Quelques
Reines importantes
 

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   Henoutimrê   {La souveraine qui est pareille à Rê}

 
Ses titres : {Princesse héréditaire (iryt-pat) ; Grande des éloges (wrt-hzwt-watit) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f) ; Grande Épouse Royale (HmT-nswt wrT) ; Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt Smaw mHw) ; Fille du Roi (sAt-nswt) ; Fille du Roi de son corps sa bien-aimée (sAt-nswt – Xt.f meryt.f)}.

 

   Henoutimrê (ou Hénoutmirê ou Henutmire ou Hénouetmirê – @nw.t-mj-Ra) est une Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Il y a un grand débat sur cette Henoutimrê. Pour certains, elle fut peut-être la 8e fille (on trouve aussi selon les sources la 15e fille) du Pharaon Ramsès II (1279-1213). Il est aussi avancé qu’elle serait peut-être née de la Reine Méritamon, ce qui en ferait, dans ce cas, la petite-fille de ce souverain. Elle fut une des Grandes Épouses Royales, de son père (ou grand-père donc) auquel elle fut mariée vers l’an 34 (ou 38) du règne, à l’âge de seize ans.
 
  Pour des raisons encore inconnues à ce jour Henoutimrê n’apparaît pas dans les listes des filles de Ramsès II. Ce qui est normal dans le cas où sa mère serait Méritamon. On a longtemps aussi cru, peut-être à tort, qu’elle fut la fille de Séthi I (1294-1279) et de la Reine Mouttouya (ou Touy ou Touya), donc la sœur de Ramsès II, idée aujourd’hui abandonnée par la grande majorité des spécialistes.


 

Représentation d’Henoutimrê
sur une statue de Ramsès II

 
   Cette théorie était basée sur une statue de la Reine Mouttouya, aujourd’hui au musée du Vatican. La statue montre Mouttouya avec Henoutimrê. De là, il fut supposé qu’elles étaient mère et fille. Toutefois, elle n’est nulle part mentionnée comme Sœur du Roi (snt-nswt), un titre dont la Princesse Tiâ I (Sœur de Ramsès II) fut gratifiée. Il est donc difficile d’affirmer avec certitude si elle était une jeune sœur ou une fille ou une petite-fille de Ramsès II. Il faut souligner que depuis peu on penche sur le fait qu’il y ait eu deux femmes avec ce nom.
 
   Plusieurs sources indiquent l’existence d’Henoutimrê fille/épouse :
Sur un côté d’une statue de Ramsès II, en porte-enseigne, exposée au musée Gréco-romain d’Alexandrie, elle apparaît avec comme inscription (n(y) ht=f, mr(yt)=f, hm.t n(y)-sw.t wr.t hnw.t-mj-R) "De sa chair, sa bien-aimée, la Grande Épouse Royale Henoutimrê" et elle porte l’uraeus.
Elle est indiquée aussi sur les statues de Ramsès II d’Aboukir et d’Héliopolis.
Sur un colosse à Hermopolis Magma elle est représentée avec la Princesse-Reine Bentanat I. Toutes deux ont les titres de "Princesse héréditaire, Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte, Fille du Roi, Grande Épouse Royale".
Sur une statue de la Reine Mouttouya.
Enfin sur l’extérieur du sarcophage trouvé à Médinet Habou, aujourd’hui au musée du Caire. Elle y est nommée "Fille du Roi" et peut-être "Epouse du Roi" cette dernière inscription semble être difficile à lire ?.
 
   Henoutimrê mourut autour de l’an 40 du règne de son père et fut enterrée dans le tombeau QV75 de la vallée des Reines. Sa tombe fut pillée dans l’antiquité. Son sarcophage de granit fut ensuite réutilisé pour l’enterrement du Grand Prêtre d’Amon, Harsiesi I (874-860). Il est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire (JE 60137). Dans le papyrus Salt, Paneb, un chef de chantier de Deir el-Médineh, est accusé d’être entré dans le tombeau de la Reine et d’y avoir volé des objets qui furent, plus tard retrouvés à son domicile.
 
   Certains égyptologues avancent qu’Henoutimrê aurait eu une fille avec Ramsès II :

Takhat I (ou Tachat ou Tahat – ¦AHAt), qui est donnée par quelques spécialistes comme une des épouses de son "frère" Mérenptah, mais par d’autres, comme Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, comme une épouse de Séthi II (1203-1194). Elle serait peut-être la mère d’Amenmes (1203-1199).
 
   Pour plus de détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Hourig Sourouzian :
Henout-mi-Rê, fille de Ramsès II et Grande épouse du roi, pp : 365-371, ASAE 69, Le Caire, 1983.
Kenneth Anderson Kitchen :
– Ramesside inscriptions, translations, Volume II, Ramesses II, royal inscriptions, Oxford-Blackwell, 1996.
Christian Leblanc :
L’identification de la tombe de Henout-mi-Rê, fille de Ramsès II et grande épouse royale, pp : 131-146, BIFAO 88, Le Caire, Janvier 1988.
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the Queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008.

 

 

   Henouttaoui I {Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres}

 
Ses titres :  {Fille du Roi (sAt-nswt) ; Souveraine du harem d’Amon (wrt-khnrt-n-imnw) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ; Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt-Smaw-mHw) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Mère du Grand Prêtre d’Amon ; Fille du Roi (sAt-nswt) Chanteuse d’Amon (Smayt-nt-imn)}.
 

  Henouttaoui I (ou Henouttaouy ou Duathathor-Henttaouy ou Henntawy ou Henuttawy – @nw.t-t3wi) est une Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Son origine est encore débattue, en fonction des spécialistes, elle fut soit, une fille de Ramsès XI (1099-1069) par la Reine Tentamon, soit une fille de Smendès I (1070/69-1043) premier souverain de la XXIe dynastie. Toutefois il faut souligner que la première option est celle qui remporte la plus grande adhésion.
 


 

Dessin d’une
représentation de la Reine
– Karl Richard Lepsius

   La vie de cette Reine, comme beaucoup à cette époque, nous est mal connue. Elle épousa le Grand Prêtre d’Amon et Pharaon Pinedjem I (1070-1032), mais on ignore à quelle date de son règne, ou si elle fut son épouse avant sa prise de fonction en tant que Pharaon. Pour beaucoup de spécialistes cette dernière idée est à envisager car elle est mentionnée sur un calice trouvé à Tanis datant d’avant l’accession au trône de son mari. Elle est aussi mentionnée sur un linteau de porte et sur un relief dans le temple Khonsou de Karnak. Sur ce dernier elle est indiquée comme Reine, avec son nom écrit dans un cartouche. On retrouve aussi sa trace sur une stèle à Coptos, dans le temple de Mout à Karnak et sur plusieurs objets découverts dans la tombe de son fils à Tanis. Enfin on trouve une représentation de la Reine sur la façade du temple de Khonsou à Karnak.
 
   Sa momie fut retrouvée dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el Bahari. Elle se trouve aujourd’hui au musée Égyptien du Caire. Les embaumeurs l’avaient emballé avec un mélange de sciure et de résine pour lui donner une apparence plus vivante. La peau a malheureusement craquée à cause de ce processus. C’est en 1974 que le Docteur Nasri Iskander l’a restauré dans sa forme originelle. Son étude aux rayons X a révélé la présence de plusieurs amulettes encore dans les enveloppes.
 
   La momie fut retrouvée dans un double jeu de cercueils (CG61026) dont l’externe avait perdu son couvercle. Les parties dorées des deux cercueils avaient été détériorées, mais les images sacrées étaient encore intactes. Le cercueil intérieur avait également conservé ses inscriptions. La momie de la Reine fut mise au jour avec deux boîtes d’oushebti, une figure d’Osiris, un papyrus, et des vases canopes.
 
   Henouttaoui I donna cinq ou six enfants à Pinedjem I :
 
  Trois filles :
Maâtkarê (MAat-kA-ra) “Maât est le ka de Rê”, qui fut la première Princesse royale à prendre la fonction de Divine Adoratrice d’Amon de 1050 à 1030.
Moutnedjemet (ou Mutnedjmet ou Mutnodjemet ou Moutnedjémer – Mwt-nDmt) "La Déesse Mout est la douce [l’agréable]" qui épousa son frère Psousennès I.
Henouttaoui (ou Henouttaouy ou Henntawy ou Henuttawy – @nw.t-t3wi), qui est donnée par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Elle est représentée dans le temple de Louxor avec son père et ses deux sœurs, Maâtkarê et Moutnedjemet. Ses titres montrent qu’elle fut Chanteuse d’Amon et Flûtiste de Mout.
 
  Deux ou trois fils :
Psousennès I (ou Pasebakhaienniout Mériamon – pA-sbA-xAi-n-niwt mri-imn) “L’étoile apparaît dans la cité, Aimé d’Amon” qui succéda à son père comme Pharaon de 1043 (1039) à 991.
Masaharta, (mshrt) qui n’est donné que par quelques spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley. Il succéda à son père à la charge de Grands Prêtres d’Amon à Thèbes en 1054 lorsque celui-ci se proclama Pharaon.
Menkhéperrê (mn-xpr-ra) “La Manifestation de Rê demeure” qui succéda à ses deux demi-frères à la charge de Grands Prêtres d’Amon à Thèbes de 1045 à 992.
 
   Pour plus de détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the Queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtree, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008.

 

 

   Hetephernebty I {Le visage des Deux Dames est satisfait}

 
Ses titres :  {Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) ; Grande [Dame] au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus (mAAt-hrw) ; Fille du Roi (sAt-nswt)}.
 

Fragment de bas-relief représentant la Reine et ses filles, trouvé à Héliopolis – Musée du Caire

   Hetephernebty I (ou Hetephernebti ou Hétephernebty ou Hotepphirnebty – @tp Hr nb.tj) est une Reine d’Égypte de la IIIe dynastie (2828-2647). Elle fut la fille du Roi Khâsekhemoui et de la Reine Nimaâthâpy I (ou Nimaâthepou). On sait très peu de chose sur cette Reine. Elle épousa son frère le Roi Djoser (2628-2609). Elle est citée sur des centaines de stèles destinées à fixer les limites du complexe pyramidal de son époux à Saqqarah.  

  Elle donna deux filles à Djoser : Hetephernebty II et Inetkaes (ou Intkaes), dont quelques égyptologues pensent qu’elle ne serait pas de Djoser, mais d’un premier mariage de la Reine. Les preuves matérielles qui permettraient de confirmer cette théorie sont, à ce jour, toujours inexistantes. Le document le plus explicite sur la famille du Roi est un fragment de bas-relief trouvé à Héliopolis, qui est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire. Il montre le Roi assis sur son trône avec à côté de sa jambe deux femmes debout en miniature, son épouse et sa fille ?. Elles sont vêtues avec grande simplicité, sans aucun signe d’une quelconque appartenance à la royauté, mais une inscription semble d’après quelques spécialistes les désigner comme étant Inetkaes et Hetephernebty.
 
   Cependant une troisième personne de sexe féminin se trouve derrière la jambe du Roi et lui tient la cheville avec son bras gauche tendu. L’inscription la désignant est mal conservée. Ann Macy Roth, lit le nom Niânkh-Hator et pense qu’il s’agit là d’une représentation d’une troisième fille du Roi. Sa proposition ne rencontre toutefois pas grande approbation dans le monde scientifique. Il pourrait aussi s’agir de Nimaâthâpy I la mère du Roi ?
 
   On ne connait pas non plus avec certitude le lieu de sépulture de la Reine, il se situe sûrement à Saqqarah dans le complexe pyramidal de son époux, car on sait que les cinq premières galeries des 11 puits du côté oriental de sa pyramide à degrés, furent construits pour les membres de la famille du Roi et elles sont dotées d’au moins six sarcophages de pierre. Les sépultures furent pillées dans l’antiquité, mais dans l’une des chambres funéraires aménagée dans la galerie de l’arrivée du puits III, James Edward Quibell au début du 20ème siècle a découvert plusieurs os d’une jeune femme, dont un os du bassin, qu’il croyait être une Princesse. En 1989, une datation de ceux-ci au radiocarbone a été faite. Les résultats ont montré qu’il s’agissait bien d’une jeune femme de 16 à 17 ans, mais pas de l’époque de Djoser.
 
   Pour plus de détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Silke Roth :
Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2001.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the Queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008.

 

 

   Iâh-Hotep III

{Le Dieu-lune (Iâh)
est satisfait} ou
{La paix du Dieu-lune (Iâh)}

Ses titres : {Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Divine Épouse d’Amon (HmT-nTr n aImn) ; Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt)}.

   Iâh-Hotep III (ou Ahhotep III – JaH Htp) est une Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Selon de nombreux spécialistes, elle fut la sœur et une des épouses d’Amenhotep I (1525/24-1504), fille d’Ahmès I (ou Ahmôsis) et de la Reine Ahmès-Néfertari I. Certains égyptologues pensent qu’il y a confusion avec la Iâh-Hotep II épouse de Kamosé (1553-1550). D’autres, comme Nicolas Grimal et Claude Vandersleyen (qui s’est rétracté par la suite) confirment cette Iâh-Hotep III comme épouse d’Amenhotep I. Cette thèse remporte le plus grand consensus aujourd’hui, bien qu’il existe, selon Edward Bleiberg, des arguments contre cette relation. Il y a aussi une autre théorie selon laquelle elle aurait peut-être été la grand-mère d’Amenhotep I ?, dans ce cas il y a sûrement confusion avec Iâh-Hotep I. Le débat reste ouvert…
 
   Il est cependant pratiquement certain aujourd’hui qu’étant donné que la Reine Ahmès-Méritamon ne lui donna pas de fils, Amenhotep I se soit remarié avec une Iâh-Hotep. Celle-ci est cité dans la stèle de Karès, datée de l’an 10 de ce Roi et il est difficile de penser qu’il s’agit de Iâh-Hotep II, qui selon Christian Leblanc serait morte au plus tard vers l’an 22 d’Ahmès I (1549-1525-24). L’ambiguïté de cette union est loin d’être levée puisque dans une scène de la tombe de l’époque Ramesside (TT.A.18) d’Aménémopet (ou Amenemipet), "Prophète d’Amon-Rê" et "Chef des scribes du domaine divin" une Reine qui porte justement ce nom est figurée avec Amenhotep I. Certains spécialistes pensent qu’il ne faut pas voir là une Iâh-Hotep III, mais un hommage rendu à Iâh-Hotep II divinisée. Cet argument ne semble pas tenir puisque dans les titres rattachés à cette Iâh-Hotep, relevés à l’époque par Ippolito Rosellini (La tombe est depuis perdue), celui de "Grand-mère du Roi" ne figure pas alors que le sont ceux de "Divine Épouse d’Amon" et Grande Épouse Royale ?.
 
   Selon Grimal, entre autres, Iâh-Hotep III donna un fils à Amenhotep I :

Aménémès (ou Amenemhat), qui mourut en bas âge et dont les restes furent retrouvés dans la cachette de Deir el-Bahari.

 
   Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Michel Gitton :
Les divines épouses de la XVIIIe dynastie, Centre de recherches d’histoire ancienne, Annales littéraires de l’université de Besançon, Les Belles-Lettres, Paris, 1984 et 1989. Jean-Claude Goyon et Mohamed A.El-Bialy :
Les Reines et Princesses de la XVIIIe dynastie a Thèbes-Ouest, Atelier national de reproduction des thèses, Lille, 2005.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Alfred Grimm et Sylvia Schoske :
Im zeichen des mondes, Ägypten zu beginn des neuen reiches, Staatliche Sammlung Ägyptischer Kunst, München, 1999.
Christian Leblanc :
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Gay Robins :
Ahhotpe I, II and III, GM 56, Göttingen, 1982.

 

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