Quelques
Reines importantes
 

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   Khekeretnebty

 
Ses titres : {Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande [Dame] au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ; Fille du Dieu (sAT-ntr) ; Prêtresse de Thot (Hmt-nTr DHwty) ; Prêtresse de Tjasep [Tjazepef] (Hmt-nTr TA-sp) ; Fille du Roi de son corps sa bien-aimée (sAT nswt nt Xt.f mrt.f)}.
 

   Khekeretnebty (ou Khâmerernebty IV ou Khekeretnebti ou Kekheretnebti) est une Princesse d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut la fille du Roi Djedkarê Isési (2389-2357) et probablement de la Reine Meresânkh IV. On ignore le nom de son époux, mais elle eut une fille du nom de Tisethor. Khekeretnebty est surtout connue par sa sépulture, un mastaba édifié dans la nécropole royale d’Abousir au Sud-est du temple funéraire de Niouserrê Ini. Il fut construit en pierre calcaire et en briques crues et à des dimensions de 19 m x 15 m. On y pénètre par un seul accès placé comme pour tous les mastabas sur sa face Est. Cette entrée donne sur un ensemble de salles disposées en enfilade.
 
   On y trouve une chapelle centrale qui sert de vestibule et débouche au Sud sur la chapelle de culte où se trouve la fausse-porte, ainsi qu’un serdab qui contenait la statue funéraire de la Princesse. Au Nord se trouve la chapelle de culte et la stèle fausse-porte de la Princesse Tisethor. Derrière cet ensemble de pièces accessibles pour rendre le culte funéraire se trouvent les puits aboutissant aux deux chambres funéraires des défuntes. La chambre funéraire de Tisethor fut largement pillée, alors que celle de Khekeretnebty fut partiellement protégée par l’effondrement du plafond de la chambre, suite à la percée pratiquée par les pilleurs de tombe de l’antiquité. Compte tenu du décès jeune de ses occupantes la décoration du tombeau qui fut laissée inachevée.
 
   Une partie du viatique funéraire de la Princesse a ainsi été préservé, dont : Les quatre vases canopes en calcaire, un ensemble de vaisselle votive en cuivre et en albâtre, des ustensiles en cuivre destinés au rite de "l’ouverture de la bouche", une tablette aux sept huiles sacrées, un appui-tête en albâtre, une table d’offrande en bois ainsi que des céramiques destinées à recevoir les offrandes alimentaires. Outre ces éléments du mobilier funéraire, les fouilles ont également mis au jour les restes humains des deux Princesses. Leur étude anthropologique a confirmé qu’il s’agissait bien d’une mère et d’une fille, l’une étant âgée entre 30 et 35 ans au moment de sa mort, la seconde ayant à peine atteint l’âge de la puberté. Les causes de ces deux décès n’ont pu être établis.
 
   Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.

 

 

   Khentkaous I
 

Ses titres : {Mère du Roi (mwt-nswt) ; Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-bity) ou Mère des deux Rois de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti)}.

   Khentkaous I (ou Khentkawes ou Khenet-Kaous ou Khentykaous ou Chentkaus – #nt kAw=s) est une Reine d’Égypte de la IVe dynastie et Ve dynastie. Elle fut la fille du Roi Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472), mais les spécialistes sont indécis sur sa mère, peut-être Rekhetrê (Qui elle même serait une fille de Khafrê (ou Khéphren, mais on ne connait pas non plus le nom de sa mère). Elle occupa une place importante entre les deux dynasties, mais il y a une polémique entre les égyptologues sur son histoire. Celle-ci se confond d’ailleurs à plusieurs reprises, surtout en ce qui concerne le Roi Ouserkaf (2465-2458, Ve dynastie), avec celle de la Reine Néferhétepès. Il y a deux grandes idées avancées :


 

Deux vues différentes du
tombeau de la Reine à Guizèh

 
Soit elle fut l’épouse de son demi-frère (ou frère) le Roi Shepseskaf (2472-2467), comme le pense Iorwerth Eiddon Stephen Edwards, celui-ci ayant une autre épouse, Bounéfer qui lui donna un fils le futur Roi Djédefptah (ou Ptahdjedef, 2467-2465). Khentkaous I, elle, lui donne aussi un fils le futur Roi Ouserkaf. C’est cette proposition qui aujourd’hui remporte le grand suffrage. Il faut aussi signaler à ce niveau que Hans Wolfgang Helck considère que Khentkaous I est la mère de Djédefptah.
 
Soit, comme le pense Selim Hassan, elle ne fut pas la mère, mais l’épouse du Roi Ouserkaf, place qui est aussi attribuée à Néferhétepès (Idée généralement retenue depuis peu), et qu’elle eut deux autres fils : Sahourê (Roi, 2458-2446) et Néferirkarê I Kakaï (Roi, 2446-2438), ce qui provoqua des querelles de succession à la fin de la IVe et au début de la Ve dynastie. Toutefois, il est difficile d’identifier ces Rois avec Khentkaous I car il était de tradition que la femme royale soit enterrée près de son mari. Hors Ouserkaf fut enterrée à Saqqarah, Shepseskaf fut enterré à Saqqarah Sud dans son unique Mastaba et Khentkaous I fut enterrée à Guizèh.
 
   Sa titulature est étrange, mw.t nsw-bi.tj (Mout Nesou-Bity) ou nsw-bi.tj (Nesou-Bity) et vient renforcer le doute puisqu’elle peut être traduit de deux manières différentes : "Mère des deux Rois de Haute et Basse-Égypte" ou " Roi de Haute et Basse-Égypte, Mère du Roi de haute et Basse-Égypte". Si l’on accepte la première lecture, on se trouve face à la mère de deux Rois qui à l’évidence ont régné successivement. Cette interprétation qui propose qu’elle fut la mère de deux Rois peut être rapprochée de celle enregistrée sur le papyrus Westcar. Celui-ci suggère que les trois premiers Rois de la Ve dynastie aient été des frères. Cette version peut, en partie, être basée sur une certaine réalité.
 
   La deuxième traduction, soutenue notamment par Selim Hassan, suggère qu’à un moment, Khentkaous I assume pendant un temps la souveraineté du pays de manière autonome, en tant que souveraine ou Régente de l’un de ses fils et qu’elle ait pris le titre de Roi. Elle pourrait dans ce cas être le Roi "Thamphthis" que Manéthon a enregistré en tant que dernier souverain de la IVe dynastie. La modification de son image sur la porte de granit de sa pyramide constitue un argument en faveur de la seconde lecture.


 

Le tombeau reconstitué dans
sa structure originelle

 
   D’autres spécialistes, comme Wilfried Seipel et Schlögl Alexander Hermann, affirment aussi que Thamphthis et Khentkaous I sont identiques. Ils appuient cette hypothèse sur des représentations de Khentkaous I attestées dans son temple funéraire, la représentant en monarque régnant avec le Némès, la barbe postiche de cérémonie et l’uraeus sur son front. D’après eux, son règne, même mineur, comme dirigeant et fondateur d’une nouvelle dynastie expliquerait le culte inhabituellement long à la mort à cette Reine. Le problème est que le nom de Khentkaous I, présenté comme un Roi régnant dans un cartouche ou un Sérekh n’apparait nulle part.


   Les dernières découvertes montrent que ce serait la Reine Néferhétepès qui serait probablement la mère de Sahourê et Néferirkarê I Kakaï et que le père de ces derniers, Ouserkaf eut un troisième fils, Shepseskarê (2438-2431) avec une autre épouse. Si ce n’est pas correct, il faut alors que Khentkaous I ait survécu au moins jusqu’au début du règne de Néferirkarê I Kakaï pour qu’elle puisse être appelée :"Mère de deux Rois de Haute et Basse-Égypte". Aujourd’hui aucune des propositions ne peut être donnée comme certaine, la majorité des spécialistes qui penchait pour que Khentkaous I ait été la mère des deux Rois Sahourê et Néferirkarê I Kakaï se reporte maintenant sur Néferhétepès.
 
   C’est peut-être du fait de cette confusion que celle-ci a longtemps été assimilée à la Reine Khentkaous II. En attendant de nouvelle preuve il convient de retenir pour l’instant qu’elle fut la mère du Roi Ouserkaf.  Khentkaous I n’a pas été enterrée dans la pyramide de la Reine qui est reliée au complexe funéraire d’Ouserkaf à Saqqarah, on sait aujourd’hui que c’est Néferhétepès qui fut la propriétaire de ce complexe, mais dans un tombeau séparé à Guizèh, à côté de la chaussée du complexe de Menkaourê. Son tombeau n’est ni une pyramide ni un mastaba, mais il a la forme d’un énorme tombeau-sarcophage (Semblable à celui de Shepseskaf à Saqqarah). Il a au début été qualifié de "quatrième pyramide inachevée" puis les spécialistes on compris qu’il s’agissait d’un autre concept de complexe funéraire.
 
   Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Vito Maragioglio, Céleste Ambrogio Rinaldi et Ernest Howell :
L’Architettura delle piramidi Menfite. / Parte VI, La Grande Fossa di Zauiet el-Aryan, la Piramide di Micerino, il Mastabat Faraun, la Tomba di Khentkaus, Artale, Rapallo Canessa, Torino, 1967.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.

 

 

   Khentkaous II
 

 
Ses titres : {Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande [Dame] au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ou Mère des deux Rois de haute et Basse-Égypte (nswt-bity mwt-nsw-bity) ; Prêtresse de Bapef[y] (Hmt-nTr BA-pf[j]) ; Prêtresse de Tjasep [ou Tjazepef] (Hmt-nTr TA-sp) ; Surveillante des équarrisseuses de la maison de l’acacia (xrpt sSmtjw pr imAt) ; Servante d’Horus (kht-@r) ; Intime d’Horus (tist @r) ; Fille du Dieu (sAT-ntr)}.

 


 

Un relief trouvé dans le temple
funéraire de Khentkaous II qui
la montre avec l’uræus – Abousir

   Khentkaous II (ou Khentkawes ou Khenet-Kaous ou Khentykaous ou Chentkaus – £nt kAw=s) est une Reine d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Néferirkarê I Kakaï (Roi, 2446-2438). Ce dernier mourut prématurément et Khentkaous II assura la régence pendant la minorité de ses deux fils qui vont se succéder sur le trône de leur père. Elle prendra un telle importance qu’un culte lui sera rendu après sa mort. Elle eut la même titulature que la Reine Khentkaous I, c’est une des raisons qui ont fait que pendant très longtemps Khentkaous II fut assimilée à celle-ci. Cette erreur est dissipée depuis les découvertes récentes faite sur le site d’Abousir.
 
   Comme pour Khentkaous I, les spécialistes sont presque unanimes pour la traduction de la titulature en "Mère de deux Rois de l’Égypte supérieure et inférieure" étant donné que Khentkaous II est bien la mère de deux Rois. Cependant elle pourrait donner lieu à deux interprétations : mw.t nsw-bi.tj nsw-bi.tj Mère de deux Rois de Haute et Basse-Égypte ou Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte. De ce fait elle fut assimilée à Khentkaous I, mais les études récentes menées par l’équipe Tchèque qui fouille le site d’Abousir, permettent clairement d’écarter cette hypothèse et donnent plus de sens à l’interprétation de cette titulature.
 
   Son complexe funéraire complet, qui se situe non loin du complexe funéraire de son époux et de celui son premier fils Néferefrê (2431-2430), comprend : Une pyramide, une pyramide satellite et un temple funéraire. Il se trouve à Abousir. Il fut découvert en 1976 par Miroslav Verner. Son équipe y a dégagé des fragments du sarcophage en granit de Khentkaous II et une partie des archives du temple inscrite sur des papyri qui indiquent que le culte de la Reine fut célébré pendant près de trois siècles.
 
   Khentkaous II eut deux enfants avec Néferirkarê I Kakaï :
• Deux fils, qui seront tous les deux Rois, Néferefrê (2431-2430) et Niouserrê Ini (2430-2399).
 
  Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.

 

 

   Khouit II  

Ses titres : {Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande [Dame] au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Compagne d’Horus (Smrt @r).  

   Khouit II (ou Chuit ou Khuit – #wj.t) est une Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Téti I (2321-2291). Les spécialistes pensent aux vues des dernières découvertes faites à leur sujet qu’ils furent victime d’un complot, ce qui expliquerait pourquoi Tétiânkh Khem ne succéda pas à son père et que l’on perd toutes traces de sa mère. Ce complot fut rapporté par Manéthon qui nous dit que Téti I mourut assassiné, soit par ses gardes du corps, soit par des eunuques, peut-être au profit de "l’usurpateur" Ouserkarê. Certains égyptologues, dont Peter Jánosi, donnent d’ailleurs Khouit II comme la mère d’Ouserkarê et d’autres comme son épouse. Khouit II semble avoir été, du moins de son vivant, considérée par le Roi comme sa Reine la plus importante. Ceci peut signifier qu’elle fut la mère du successeur de Téti I, cet Ouserkarê, Roi éphémère dont on ne connait ni les héritiers ni la sépulture.
 


 

Représentation des pyramides
de Khoui II et Ipout I

Photo avant retouches – Wikipédia

   Téti I va construire pour la Reine une pyramide au Nord de son complexe funéraire. Cette pyramide possédait son propre temple funéraire, situé devant le mur Est de la pyramide du Roi, dans lequel un culte funéraire lui était rendu. Le temple incluait une chambre avec une fausse porte et un l’autel. Les murs du temple furent décorés et montrent des scènes de porteurs d’offrandes. Certain indices découverts dans ce complexe semblent démontrer que le culte et la mémoire de la Reine se seraient maintenus jusque sous la XIIIe dynastie (v.1783-v.1625).
 
   Cette tombe fut découverte par Victor Loret en février 1897. Le monument, d’une longueur de côté de 21 m., possédait une sous-structure qui se composait d’une chambre funéraire située sur l’axe vertical de la pyramide. À l’Est de la chambre funéraire on trouvait un magasin. On accédait à cette sous-structure par un couloir descendant dans le sol de la cour, devant le milieu de la face Nord de la pyramide.
 
   Malgré un état de ruine complet, le tombeau fut exploré lors de différentes campagnes de fouilles, de 1897 à 1899. Ce fut suite aux fouilles dans les années 1960, dirigée par Vito Maragioglio et Céleste Ambrogio Rinaldi, qu’il fut suggéré pour la première fois que ce fut Khouit II qui fut enterrée dans cette pyramide. C’est aussi lors de cette campagne que les restes de maçonnerie appartenant aux ruines du petit temple funéraire furent mis au jour.
 
   Enfin ce fut lors de nouvelles fouilles, en 1995, dirigées par Zahi Hawass, que ce dernier confirma qu’il s’agissait bien du tombeau de cette Reine. Toutes ses campagnes permirent de dégager peu à peu son monument et d’en comprendre le plan. Les fouilles de 1995, menées par le Conseil Suprême des Antiquités Égyptiennes, ont permis d’identifier l’édifice comme étant une pyramide à faces lisses et non un mastaba comme interprété jusqu’alors. On y a retrouvé dans la chambre funéraire le sarcophage externe de la Reine en granite rouge d’Assouan.
 
   Khouit II donna un ou deux fils à Téti I :

Tétiânkh Khen dont on ne sait rien.
Ouserkarê qui succéda à son père, proposition faite par certains spécialistes, dont Peter Jánosi.

 
  Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Audran Labrousse, Jean-Philippe Lauer et Jean Leclant :
Les Reines de Téti, Khouit et Ipout I. Recherches architecturales, n°1, Dans Hommages à Jean Leclant, IFAO, Le Caire, 1994.
Audran Labrousse et Marc Albouy :
Les pyramides des Reines : Une nouvelle nécropole à Saqqarah, Hazan, Paris, 1999.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.

 

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