurent vers le Xe siècle. Ce fut un peuple de souche Indo-européenne qui comprenait les Dalmates et les Pannoniens. Ils furent les premiers avec les Grecs, à s’installer dans les Balkans et constituèrent un immense Royaume. Au VIIe siècle, l’Illyrie eut des relations avec les Grecs, qui y fondèrent des comptoirs et vers le IVe siècle, on assista à la formation de plusieurs royaumes Illyriens. En 385, le Roi BardylisI unifia le pays. Ce royaume Illyrien fut conquis en 355, par le Roi de Macédoine Philippe II. Durant le IIIe siècle, les corsaires Illyriens s’attaquèrent aux navires Romains dans l’Adriatique. Ces agressions poussèrent les Romains en 228, à leur déclarer la guerre. En 219, après la sécession de la Dalmatie du royaume d’Illyrie, les Romains prirent la capitale Scodra. En 167, ils déposèrent son dernier Roi Genthios, y établirent un commandement militaire et en firent une province Romaine, la province d’Illyrie. En 77, la Dalmatie fut conquise et ajoutée à l’Illyrie. En 34, ce fut les régions au Sud de l’ancien royaume d’Illyrie et la Pannonie en 9 av.J.C. À la suite d’une révolte des Illyriens de 6 à 9 ap.J.C, le pays fut partagée entre les provinces de Dalmatie et de Pannonie. Dioclétien et plusieurs autres Empereurs furent originaires d’Illyrie. À la chute de l’empire Romain d’Occident en 476, l’Illyrie fit partie de l’Empire Byzantin. (Voir Grèce, Illyrie).
 
ILSHU  Roi de Mari de la Ière dynastie. Vers 2500 à vers 2480 av.J.C.
 
ILU-AN   Voir IGEŠA-UŠ.
 
ILULU  Voir ELULU-MESH.
 
ILU-MER  21e Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXIe siècle av.J.C, fils d’Hayani. Son fils Yakmesi lui succéda.
  
ILUM-GAMIL  Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Akkad, d’Oumma, de Kish de 1824 à 1823 av.J.C. Il fut le fils de Sin-Eribam, mais il succéda à son frère, Sin-Gamil.
  
ILUNA-ILUM  ou  Ili-Ma-An  Roi d’Isin de 1732 à v.1670. Il fonda la dynastie du Pays de la Mer.
  
ILUNI  Voir Anni.
  
ILUSHU-ILIA  ou  Shu-iluya  ou  Ilushu-ille  ou  Su-Iliya  ou  Ilushuilia  ou  Šû-Iliya  Roi d’Eshnunna de 2027 à v.2010 av.J.C. Il rendit la ville indépendante de l’emprise des Sumériens. On ignore son origine. À l’image des souverains d’Ur III, il se prétendit “fils de Tishpak”, la divinité tutélaire d’Eshnunna. Il érigea un palais royal dans sa ville qui fut mis au jour par une équipe de fouilles Américaine dans les années 1930. À la même époque de sa prise de pouvoir les Amorrites envahirent le Sumer, coupant les routes entre la capitale et le reste du pays.
 
ILU-SHUMA  ou  Ilishuma  ou  Ilu-šuma  ou  Ilu-Suma  Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 1984 à 1975 ou vers 1945 à 1906 ou 1920 à 1911 ou 1915 à 1890 av.J.C. Il fut le fils de Salim-Ahum à qui il succéda. Il est surtout connu pour avoir effectué, à la tête d’une armée, des raids dans le Sud de la Mésopotamie. Ses fils Erishum I (1906-1867) et Ikunum (1867-1860) lui succédèrent. (Voir Mésopotamie, Empire Paléo-Assyrien, Ilu-Shuma).
 
IMBERGIDE  Reine des Francs Saliens, fille de Bafogast, elle épousa le Roi des Francs Saliens Pharamond (420-428).
 
IMBLICHUS  ou  Imblichos   Voir JAMBLIQUE.  
 
IMENEMIPET  Voir AMÉNÉMOPET.
 
IMGUR-ENLIL  Ville d’Assyrie qui est identifiée au site de Balawat au Nord de l’Irak, à l’Est de Mossoul. La ville fut reconstruite par Assurnasirpal II (884-859), puis Salmanazar III (859-824), elle couvrait alors environ 64 hectares enclos dans de murailles.
 
IMHOTEP  Pharaon de la VIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
IMHOTEP  Grand Prêtre d’Héliopolis, Grand Chancelier de la Basse-Égypte, Prince royal, médecin royal et architecte du Pharaon Djoser (2628-2609), il introduisit l’usage de la pierre dans la construction de la première pyramide, dite : pyramide à degrés.
 
IMI  Roi d’Akkad vers 2193 av.J.C. Il succéda à Irgigi mais le pays étant aux mains des Goutis et il eut un pouvoir très faible. Il dut en plus composer avec les souverains des autres états de Basse Mésopotamie qui avaient reprit leur indépendance.
 
IMI  Reine d’Égypte, elle fut, semble t-il, la seule épouse du Roi Montouhotep III (2010-1998). Elle fut la mère de Montouhotep IV.
 
IMIRAMESHA  ou  Mermasha   Semenkhkarê   Pharaon de la XIIIe dynastie de 1738 à 1735 av.J.C. (Voir Égypte).
 
IMMEYA  Roi d’Ebla vers 1750 av.J.C. Il reçut des cadeaux du Roi Égyptien, Sehotepibrê III (Roi de la XIIIe dynastie, 1783-1781), indiquant les relations larges et l’importance d’Ebla.
 
IMSU  ou  Imshu  8e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
IMTA  ou  Nibia  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2207 à 2204 ou 2202 à 2199 av.J.C.
 
INANNA  Reine d’Ur et d’Ourouk, elle épousa le Roi d’Ur et d’Ourouk Enmerkar (v.2850-v.2830).
 
INANNA  Déesse Sumérienne assimilée à la Déesse Ishtar, voir à Ishtar.
 
INAROS  I  Souverains d’Athribis et d’Héliopolis de 667 à ? av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Athribis).
 
INAROS  ou  Inharos Roi de Cyrène (Libye) vers 470 av.J.C. Il serait le fils de Psammétique III. En 460, il aida, avec son fils Ithanyras les Égyptiens à résister contre les Perses. Il regroupa les forces nationalistes Égyptienne dans le Delta et se déclara Roi (459 à 456). Athènes lui envoya une escadre pour l’aider à affronter les Perses qui réussit à battre le Satrape Achaiménès (Fils de Xerxès I) qui se réfugia à Memphis, mais fut tué. L’armée Perse l’emporta malgré tout et Artaxerxès I remplaça Achaiménès par Arsamès à la tête de la satrapie d’Égypte. Inaros fut capturé et envoyé à Suse ou il fut crucifié en 454. D’après Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398), Artaxerxès I aurait fait empaler et décapiter une cinquantaine Grecs.
 
INDABIGASH  ou  Indabibi  Roi d’Élam de 649 à 648 av.J.C ou en 647, général de Tammaritu II, il le renversa, mais il ne resta pas longtemps sur le trône, il fut lui-même renversé par Humban-Haltash III.
 
INDATTU-INSHUSHINAK  ou  Daddu   Nom de 2 Rois de l’Élam de la dynastie de Simashki.   INDATTU-INSHUSHINAK  I   ou  Daddu  I Roi d’Élam, vers 1980 à vers 1960 av.J.C. La Dynastie de Simashki atteignit son apogée sous son règne, il fit de sa capitale, enrichie par les ressources minières abondantes du Luristan, le cœur de l’État Élamite.  INDATTU-INSHUSHINAK   II   ou  Daddu  II  Roi d’Élam, vers 1930 à vers 1920 av.J.C de la dynastie de Simashki. Il mena une politique extérieure ambitieuse, par des guerres ou par des alliances.

 

INDATTU-NAPIR  ou  Idaddu-Napir   Roi d’Élam, vers 1920 à vers 1910 av.J.C de la dynastie de Simashki.

 

INDATTU-TEMTI   ou  Idaddu-Tamti  Roi d’Élam, vers 1910 à vers 1900 av.J.C. Dernier Roi de la dynastie de Simashki.
 
INDILIMGUR  Roi d’Ebla vers 1600 av.J.C. Vers 1600, Ebla et le Yamkhad furent détruits par le Roi Hittite Moursil I (ou Mursili ou Mursilis ou Muršili, v.1620-v.1590). À cette époque Ebla était gouvernée par qui, selon Horst Klengel, fut sûrement le dernier Roi de la ville. Un sceau de son Prince héritier, Maratewari a été mis au jour dans le palais Ouest Q. Ebla ne se releva jamais de cette énième destruction.
 
INED  MERSEKHEMRÊ  ou  NÉFERHOTEP II  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1652 à 1649 av.J.C. (Voir Égypte).
 
INIMABAKESH   ou  Inimabakeš  ou  Duga  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2183 à 2178 ou 2180 à 2175 av.J.C.
 
INENEK  ou  Inenek-Inti  (ou Inenek-Inti – Jnnk (Jnn-k [ˁ=j])“(Mon) Ka s’attarde ?”) Reine d’Égypte sous la VIe dynastie. Elle épousa le Roi Pépi I (2289-2255). Pépi I fit construire pour la Reine une petite pyramide au Sud de la sienne à Saqqarah, à l’Ouest du complexe de Nebouenet. Le complexe d’Inenek était entouré par un mur d’enceinte. Il fut découvert en 1988 par des archéologues Français. Ils mirent au jour le sarcophage et quelques récipients et ustensiles. Son temple funéraire comprenait une petite salle hypostyle et une cour ouverte qui possédait plusieurs tables d’offrandes. L’existence d’Inenek était inconnue avant la découverte de sa pyramide. L’ampleur de son complexe funéraire suggère qu’elle ait joué un rôle important. Elle porta en effet, le titre de Vizir. De plus, on a découvert certains témoignages de piété devant son temple et on peut penser qu’elle fut l’objet d’un culte. On ne lui connaît pas d’enfant avec le Roi mais la descendance de Pépi I n’étant pas certaine entre toutes ses épouses il est probable qu’elle eût des enfants. Elle eut les titres : Princesse héréditaire (iryt-p at) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Fille de Merehu (s3t-mrhw) ; Fille de Geb (s3t-gb).
 
INENI  Voir INI (Reine).
 
INETKAES  ou  Initkaes  ou  Ini-Net-Ka-Es   Jnj n.t k3=s"Le ka apporte"  Nom d’une Reine et d’une Princesse d’Égypte.  INETKAES  Reine d’Égypte sous la IIIe dynastie. Elle fut la fille de Khâsekhemoui et de la Reine Nimaâthâpy I. Elle fut l’épouse du Roi Sanakht/Nebka (2647-2628) qui fut peut-être son frère, sources très incertaines. On ne connaît pas d’enfant de cette union.  INETKAES  Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Roi Djoser (2628-2609) et de la Reine Hetephernebty I. Quelques égyptologues pensent qu’elle ne serait pas de Djoser mais d’un premier mariage de la Reine. Les preuves matérielles qui permettraient de confirmer cette théorie sont, à ce jour, toujours inexistantes. Le document le plus explicite sur la famille du Roi est un fragment de bas-relief trouvé à Héliopolis, qui est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire. Il montre le Roi assis sur son trône avec à côté de lui son épouse et sa fille ?.
 
INGUNDA  Co-Reine des Wisigoths, fille de Sigebert I Roi d’Austrasie, elle fut l’épouse du Roi des Wisigoths, Hermenegilde (573-584). Elle mourut en 585 ap.J.C.
 
INHAPI  Voir AHMÈS-INHÂPY.
 
INHAROS   Voir INAROS.
 
INI   Nom d’1 Reine d’Égypte et de 2 Pharaons.   INI   ou  Ineni  Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Aÿ I (1683-1659). Elle lui donna deux enfants : Reditenès qui épousa une certaine Aya et Sobekhotep VI et/ou Ini I qui furent Rois. Cette filiation est incertaine car on a pas retrouvé de titre pour la Reine de Mère du Roi (mwt-nswt) comme cela devrait être le cas s’il elle fut bien leur mère. Elle n’est connue que par 21 scarabées et une empreinte d’un sceau trouvée à Kerma. Elle avait les titres de : Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) et Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt). La proposition de son mariage avec Aÿ I est basée sur le fait que ses scarabées sont de même style que ceux du Roi.  INI I  ou  Ani Merheteprê  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1700 à 1698 av.J.C.  INI  II  ou Merchepesrê  Pharaon de la XIIIe dynastie.  (Voir Égypte).
 
ININTHIMEUS  Tibérius  Julius  ou  Ininthimeos  ou  Inintimaio  ou  Ininthimaeus  ou  Inithimeus  ou  Tiberius  Julius  Ininthimeus  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Iνινθιμηος Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής)  Roi du Bosphore Cimmérien de 234 à 238 ou 234/235 à 238/239 ou 235 à 239 ou 235 à 240 ap.J.C. Il fut le plus jeune des fils de Cotys III et lui succéda sur le trône en 235 ses frères aînés étant décédés. Du fait de l’ordre des décès dans sa famille qui reste contesté, certains spécialistes avancent qu’il eut un court co-règne avec son père entre la mort de son frère Rheskouporis IV et le décès de ce dernier. Antérieurement, l’hypothèse a également été émise qu’il fut un usurpateur “barbare”, époux d’une Princesse de la famille royale, sœur de Rheskouporis IV, qu’il détrôna ?. Il fut un contemporain des règnes des Empereurs Romains Sévère Alexandre (222-235) et Maximin de Thrace (235-238) et de la période de l’année des six Empereurs. Pendant son règne plusieurs intrusions des Goths créèrent une forte pression sur le royaume du Bosphore. On ne connait pas le nom de son épouse, mais de ce mariage il eut un fils Rheskouporis V qui lui succéda.  
 
INIOUIA  ou  Iniuia   Il fut "Surintendant du bétail d’Amon" et "Scribe royal" sous le règne du Pharaon Toutânkhamon (1336/35-1327). Il est principalement connu de sa tombe à Saqqarah. Des artéfacts de celle-ci se trouvent depuis le XIXe Siècle dans différents musées à travers le monde. Parmi eux son sarcophage qui est aujourd’hui au musée du Louvre. Sa tombe a été redécouverte en 1993 mais elle avait été pillée dans l’antiquité. Il convient de noter une chambre qui est décorée avec des peintures. Les peintures murales des tombes de cette période, à Saqqarah, sont par ailleurs peu connues. On sait peu de chose sur la vie d’Iniouia. Sa femme se nommait Iouy, son père était Inouy et sa mère Ouesy. Son fils portait le titre de "scribe du trésor du temple d’Aton". La mention de ce Dieu suggère qu’il vécu peu de temps au cours du règne d’Amenhotep IV/Akhénaton (1353/52-1338). Selon certains égyptologues, son nom peut suggérer qu’il fut d’origine étrangère.
  
INKISHUSH  ou  Inkišuš   Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2204 à 2198 ou 2199 à 2195 av.J.C. Il est le premier Roi des Goutis sur la Liste des Rois Sumériens (Texte historiographique Mésopotamien qui retrace l’histoire de la Mésopotamie depuis les origines, selon l’idéologie traditionnelle de ce pays).
 
IONIE  Région du littoral asiatique de la mer Égée (à l’Ouest de la Turquie d’auj.) Les deux capitales furent, Milet et Éphèse. L’Ionie comprenait tant dans les îles que sur le continent, douze cités: Priène, Milet, Éphèse, Colophon, Myonte, Lébédos, Téos, Clazomènes, Érythrée, Phocée, Chio et Samos. Halicarnasse les rejoignit après avoir été chassé pour impiété. Son peuplement fut issu de la deuxième vague de migration Achéenne. Les cités furent indépendantes. L’évolution politique fut la même que sur le continent Grec d’abord des Rois puis des Tyrans. Les cités d’Ionie connurent une activité florissante. Au VIe siècle, il n’eut pas une région Grecque qui puisse rivaliser avec l’Ionie pour sa richesse et le développement intellectuel. Elle passa peu à peu sous protectorat Lydien, puis sous domination des Perses, après la victoire de Cyrus II (559-529) sur le Roi de Lydie Crésus (561-547). Cette perte de totale indépendance stoppa l’essor intellectuel de la civilisation Ionienne. De nombreux Grecs d’Asie émigrèrent vers le continent, les habitants de Téos en Thrace, ceux de Phocée en Corse. Elle se libéra lors des Guerres Médiques mais retomba sous le joug Perse en 387, puis sous celui d’Alexandre le Grand, enfin des Attalides de Pergame.(Voir Mineure, Ionie).
 
IOTAPA  ou  Iotape  Voir JOTAPÉ.  
 
IOUFNI  ou  Jeouefni   Pharaon de la XIIIe dynastie en 1768 av.J.C. (Voir Égypte).
 
IOUNOU  Voir HÉLIOPOLIS.
 
IOUPOUT  ou  Joupout  Nom de 2 Rois de Léontopolis et d’1 Grand Prêtre d’Amon.  IOUPOUT  Grand Prêtre d’Amon à Thèbes de 944 à 924 av.J.C sous la XXIIe dynastie (Voir Ioupout).   IOUPOUT  I   Roi de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie de 804 à 803 av.J.C.   IOUPOUT  II   Roi de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie de 754 à 715 av.J.C. (Voir Égypte).
 
IOUWELOT  Grand Prêtre d’Amon à Thèbes de 894 à 884 av.J.C sous la XXIIe dynastie. (Voir Égypte, Iouwelot).
 
IPHICRATE  (En Grec : Ιφικράτης) Ce fut un Stratège et un homme politique Athénien. Il naquit vers 420/415 av.J.C. dans une famille modeste puisqu’il était le fils d’un cordonnier, mais il se fit très vite repérer par Callistratos, un homme politique riche et influent qui le prit en charge. En 390, il détruisit une mora Lacédémonienne sous les murs de Corinthe grâce à l’utilisation d’un bataillon de peltastes, un corps de fantassins légers créé par lui qu’il forma à la guérilla. En 386, au moment de la Paix du Roi (ou paix d’Antalcidas), il partit en Thrace au service du Roi Cotys I (384-359) dont il épousa la fille en second mariage. En 380, il entra au service du Satrape Perse Pharnabaze pour qui il combattit en Égypte. C’est en 373, il revint à Athènes après 13 ans d’absence. Il fut élu stratège et remporta un succès à Corcyre, ralliant toutes les cités de la région à la confédération Athénienne. Entre 368 et 365, il commanda les forces Athéniennes en Thrace et dans le Nord de la Mer Égée, puis fut remplacé par son rival Timothée. Iphicrate retourna alors au service du Roi Cotys I avant de le laisser en 362, lorsque la situation se tendit entre les Athéniens et ce dernier. Iphicrate s’exila alors en Thrace où il vécut quelques temps avant de revenir à Athènes. Il fut alors élu Stratège avec son fils Ménesthée. Ils participèrent à bataille d’Embata, près d’Erythrée qui vit la défaite décisive d’Athènes en 356. Accusés par le Stratège Charès, Iphicrate et son fils furent tous deux acquittés. Iphicrate mourut vers 352 av.J.C.
 
IPOUT  ou  Idout  ou  Iput   Nom de 2 Reines d’Égypte.  IPOUT  I  Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Ipout I, qui fut la fille du Roi Ounas et de la Reine Khenout. Pour certains spécialistes elle épousa le Roi Téti I (2321-2291) légitimant ainsi son accession au trône. Elle édifia, à Saqqarah, son tombeau sous la forme d’un mastaba traditionnel, mais par la suite il fut transformé par son fils Pépi I, une fois monté sur le trône, en pyramide dépourvue d’entrée. Située au Nord du complexe funéraire de Téti I, sa tombe fut découverte par Victor Loret en 1897. Elle fut violée dans l’antiquité, mais des fouilles récentes permirent d’y mettre à jour : Un sarcophage externe en calcaire, des débris du sarcophage interne en cèdre, des vases canopes, quelques bijoux en or dont un collier et un bracelet appartenant à la Reine, de la vaisselle en pierre et un appui-tête en albâtre. Dans le cercueil en bois il y avait le squelette d’une femme âgée d’une cinquantaine d’année à son décès. À Coptos on a découvert un bloc de pierre avec une représentation de la Reine. Elle y est présentée jeune, debout à côté de son fils, faisant des offrandes au Dieu Min. Elle est coiffée de la couronne de vautour et porte le sceptre et une croix ânkh symboles de la royauté réservés normalement aux Rois et aux Dieux. Ipout I portait les titres : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Mère du Roi de la pyramie Men-nefer-Pepi (mwt-nswt mn-nfr-ppi) ; Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Fille du Roi de Hautre et Basse-Égypte (sAT-nswt-biti) ; Fille du Roi de son corps (sAT-nswt-kht.f) ; Fille du Dieu (sAt-ntr) ; Compagne d’Horus (smrt-@r). Elle lui donne trois enfants : Pépi I qui sera Roi (2289-2255)Ouatet-Khethor (ou Seshseshat II ou Sescheschet Ouatetkethor ou Seshseshet Watet-khet) qui épouse Mérérouka, le Vizir et chef des Prêtres de la pyramide de Téti. Ânkhesenpépi I (ou Ânkhesenmérirê I ou Mériré-Ankhémes I), autre fille qui épouse son frère, Pépi I. Elle est aussi donnée par quelques spécialistes comme la fille de Khoui et Nebet et la sœur d’Ânkhesenpépi II.    IPOUT  II   Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Son origine n’est pas certaine pour certains spécialistes, à l’étude de ses titres, pensent qu’elle fut une fille de Pépi I (2289-2255) et pour d’autres celle du Roi Merenrê I (2255-2246), dans les deux cas on ne connaît pas la mère. Elle épousa son oncle (ou ou frère demi-frère) le Roi Pépi II (2246-2152). La sépulture d’Ipout II est une pyramide à faces lisses située à l’Ouest de celle de Pépi II près de la pyramide de la Reine Neith. Le bâtiment a une longueur de côté de 22 m. et une hauteur originelle de 15,80 m., mais elle est maintenant presque entièrement détruite. Elle a été découverte par Gustave Jéquier vers le début du XXe siècle. Son complexe funéraire comprenait aussi un petit temple de culte et une pyramide satellite. On y a découvert une version en parfait état des Textes des Pyramides et dans le magasin Ouest du complexe pyramidal un sarcophage de granit mentionnant le nom d’Ânkhesenpépi IV. Sur le couvercle de ce sarcophage se trouvait aussi des inscriptions qui jusqu’a récemment n’avaient pu être déchiffrées. Les techniques modernes de photographie ont permis de découvrir qu’il s’agissait des annales de la famille royale de la VIe dynastie. Celle liste royale est appelée aujourd’hui Annale de la Pierre de Saqqarah Sud. (Voir à Listes Royales). Elle eut les titres de : Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Fille du Roi (sAT nswt) ; Fille du Roi l’ainée de son corps sa bien-aimée (sAT nswt nt Xt.f mrt.f) ; Princesse héréditaire (iryt-pat). On ne connaît pas d’enfant de cette union.
 
IPPI-ISHTAR  ou  Ipqi-Ishtar  ou  Ipqi-Ištar  "Empereur" d’Assyrie usurpateur de la Ière dynastie. Il fut un des sept usurpateurs du trône pendant la période 1706 à 1700 av.J.C.
 
IPPI-SIPISH  Voir IBBI-SIPISH.
 
IPSHEMOUABI  ou  Ipschemuabi  ou  Ipshemouib  (En Égyptien : jbSmwib)  Roi de Byblos de vers 1795 à vers 1780 av.J.C. Il fut le fils d’Abishemou I. Comme son père il nous est connu par sa tombe (N°2) de la nécropole de Byblos. (Voir Syrie/Palestine, Byblos, Ipshemouabi).
 
IPTAR-SIN  ou  Iptar-Sîn  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1661 à 1650 ou 1641 à 1630 av.J.C, fils de Sarma-Adad I.
 
IPTI-YAMUTA  Roi de Babylone de la Ière dynastie v.2060 av.J.C.
 
IQISH-TISHPAK  ou  Iqîš-Tišpak  Gouverneur d’Eshnunna de 1750 à 1727 av.J.C. Il fut placé sur le trône d’Eshnunna par le Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750).
 
IR’AK-DAMU  Selon Herzl Gordon, Gary Rendsburg et Nathan H.Winter, après la destruction d’Ebla par le Roi Sargon d’Akkad (2334-2279), vers 2300 av.J.C, un Prince aurait pu monté sur le trône pour un très court règne, Ir’ak-Damu.
 
IRARUM  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2145 à 2143 ou 2142 à 2140 av.J.C.
 
IRBASTNOUBNEFOU  ou  Irbastnubnefru   Reine d’Héracléopolis sous la XXIIIe dynastie. Elle fut la fille de Roudamon, Roi de Léontopolis. Elle épousa le Roi d’Héracléopolis Payeftjaouembastet (747–720). Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union.
 
IRDANENE  Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Akkad, d’Oumma, de Kish de 1817 à 1810 av.J.C. Il fut le fils d’Anam à qui il succéda.
 
IRGIGI  Roi d’Akkad de 2195 à v.2193 av.J.C. Il arriva au pouvoir à la mort de Sar-Kali-Sarri, mais le pays étant aux mains des Goutis il eut un pouvoir très faible. Il dut en plus composer avec les souverains des autres états de Basse Mésopotamie qui avaient reprit leur indépendance.
 
IRI-HOR   Pharaon de la Période Pré-dynastique. (Voir Égypte).
 
IRKABTUM  Roi d’Alep vers 1680 à v.1650 ou v.1675 à ? av.J.C. Il fut le fils et successeur de Niqmepa. Il est mentionné dans un fragment d’une ancienne lettre Hittite, mais il est surtout connu à travers les sceaux retrouvés à Alalah. Ces derniers nous indiquent que le Roi s’engagea avec son Roi vassal Ammitakum (ou Ammitaqu, XVIIe siècle) d’Alalah, dans la vente et l’achat de villes et de villages afin d’ajuster les frontières communes entre eux. On y apprend aussi qu’il fit campagne dans la région de Nashtarbi à l’Est de l’Euphrate, contre des Princes qui se seraient rebellés contre le Yamkhad. La campagne fut semble-t-il de grande importance. Irkabtum est connu pour avoir conclu un traité de paix avec le Roi Apirou (ou Hapiru ou Habiru ou Abirou ou Hapirou ou Habirou ou Ha biru ou Apiru, groupe de personnes qui vivaient comme des nomades dans les régions du Croissant fertile de la Mésopotamie du Nord et l’Iran aux frontières de l’Égypte), Semuma, au nom de son vassal d’Alalah. Les sources sont incertaines mais il pourrait être le père de Yarim-Lim III. Toutefois il fut succédé par Hammourabi II (ou Hammurapi ou Ammurapi, v.1650 à v.1625) dont la filiation est inconnue.
 
IRKAB-DAMU  Roi d’Ebla vers 2355 ou vers 2340 av.J.C. Il fut le fils d’Igrish-Halam à qui il succéda et de la Reine Kesdut. Lorsqu’il prit le pouvoir se trouva dans la situation où sa ville devait rendre hommage à la cité de Mari. Une lettre du Roi Enna-Dagan (v.2350) de Mari a été découverte à Ebla. Elle avait été envoyée par le monarque pour affirmer l’autorité de sa ville, car elle contenait un récit historique de victoires remportées par ses prédécesseurs sur Ebla. Irkab-Damu n’excepta pas longtemps cette soumission. Il lança une contre-offensive victorieuse contre Mari et se libéra de cette domination. Ebla récupéra son hégémonie et redevint prospère. Selon Amanda H.Podany il refit de la ville la puissance dominante du Levant. Anne Porter nous dit qu’il épousa au-cours de la 5e année de son règne, Dusigu (ou Dousigou) qui lui donna un fils, Ishar-Damu (ou Išar-Dâmu ou Ishardamu ou Ish’ar-Damu ou Iskar-Damu) qui lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Ebla, Irkab-Damu).
 
IR-NANA  Gouverneur de Lagash de ? à 2023 av.J.C, sous la domination de la IIIe dynastie d’Ur.
 
IRRA-MITTI   Voir ERRA-IMITTI.
 
IRTIOUBAST  Reine d’Égypte de la XXIIIe dynastie. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle fut l’épouse du Roi de Léontopolis Takélot III (759-757). Selon les égyptologues elle qui est nommée comme une “Fille du Roi” sur le cercueil de son fils, Osorkon. On ignore si ce fut elle qui donna les cinq enfants à Takélot III, dont deux fils. Cependant aucun ne règnera, peut-être moururent-il avant leur père puisque ce fut son frère qui lui succéda : Deux fils : Osorkon, qui fut peut-être Grand Prêtre d’Amon. et Djedptahiefânkh, qui fut Deuxième Prophète d’Amon. Il est attesté par une statue (1734) aujourd’hui au musée de Tübingen et une stèle (CG 41006) de son arrière petite-fille Nakhtbasterou. Trois filles : Disetnesout (ou Diisetnesit), qui fut mariée à un Vizir ; Irbastetouadjetaou (ou Irbastetudjatjau), qui fut mariée à un Vizir et Tentsai, dont on ne sait rien. Une femme du même nom aurait été l’épouse de son oncle Roudamon, peut-être s’agit-il de la même personne.

 

ISAAC  (En Hébreu : יצחק  yitsHaq ou  Yitzchak "il rira", en arabe : إسحاق   isHāq) Patriarche, fils d’Abraham et de Sarah. Son histoire est racontée dans le livre de la Genèse. Il fut le seul Patriarche Biblique dont le nom n’a pas été modifié. Son épouse Rebecca, fille de Béthuel lui donna deux fils jumeaux, Ésaü, dit "le Roux" (Édom), qui fut le préféré d’Isaac et Jacob, dont le nom provient de ce qu’il sortit du ventre de sa mère en tenant Ésaü par le talon. Suite à une période de disette, Isaac migra vers Gerar, puis vers Be’er Sheva (ou Beer-Sheva) où Dieu lui renouvela l’alliance conclue avec son père. (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Isaac).

 

ISBI-ADAD  ou  Ishkhi-Addu  ou  Ishbi-Adad  "Haddad ou Adad est mon aide"  Roi de Qatna vers 1795. Il fut originaire d’Amourrou. Il fut l’allié de l’Empereur d’Assyrie Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775) contre le Roi d’Alep. Sa fille, Beltum, épousa le fils de Shamshi-Adad I, le Roi de Mari Iamash-Adad (ou IasmakhAddu ou Yasmakh-Addu ou Jasmah-Addu, 1790-1775). Son fils Amut-Pî-El  qui était Gouverneur de Nazala lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Qatna, Isbi-Adad).
 
ISBI-ERRA  ou  Ishbi-Erra  ou  Ischbi-Erra  ou  Išbi-Erra  Roi d’Isin de 2017 à 1985 ou 2017 à 1984 ou 2003 à 1970 ou 1953 à 1921 av.J.C et Roi d’Akkad, d’Eshnunna, de Kish, d’Ourouk et d’Oumma de 2004 à 1985. Il fonda en 2017, la Ière dynastie d’Isin. Il eut un fils Su-Ilisu qui lui succéda. (Voir Mésopotamie, Isin, Isbi-Erra).
 
ISÉSIÂNKH  ou  Isési-Ânkh   Prince Egyptien de la Ve dynastie. Il fut le fils du Roi Djedkarê Isési (2389-2357) et de la Reine Méresânkh IV. Outre le titre de "Fils royal de sa chair", désignant sa filiation avec la famille royale, il porta les titres de "Chef des expéditions", ce qui le rattachait à l’administration du Trésor, ainsi que de "Directeur de tous les travaux du Roi" l’équivalent d’architecte en chef. Ce dernier titre fait de lui l’architecte probable de la pyramide de son père située à Saqqarah Sud. Isésiânkh se fit construire un mastaba dans cette même nécropole. Le mastaba a été mis au jour par Auguste Edouard Mariette lors de la grande campagne d’exploration du site qu’il entreprit à la suite de sa nomination à la tête du service des antiquités égyptiennes qu’il venait de fonder. Il est situé à l’angle Nord-est de l’enceinte du complexe funéraire de Djéser, non loin des mastaba de son frère Rêmkoui et de sa mère probable Méresânkh IV. Il a livré des reliefs peints ainsi qu’une stèle fausse porte. Brièvement exploré au début du XXe siècle par James Edward Quibell qui en fit le relevé et publia les scènes qui décoraient ses parois, le mastaba a été négligé par la suite, ne faisant l’objet d’aucun travaux de consolidation ou de restauration tant et si bien que près d’un siècle après sa découverte, exposé aux intempéries, il fut complètement dégradé. Le Dr. Yvonne Harpur l’étudia à nouveau à partir de 1994 pour le compte de l’Université d’Oxford. Il est depuis retombé dans l’oubli et laissé à l’abandon.
 
ISET  ou   Isis  ou  Aset Ast – "Le trône"   Nom de 3 Reines et 3 Princesses d’Égypte.   ISET  Reine d’Égypte, elle épousa le Roi Thoutmôsis II (1492-1479), elle fut la mère de Thoutmôsis III (1479-1425). (Voir Égypte, Reines, Iset).   ISET  ou  ISIS II  Reine d’Égypte, elle fut la fille du Roi Amenhotep III (1390-1353) et de sa Grande épouse royale Tiyi I. Elle fut la sœur d’Amenhotep IV/Akhénaton. Elle sera aussi une des épouses de son père après sa sœur Sitamon, probablement autour de l’an 34 du Roi. Elle apparaît dans le temple de Soleb et avec ses parents et ses sœurs, Henouttaneb et Nebetâh sur une plaque en cornaline, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art de New York. On connait aussi d’elle une belle statue en serpentine, acquise en 1920 par un armateur Néerlandais, la montrant en compagnie de son père. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, une caisse mise au jour à Gourob et une paire de boites à maquillage pourraient lui appartenir. On perd toutes traces d’elle après la mort de son père, elle ne sera jamais citée sous le règne de son frère Amenhotep IV (ou Akhénaton). On ne connait pas d’enfant de cette union. On ne lui connait que deux titres : Fille du Roi (s3T-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt).  ISET  Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie, fille de Thoutmôsis III et de la Reine Méritrê-Hatchepsout. Elle fut l’un des six enfants connus de Thoutmôsis III et Méritrê-Hatchepsout. Ses frères et sœurs furent le Pharaon Amenhotep II, le Prince Menkhéperrê et les Princesses Nebetiounet, Baketamon (ou Beket) et Méritamon. Elle est représentée avec ses sœurs et Menkhéperrê sur une statue de leur grand-mère maternelle, Dame Houi (ou Hui), actuellement au British Museum, elle est présentée comme plus petite que ses frères et sœurs, elle est donc susceptible d’avoir été la plus jeune des enfants.    ISET  Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie, fille du Roi Amenhotep III (1390-1353/52) et de la Reine Tiyi I (ou Tiy ou Tiye ou Teje). Elle fut une des épouses de son père après sa sœur Sitamon probablement autour de l’an 34 du Roi. Elle apparaît dans le temple de Soleb avec ses parents et sa sœur Henouttaneb (ou Henuttaneb ou Henut-tau-nebu), et sur une plaque en cornaline, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art de New York. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, une caisse mise au jour à Gourob et une paire de boites à maquillage pourraient lui appartenir. On perd toutes traces d’elle après la mort de son père, elle ne sera jamais cité sous le règne de son frère Amenhotep IV (Akhénaton). On ne connait pas d’enfant de cette union.   ISET  TAHEMDJERET  ou  Isis-Tahemseret  ou  Isis-Ta-Hemdjeret ou  Iset Ta Habasillat  ou  Isettahemdjert  ou  Iset Ta-Hemdjert  ou  IsettahemdjertAst tA hm Djrt“Iset celle d’Habassèlèt”. Reine d’Égypte, elle fut la première épouse du Pharaon Ramsès III (1184-1153). Pour certains spécialistes elle fut probablement d’origine asiatique, sa mère avait le nom de Habadilat (ou Habassèlèt ou Hubunradat ou Hemdjert ou Habadjilat ou Hebnerdjent) qui n’est pas un nom Égyptien, mais Syrien et est peut-être une fille de Sethnakht avec cette dernière. Elle serait donc dans ce cas la demi-sœur de Ramsès III, le problème est qu’Iset n’a jamais porté le titre de Sœur du Roi (snt-nswt). Elle fut enterrée dans la vallée des Reines, dans le tombeau QV51. Selon James Henry Breasted, ce fut son fils Ramsès VI qui le fit creuser et en acheva la décoration. La tombe fut pillée une première fois en l’an 17 de Ramsès IX, puis une seconde fois sous le règne de Ramsès XI, comme nous l’apprennent les enquêtes commandées par les Vizirs lorsqu’éclata le scandale du pillage des tombeaux à la fin de la XXe dynastie. La momie de la Reine n’a jamais été retrouvée. Iset-Tahemdjeret est représentée sur une statue de Ramsès III dans le temple de Mout à Karnak. Elle était encore en vie sous le règne de Ramsès VI, lorsque sa petite-fille Iset devint Divine Adoratrice d’Amon. Elle portait les titres : Grande Épouse royale, bien-aimée de son corps (meryt.f hmt-nswt-wrT) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ; Mère du Roi (mwt-nswt) et Épouse du Dieu (hmt-ntr). Elle donna quatre enfants à Ramsès III : Ramsès-Mériatoum dont le nom est mentionné dans le Papyrus Wilbouret et dans sa tombe (QV53) qui se trouve dans la vallée des Reines ; Amonherkhepshef qui mourut à l’âge d’environ 15 ans. Sa tombe QV55, dans la vallée des Reines, est bien préservée ; Ramsès IV (Sources incertaines) et Ramsès VI qui furent les pharaon suivants.  ISET  ou  Isat – dw3t-ntjr Ast  "Divine Adoratrice du Dieu, Iset"  Princesse d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut la fille de Ramsès VI (1143-1136) et de la Reine Noubkhesed (ou Nubkhesbed ou Nubchesbed ou Nebouherkhesebed). Le Pharaon l’installa comme “Divine Adoratrice, Épouse du Dieu Amon”. Cette nomination est attestée par une inscription retrouvée par Karl Richard Lepsius, dans la seconde moitié du XIXe siècle, sur deux blocs réemployés dans la construction d’un monastère Copte à Deir el-Bachit, au-dessus de Dra Abou el-Naga. Ces deux blocs conservent partiellement la scène de cet événement avec trois lignes de texte donnant les noms des principaux personnages, dont ceux du Pharaon, de la Reine mère, qui céda probablement son titre et sa fonction à cette occasion, et le nom de la Princesse. Le nom de sa mère nous est connu par une stèle provenant de Coptos. Elle fut mise au jour par Sir William Matthew Flinders Petrie et se trouve aujourd’hui au musée de Manchester. Iset y est représentée accomplissant des rites et des offrandes à Osiris et Rê-Horakhty avec derrière elle le nom de ses parents. Christiane Ziegler nous dit qu’elle fut la première Divine Adoratrice à faire figurer sa fonction dans son cartouche. Le tombeau d’Iset n’a jamais été retrouvé, mais il est probable qu’il se trouve dans la vallée des Reines.
 
ISETEMKHEB  ou   Isiemkheb  ou  Isetemhebet  ou  Isetemhekhbet  ou  Isetemachbit Astmxb  Nom de 3 Reines et de deux Princesses d’Égypte.  ISETEMKHEB  I  Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Pinedjem I (1070–1032). Elle ne fut sûrement qu’une épouse secondaire. On ne lui connait pas de titre. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle fut Chanteuse d’Amon et elle serait mentionnée avec Pinedjem I sur des briques trouvées à el-Hiban. Elle lui donna deux fils, tous deux Grands Prêtres d’Amon à Thèbes : Masaharta (1054-1046) que Joyce Anne Tyldesley donne comme un fils de la Reine Henouttaoui I, et Djedkhonsouefânkh (1046).   ISETEMKHEB  II   Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Pharaon Psousennès I et de la Reine Ouiay (ou Wiai). Elle épousa son oncle le Grand Prêtre Thébain Menkhéperrê (1045– 992). Elle lui donna quatre enfants : Smendès II (ou Nesbanebdjed II) qui épousa sa sœur Henouttaoui II et Pinedjem II qui épousa son autre sœur Isetemkheb III (ou Isiemkheb III).   ISETEMKHEB  III  Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Grand Prêtre d’Amon Menkhéperrê et de la Princesse Isetemkheb II. Elle épousa son frère le Grand Prêtre d’Amon Pinedjem II (990– 969). Elle fut Prophétesse. Sa momie fut retrouvée dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari. On y a également mis au jour son cercueil, ses vases canopes et des éléments de son équipement funéraire. Ses cercueils auraient été réutilisé pour l’enterrement de Neskhons (ou Nesikhonsu). DB320 est peut-être la place d’origine de son enterrement. Selon Joyce Anne Tyldesley sa momie nous révèle que la Reine souffrait d’arthrite et avait une dentition effroyable. Elle eut deux enfants de cette union :  Psousennès II qui fut le dernier Pharaon de la XXIe dynastie et Psousennès III qui succéda à son père au pontificat (Les sources sont incertaines pour ces deux derniers).  ISETEMKHEB  Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon d’Osorkon II (874-850). Elle lui donna une fille Tjesbastperet, qui serait née à la fin du règne d’Osorkon II et qui épousa le demi-frère de sa mère, le Grand Prêtre de Ptah, Takélot II. ISETEMKHEB   Reine d’Égypte et de Napata sous la XXVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi de Napata et Pharaon, Tanoutamon (664-656). Elle portait les titres de : Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) et Fille du Roi (s3T-nswt). Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle serait une fille de Chabaka et de la Reine Mesbet. Toujours selon ces égyptologues, elle fut enterrée à Abydos. Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union.
 
ISETNOFRET   Voir ISIS-NOFRET.
 
ISETOUERET  II   ou  Isetwereret  Princesse d’Égypte, elle fut une fille du Pharaon Takélot II (850-825) et de la Reine Tabektenasket I. Elle fut mariée avec le Vizir Thébain Nakhtefmout, Ils sont connus par les cercueils de leurs fils et fille Ânkhpakhered et Tabektenasket II (Berlin 20132 et 20136).
 
ISHAR-DAMU  ou  Išar-Dâmu  ou  Ishardamu  ou  Ish’ar-Damu  ou  Iskar-Damu   Roi d’Ebla vers 2340 à v.2300 av.J.C. Il fut le fils d’Irkab-Damu à qui il succéda. Cette succession fut contestée par quelques spécialistes qui faisaient suivre directement un personnage au nom de Ar-Ennum (ou Reshi-Ennum), mais on sait aujourd’hui que ce dernier était le père Ebrium (ou Ibrium) et qu’il exerçait comme Vizir (ou Lugal). Ishar-Damu serait contemporain de Sargon d’Akkad (ou Sargon l’Ancien, 2334-2279) et du Roi d’Égypte, Pépi I (2289-2255). Certains spécialistes comme Alfonso Archi et Maria Giovanna Bigalui lui donnent un règne de 35 ans. Sous son règne le Vizir (ou Lugal) devint le gérant des affaires administratives de la cité et Ebla atteignit l’apogée de sa puissance économique et politique. On sait qu’à ce poste après Ebrium (ou Ibrium), qui garda la fonction près de 20 ans, lui succéda son fils Ibbi-Sipish (ou Ippi-Sipish ou Ibbi-Zikir) pendant 17 ans, établissant ainsi une dynastie parallèle de Vizirs après à la famille royale. Grâce à lui l’influence d’Ishar-Damu s’étendit sur la Haute-Mésopotamie, comme à Kish, où il se rendit au moins une fois. (Voir Syrie/Palestine, Ebla, Ishar-Damu).
 
ISHAR-RAMASHSHU  ou  Išar-Râmâšu  ou  Isharramashu  ou  Ish’ar-Ramashshu  ou  Iskar-Ramashshu  Roi d’Eshnunna vers 1960 av.J.C.
 
ISHBI-ERRA  Voir ISBI-ERRA.
 
ISHBOSHET  ou  Ishboseth  ou  Ish-Bosheth  ou  Ish-boshet  ou  Ishbóshet  “Homme de honteou  Eshbaal  ou Ishbaal  ou Eshba’al  ou  Ashba’al  ou Ishba’al  ou  Eshbá’al  ou  ‘Ešbá’al  “Lhomme de Baal”  (En Tiberian : ‘Κbṓšeṯ, en Hébreu : אִֽישְׁבֹּ֫שֶׁת ou אֶשְׁבַּ֫עַל )
 Roi des Hébreux de 1010 à 1008 ou 1007 à 1005. Il fut le fils de Saül, il fut proclamé Roi des Hébreux à la mort de son père en 1010 jusqu’en 1008 av.J.C, par 11 des 12 tribus d’Israël alors que David, dans le même temps, était reconnu par la tribu de Juda. Dans la guerre civile qui s’en suivit, il laissa Abner, son Général, gouverner à sa place. Il périt assassiné en 1008 laissant David comme seul souverain. (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Ishboshet).
 
ISHIH-DAGAN  ou  Isih-Dagan  Roi du Hana mi XVIIIe siècle av.J.C, successeur d’Iggid-Lim.
 
ISHKHI-ADDU  Voir ISBI-ADAD. 
 
ISHKIBAL  Roi d’Isin et du Pays de la mer de v.1650 à v.1635 av.J.C.
 
ISHME-DAGAN  Voir ISME-DAGAN.
 
ISHME-SHAMASH  Voir ISME-SAMAS.

 

ISHPUHINI  ou  Ishpuinis  ou  Ishpouhini  ou  Išpuini (en Arménien : Իշպւինի) Roi d’Ourartou de 830 à 810 ou 828 à 810 ou 825 à 810 ou 825 à 806 ou 824 à 806 av.J.C. Il fut le fils de Sarduri I à qui il succéda. Il s’empara de la ville de Musasir donc la localisation exacte n’a pas été déterminée, mais les textes plaident pour une localisation dans les zones montagneuses du Kurdistan Irakien, peut-être vers l’actuelle ville de Rowanduz, puis du pays de Parsua, peuplé de Mèdes et de Mannéens. La dépendance culturelle de l’Ourartou envers l’Assyrie diminua sous son règnes, il mit en place les fondations du royaume dont son fils profitera. Les frontières se déplacèrent en direction de l’Araxe et du cours supérieur de l’Euphrate jusqu’aux rives du lac d’Ourmia. Il eut un enfant Menoua qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Ishpuhini).
 
ISHPUTAHSHU  ou  Isputahsu  ou  Išputahšu  ou  Išputaššu  Roi du Kizzuwatna de vers 1530 à vers 1500 av.J.C, fils de Pariyawatri qui n’était peut-être pas Roi. Il signa un traité d’alliance avec l’Empereur des Hittites Télépinu (ou Telebinu ou Télipinu ou Télépinou, 1525-1500) afin de faire face à l’expansionnisme du Mitanni Hourrite.
 
ISHTAR  Déesse du panthéon Assyrien et Babylonien. Les Sumériens lui donnèrent le nom d’Inanna  "La bien-aimée d’Anou". Elle avait une grande réputation culturelle. À l’époque où son culte fut le plus puisant, elle fut honorée comme Déesse de l’amour physique et surtout de la guerre, elle décidait de la vie et la mort. On l’assimile aussi à Aphrodite chez les Grecs, à Astarté chez les Phéniciens, quelques fois Isis chez les Égyptiens, à Shaushka chez les Hourrites,  à Tanit chez les Carthaginois, et a Vénus à Rome. Elle avait un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de Déesses. Pour les Sumériens Inanna est considérée tantôt comme la fille du Dieu-Lune Nanna, tantôt celle d’Ishkur (en Akkadien Adad), Dieu de la pluie. Elle faisait partie de la triade des Dieux planétaires. Elle était la Déesse de l’étoile Vénus et de l’amour et la Déesse tutélaire d’Ourouk (Cité dans la bible comme Erech). Le sanctuaire d’Inanna à Ourouk s’appelle l’Eanna. Elle épousa le berger Dumuzi qui devint Roi de la cité. Plusieurs récits Sumériens racontent leur mariage. Dans certains de ces textes, la mort de Dumuzi est due au fait qu’il s’unit à une Déesse. Elle fut la jumelle du Dieu Soleil Shamash.
 
ISHTAR-LIM  ou  Isar-Lim  Roi du Hana vers 1750 av.J.C. Il fut le fils d’Iddin-Kakka.
 
ISHTAR-MUTI  Roi de Kish de la Ve dynastie en 2334 av.J.C. Il batailla le pouvoir avec trois autres prétendants.
 
ISHTUP-ISHTAR  ou  Itup-Ishtar  Roi de Mari de la 1ère dynastie au IIIe millénaire.
 
ISIAS  Philostorgue  ou  Philostorgus  (En Grec : η Ισίας Φιλόστοργος “Isias l’aimer“)  Reine de Commagène. Elle fut l’épouse du Roi de Commagène Antiochos I Théos Dicée (69-38). Pour certains spécialistes elle fut sa sœur et pour d’autres, la fille du Roi de Cappadoce, Ariobarzane I Philoromaios (ou Ariobarzanês, 95-62) et son épouse Athénaïs Philostorgos I ?. Pour ses enfants il n’y a pas non plus l’unanimité, mais la majorité des spécialistes en comptent cinq ou six : Antiochos II et Mithridate II qui succédèrent à leur père ; Un autre fils, au prénom inconnu, qui est donné par certains. Il serait mort vers 20, et selon eux serait le père de Mithridate III de Commagène, paternité donné en général à Mithridate II. Trois filles : Laodice, qui épousa le Roi des Parthes, Orodès II (ou Arsace XIV ou Hyrodes, 57-38 ou 54-38) ; Antiochis de Commagène. L’identité de son mari est inconnue et elle eut une fille appelée Aka, aussi connue comme Aka I de Commagène ; Athénaïs, qui épousa le Roi de Médie Atropatène, Artavazde I (59-20).
 
ISIEMKHEB  Voir ISETEMKHEB .

 

ISIN  Ville de basse Mésopotamie identifiée dans le site moderne d’Isan al-Bahariyat. Les fouilles ont révélé que la ville avait déjà acquis une certaine importance à l’époque de l’empire d’Akkad. La chute de la 3e dynastie d’Ur permit à Isin de devenir indépendante et la capitale d’un royaume important. Un Amorrite, Isbi-Erra (2017-1985) officier dans l’armée du dernier Roi d’Ur Ibbi-Sin (ou Ibbi-Sîn, 2028-2004) reçut en 2017 le commandement de la place d’Isin et de la région. Il profita de la faiblesse du Roi d’Ur en lutte contre les Élamites pour se proclamer Roi et fonda la 1ère dynastie d’Isin. Cette dynastie se rendit maître d’une partie du Sumer et de l’Akkad, mais certaines villes lui échappèrent, notamment Larsa, qui s’imposa comme sa grande rivale. Les successeurs d’Isbi-Erra que furent Su-Ilisy (1985-1975), Iddin-Dagan (1975-1954) et Isme-Dagan (1954-1935) réussirent à maintenir la supériorité de la cité. Lipit-Ishtar (1935-1924) son successeur fut célèbre pour le code de loi qu’il a inspiré. Après lui commença le déclin d’Isin. Les ex cités soumises à Isin se rendirent indépendantes tandis que Larsa devenait la nouvelle puissance de la région. Le Roi Bur-Sin (1896-1874) reprit Nippur et Ur, mais pour très peu de temps. À la mort de son Roi Damiq-Ilishu (1817-1794/93) le Roi de Larsa Rîm-Sin  I (1822-1763) profita de l’occasion et prit Isin. Il ne jouit pas longtemps de sa victoire, la ville fut reprise en 1787 par le Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750) qui l’incorpora à son empire. La divinité principale d’Isin fut Gula, identifiée à Ninisina, la dame d’Isin. La cité fut aussi le berceau de la IVe dynastie Babylonienne (ou IIe dynastie d’Isin) qui régna de 1153 à 1025. (Voir Mésopotamie, Isin).
 
ISIS  Déesse Égyptienne de la création. Isis "Aset ou Iset" dont le nom signifie "le trône", est la Grande Déesse de la création, elle a le pouvoir de ressuscité les morts. Comme sœur, épouse d’Osiris<, Isis devient le symbole de la mère idéale (La Déesse mère) et comme mère d’Horus<, par extension elle est considérée comme la mère protectrice des Pharaons. Ayant ramené Osiris à la vie, elle est aussi une Déesse guérisseuse et protectrice des naissances et des enfants. Les malades portaient parfois des amulettes à son portrait. Elle est aussi Protectrice du bien-être et des navigateurs en tant qu’Isis-Pharia. Elle est la fille de Geb et de Nout. (Voir Égypte, Isis).
 
ISIS-NOFRET  ou  Iset-Nofret  ou  Isisnéferet  ou  Isisnéfret – 3st-nfrt   "La belle Isis"  Nom de 2 Reines d’Égypte et deux Princesses.   ISIS-NOFRET   I  Reine d’Égypte de la XIXe dynastie, morte en 1245. On ne sait pas grand chose sur elle, ses origines sont pratiquement inconnues. Certains spécialistes avancent qu’elle serait Syrienne (Rapport au nom de sa fille aînée Bentanat I ou Bint-Anath ou Bintanath ou Bentanath). D’autres pensent qu’elle est peut-être descendante du Pharaon Horemheb (1323-1295). Elle fut l’une des Grandes Épouses Royales de Ramsès II (1279-1213) dont elle portait le titre "Hemet Nesout Ouret"  "La Grande Épouses Royales", au même titre que la première épouse de Ramsès II, Néfertari. (Voir Égypte, les Reines, Isis-Nofret I).   ISIS-NOFRET  II   Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la 5e fille de Ramsès II (1279-1213) et la deuxième que lui donne la Reine Isis-Nofret I. Quelques spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, la donnent comme la fille de Khâemouaset, son frère, mais la famille de Ramsès II comptant un grand nombre d’Isis-Nofret il y a peut-être confusion. On ne sait pas grand chose de cette Reine qui épouse son frère (ou oncle donc), le Pharaon Mérenptah (1213-1203).  (Voir Égypte, les Reines, Isis-Nofret II).  ISIS-NOFRET  Elle fut une Princesse d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la fille de Khâemouaset et Setna II et la petite-fille de Ramsès II (1279-1213).  ISIS-NOFRET  Elle fut une Princesse d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la fille de Mérenptah (1213-1203) et d’Isis-Nofret II. Il faut noter que cette filiation n’est donnée que par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton.
 
ISKAR-DAMU  voir ISH’AR-DAMU.
 
ISMAËL  Fils d’Abraham et de sa servante Hagar (ou Agar). Ses descendants les Ismaélites s’établirent entre l’Égypte et le golfe Persique et un grand nombre de tribus du Nord, prétendaient descendre de lui. Il eut deux enfants : Nebayot et Mahalath qui épousa Ésaü.
 
ISME-DAGAN  ou  Ishme-Dagan  ou  Ishmedagan  ou  Išme-Dagān  Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk et d’Oumma de 1954 à 1935 ou 1953 à 1935 ou 1953 à 1934 ou 1889 à 1871 av.J.C. Il fut le fils d’Iddin-Dagan à qui il succéda. Il eut le titre de : “Roi puissant, Roi d’Isin, Roi du Sumer et d’Akkad“. Il fut aussi “Prêtre d’Ourouk” et “Pourvoyeur de Nippur“. Son règne marque l’apogée d’Isin aussi bien en terme de prospérité que de créations littéraires. Il exerça une domination sécuritaire sur le Sud de la Mésopotamie. On sait également qu’il ordonna un renforcement des murs de protection d’Isin. Il fut aussi actif en politique intérieure, notamment en refondant la législation sociale, mais ces textes n’ont jusqu’ici pas été retrouvé. Lipit-Ishtar, qui lui succéda, fut peut-être son fils.
 
ISME-DAGAN  ou  Ishme-Dagan  ou  Išme-Dagan  ou  Ischme-Dagan   Roi de Mari de la dynastie Shakkanakku de vers 2200 à vers 2180.
 
ISME-DAGAN  ou  Ishme-Dagan  ou  Išme-Dagan  ou  Ischme-Dagan   Nom de 2 Empereurs d’Assyrie.  ISME-DAGAN  I  Empereur d’Assyrie de la Ière dynastie de 1782 à 1751 ou 1780 à 1741 ou 1778 à 1744 ou 1775 à 1741 ou 1775 à 1736 ou 1714 à 1680 av.J.C, fils de Shamshi-Adad I. Son père lui confia Ekallāté avec la gestion des provinces orientales et également le titre de vice-Roi. Il eut en charge de combattre les tribus Turukum (ou Turukkû ou Turukkäer, tribu du Nord du Zagros), mais aussi le Roi Shirukduh (ou Shiruktuh ou Sirukdukh ou Siruk-Tuh, 1792-1772) d’Élam et celui d’Eshnunna, Dadusha (ou Dāduša, 1788-1780). Dans un premier temps Dadusha fut obligé de reculer à la hauteur du Moyen-Euphrate. Isme-Dagan I en effet pénétra dans la vallée de la Diyala, puis remonta vers le Nord et pilla Arrapha et détruisit les riches récoltes de la région. Il prit les villes du pays d’Erbil (ou Urbel) et installa des garnisons partout. Les Turukum profitèrent de l’occasion pour se mettre en guerre. Dans le même temps Dadusha contre-attaqua victorieusement. Après ce conflit, les deux adversaires signèrent la paix et devinrent alliés. Dadusha envoya même des renforts à Shamshi-Adad I lorsque celui-ci fut en guerre contre le royaume d’Alep révolté. Il se révéla un Roi porté sur l’action militaire, mais une fois son père mort, il s’avéra incapable de maintenir l’Empire de celui-ci. Il parvint néanmoins à garder Ekallāté, tandis que son frère Iamash-Adad disparut et fut tué. Le trône de Mari fut usurpé par Ishar-Lim, Gouverneur de la province Assyrienne du haut-Khābūr (ou Habur) pour le compte de Iamash-Adad. Le Roi d’Alep, Yarim-Lim I apporta alors son soutien à Zimri-Lim (1775-1761/60), fils de Yahdun-Lim, descendant de la famille régnante de Mari pour reprendre le trône de la ville. Isme-Dagan I fut incapable de restaurer la puissance de son royaume malgré de nombreuses tentatives. Quand les Élamites prirent Ekallāté, vers 1765, il se réfugia auprès du Roi de Babylone, Hammourabi (1792-1750), qui l’aida à remonter sur le trône et à reprendre la cité d’Assur. Dès lors, Ekallāté et l’Assyrie devinrent vassales du Roi de Babylone. À sa mort, son fils Mut-Assur (ou Mut-Ashkur, 1741-v.1720) lui succéda.  ISME-DAGAN  II  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1580 à 1564 ou 1579 à 1562 ou 1561 à 1545 ou 1560 à 1545 ou 1531 à 1516. Fils de Shamshi-Adad II. la Chronique Royale Assyrienne, nous dit qu’il gouverna pendant seize ans. Il fut succédé par son neveu Shamshi-Adad III. Il eut un enfant Assur-Nirâri I ("Empereur", 1529-1503).
 
ISME-SAMAS  ou  Ishme-Shamash  ou  Ischme-Schamasch  Roi de Kish de la Ve dynastie en 2334 av.J.C, vassal d’Akkad. Il batailla le pouvoir avec trois autres prétendants.
 
ISODAMOS  ou  Isodemus  ou  Isodemos   Tyran de Sicyone de ? à vers 601 av.J.C. Il fut le fils d’Aristonymos à qui il succéda avec son frère Myron II. Mais il assassinat ce dernier qui fut remplacé par son autre frère Clisthène. À son tour Clisthène évinça Isodamos et régna seul.
 
ISOU  Pharaon de la VIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
ISRAËL  Un des deux royaumes qui se formèrent à la suite du schisme dans le peuple Hébreu, à la mort de Salomon de 931 à 724 av.J.C. Il fut constitué de dix des douze tribus et compta dix-neuf Rois, la capitale fut Samarie. (Voir Syrie-Palestine, Israël).
 
ISRAËL  Autre Nom de Jacob.
 
ISSACHAR  5e fils de Jacob et de Lia. Il donna son ,nom à l’une des douze tribus d’Israël, dont le territoire s’étendit du Carmel au Jourdain, avec les villes de Bet-Shan et Megiddo. Il eut quatre enfants.
 
ISTAPARIYA  ou  Ištapariya  Reine des Hittites, fille de Zidanta I. Elle épousa le Roi des Hittites Télépinu (ou Telebinu ou Telibinu, v.1525-v.1500).
 
ISTER  ou  Istrie  Voir HISTRIA. (Ville de la mer Noire).
 
ISTRIE  Petit royaume, presqu’île de l’Adriatique, créé par les Vénètes, il est conquis par les Étrusques, puis les Romains au IIe siècle av.J.C, il devint alors une colonie romaine très prospère.
 
ITAKAIET  ou  Itakayt  ou  Ita-Kayt   Nom d’une Reine et d’une ou deux Princesses d’Égypte.   ITAKAIET  I   Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses de Sésostris I (1962-1928). Le Roi aura six enfants mais on ne sait pas qui en sont les mères, il est probable qu’Itakaiet en eut un ou plusieurs avec lui. ITAKAIET  II   Princesse d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut la fille d’Amenemhat II (1928-1895), mais on ignore qui fut sa mère.  ITAKAIET  (III) Princesse d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut la fille de Sésostris II (1895-1878), mais on ignore qui fut sa mère. Il y a peut-être confusion pour cette Princesse avec la précédente.
 
ITA-OUERET  ou  Itaouret  ou  Itawaret  ou  Itaouiret   Princesse et /ou Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut la fille d’Amenemhat II (1895-1878), mais on ignore qui fut sa mère. Une Ita-Ouret est aussi donnée comme une des épouses possible de Sésostris II (1895-1878), donc son frère ou demi-frère. Ita-Oueret fut enterrée dans le complexe funéraire d’Amenemhat II, mais on connait aussi une sépulture, à El-Lahun (En arabe اللاهون al-Lāhūn, souvent écrit Illahoun), village dans le Fayoum où se trouve le complexe funéraire de Sésostris II, où une Ita-Ouret fut enterrée avec Sithathor-Iounet (ou Sithathor Younet) qui fut peut-être sa fille. On ne lui connait qu’un titre : Fille du Roi, Unie à la couronne blanche (S3T-nswt Xnmt-nfr-HDjt).
 
ITCHAOUY  Voir LICHT.
 
ITÊR-PISHA  ou  Itêr-piša  ou  Iter-pisha  ou Iterpisha  ou  Iter-pīša  Roi d’Isin de 1836 à 1830 ou 1834 à 1831 ou 1834 à 1830 ou 1833 à 1831 ou 1771 à 1768 av.J.C. On ignore son origine, il succéda à Zambiya (ou Zambija ou Zambīia). La Liste des Rois Sumériens nous dit que “Le divin Iter-Pisha” régna pendant 4 ans. Celle des Rois d’Ur-Isin, donne un règne de seulement 3 ans. Il fut suivi par Our-Dukuga (ou Ur-Dukuga).
 
ITÉTI  Voir HORUS DJER.
 
ITÉTIOU  ou  Ita  Voir DJET OUADJI.
 
ITHANYRAS  Roi de Cyrène en 456 av.J.C. Il aida, avec son père Inaros les Égyptiens à résister à l’invasion des Perses.

 

ITHOBAAL  ou  Ethba’al  ou  Ethbaal  ou  Ittobaal   Roi de Byblos vers 980 av.J.C, fils d’Ahiram. Il eut un enfant Yahimelek (ou Yehawmelek ou Yehaoumelek ou Yahimilki) qui lui succéda.
 
ITHOBAAL ou  Ethba’al  ou  Ethbaal ou  Ittobaal  Nom de 4 Rois de Tyr.  ITHOBAAL  I  Roi de Tyr de 896 à 863 ou 887 à 856 ou 878 à 847 av.J.C. Prêtre d’Astarté, il prit le trône après avoir assassiné Phelles (897-896), mais fidèle à la politique d’alliance avec les royaumes de Juda et d’Israël, il maria sa fille Jézabel avec le Roi d’Israël Achab (873-852). Au cours de son règne, Tyr étendit son pouvoir sur le continent, ce qui augmenta l’ensemble de son territoire sur la Phénicie dans le Nord, jusqu’à Beyrouth et même une partie de l’île de Chypre. Son fils Baal-Ezer II lui succéda.  (Voir Syrie-Palestine, Tyr, Ithobaal I).  ITHOBAAL  II  ou Toubaalou  Roi de Tyr de 750 à 740 ou 750 à 739 av.J.C, dont on ne sait rien juste qu’après une campagne victorieuse, en 743/742, l’Empereur Assyrien Teglath-Phalasar III reçut un tribut d’un Roi de Tyr dont le nom est perdu mais qui était encore son vassal “Toubaalou” c’est-à-dire Ithobaal II ?.  ITHOBAAL  III  Roi de Tyr de 597 à 574 ou 591 à 573 ou 590 à 573 ou 586 à 574 av.J.C. Après la chute de la capitale Assyrienne Ninive en 612, la Mésopotamie passa sous la domination des Rois de Babylone. Sous le règne d’Ithobaal III, un de ceux-ci, Nabuchodonosor II (605-562), en 588 assiégea Tyr. Ce siège dura pendant 13 ans, mais sans succès pour le Babylonien. Quelques hypothèses présument qu’une sorte de compromis fut signé entre les Tyriens et les Babyloniens au terme duquel Tyr, en 574, conserva une certaine autonomie. Ithobaal III fut enregistré par Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) comme Roi sur la liste des souverains de Tyr au moment de la première chute de Jérusalem. Il fut succéda par Baal II.  ITHOBAAL  IV  “Roi” de Tyr vers 530 av.J.C. Il est le fils supposé d’Hiram III à qui il succéda. Pour beaucoup la royauté de Tyr s’arrête avec son père puisqu’ensuite sous domination des Perses, donc, si il régna, il n’est pas certain qu’il eut le titre de Roi ?. Il est uniquement connu par une inscription sur un petit navire votif en malachite qui évoque les Sidoniens.
 
ITHOBAAL  ou  Eth-BaʾaL ab  ou  Ethba’al  ou  Ethbaal  ou  Ittobaal   Souverain de Sidon de 694 à vers 690 av.J.C. Il fut placé sur le trône de Sidon par l’Empereur Assyrien Sennachérib (705-681), après que ce dernier est prit les villes et mit en fuite le Roi Lulle (729-694). Il fut suivi par Abdi-Milkutti (ou Abdi-Milki ou Abdi-Milkuti).
 
ITTI-ILI-NEBI  Roi d’Isin et du Pays de la mer vers 1670 av.J.C.  
 
ITTI-MARDUK-BALATU Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1139 à 1131 av.J.C.  
 
ITUR-ADDU Roi d’Alalah vers 1350 av.J.C.  
 
ITY  Pharaon de la VIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
IUNYT  Voir LATOPOLIS.
 
IYBKHENETRÊ  ou  Horus Geregtaouifi  Souverain local sous la XIe dynastie. (Voir Égypte).
 
IYTENOU  Pharaon de la VIIIe dynastie. (Voir Égypte).

 

 

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