Les  nécropoles  :
Deir el-Bahari
 

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La vallée des Rois  –  Les tombes
La vallée des Reines  –  Les tombes
Liste des tombes Thébaines
Deir el-Médineh
Dra Abou el-Naga
El-Assasif
El-Khokha
El-Tarif
Gournet Mourraï
Oumm el-Qaab
Sheikh Abd el-Gourna

 

Sommaire
 

▪  Le site
▪  Les principales tombes privées
▪  Le complexe funéraire de Montouhotep II
▪  Le temple d’Hatchepsout
▪  La tombe DB320
        Descriptif de quelques momies trouvées
▪  Bibliographie
▪  Filmographie

Vue du site

 

Le Site

 
   Deir el-Bahari "Le couvent du Nord" est le nom arabe de ce site, il rappelle l’existence du couvent Copte qui y fut construit. Deir el-Bahari est situé aux pieds des falaises qui déterminent le cirque montagneux de Thèbes, sur la rive gauche du Nil, face à la ville de Louxor et des temples de Karnak, au Sud de la vallée des Rois. Il fut construit sur ce site plusieurs grands monuments. C’est un complexe funéraire, composé de temples et de tombes datant de la XIe dynastie (2134-1991) à la période de Ptolémaïque (305-30). Le premier souverain à s’y installer fut Montouhotep I (2134-2130, XIe dynastie) qui se fit construire en 2133 un grand temple funéraire dont il reste encore quelques vestiges. De la même dynastie, le Roi Montouhotep II (2061-2010) édifia aussi son complexe funéraire, dont le somptueux temple était surmonté d’un mastaba et non d’une petite pyramide comme certains spécialistes le pensaient au début.
 


 

Une colonne du temple d’Hathor

   Son fils Montouhotep III (2010-1998) l’imita et construisit aussi à Deir el-Bahari son complexe funéraire. Dans son tombeau le sarcophage fut retrouvé vide. On a quand même mis au jour une statue du Roi et du mobilier funéraire. Il fit également ériger un temple dédié au Dieu Montou. Son sanctuaire ne fut jamais terminé. Enfin, les dernières grandes constructions furent : Le temple funéraire d’Hatchepsout (1479-1457, XVIIIe dynastie). Le temple de la Reine est le mieux préservé des trois. Le temple de Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe dynastie), probablement dédié à Amon, qui est aujourd’hui très en ruine. Il était accessible à l’origine par une longue rampe. Il fut dégagé par une équipe Polonaise dirigée par Kazimierz Michalowski. Il se situe contre la falaise entre le temple de Montouhotep II et celui d’ Hatchepsout sur une haute terrasse. 
 

Les principales tombes privées :

 
La tombe DB312 (ou TT312) d’Espekashouti qui fut Vizir.
 
La tombe DB316 (ou TT316) de Néferhotep. La tombe fut excavée de 1922 à 1923 par une équipe Américaine dirigée par Herbert Eustis Winlock. Il s’agit d’une tombe simple avec un corridor décoré. Il convient de noter une niche au-dessus de l’entrée, dans laquelle deux statues cube furent mises au jour. Elles constituent parmi les plus anciennes de ce type trouvées en Égypte. La cour en face de la tombe servait d’entrée pour la chapelle, qui est également une rareté architecturale.
 
  Il a également été mis au jour dans la tombe des figurines en faïence représentants un hippopotame ou une femmes stylisée. La tombe est située près d’autres sépultures importantes datant du début du Moyen Empire (2022-1650). C’est probablement pour cette seule raison que la tombe de Néferhotep a également datée de cette période. Cependant, le style des statues trouvées montre qu’elles dateraient plus exactement de la fin de la XII dynastie (1991-1783) ou début de la XIII dynastie (v.1783-v.1625), mais la tombe, elle-même, est peut-être plus ancienne.
 
La tombe DB319 (ou TT319) de Néferou II (ou Nofrou), qui fut une des principales épouses de Montouhotep II (2061-2010). Le tombeau, situé dans l’avant-cour du temple funéraire du Roi, se compose de deux parties. Une chapelle qui possède une large façade, mais de courts murs de côté. Elle est pavée de dalles de calcaire et taillées dans la roche de Thèbes. Cette chapelle fut décorée de scènes en relief. Elles montrent la Reine avec ses coiffeurs, des fonctionnaires et des scènes religieuses. Malheureusement, aujourd’hui, ces fresques sont dans un mauvais état. Les pierres de la chapelle étaient déjà dans l’antiquité utilisées comme carrière. Ces fragments sont maintenant dans de nombreux musées à travers le monde.
 
   La deuxième partie est derrière la chapelle où il y avait un passage en forme de couloir menant à la chambre funéraire, qui fut également décorée. Les murs sont peints principalement de frises représentants des scènes funéraires et de longs textes religieux. Lors de la découverte de la tombe, dans la chambre funéraire se trouvait encore le sarcophage de la Reine. La tombe était encore au Nouvel Empiree (1549-1080) souvent visitée et admirée pour sa décoration. Lorsque le temple d’Hatchepsout (1479-1457) fut construit, elle disparut sous les premiers patios. Toutefois, il fut construit une entrée latérale afin qu’elle reste accessible. Le complexe fut excavé de 1924 à 1925 par une équipe Américaine dirigée par Herbert Eustis Winlock.
 
La tombe DB320 (ou TT320) à l’extrême Sud du site, qui a contenu une cachette où beaucoup de momies royales de la vallée des Rois furent enterrées de nouveau par les Grands Prêtres d’Amon lors de la XXe dynastie (1186-1069) et XXIe dynastie (1070/69-945), pour les sauver des pillages qui se déroulaient à l’époque dans la nécropole.


 

Fresque de la partie inférieure de la tombe DB353

 
La tombe DB353 (ou TT353) de Sénènmout (ou Senmout) dans la nécropole des nobles, qui fut l’architecte de la Reine Hatchepsout (1479-1457) et aussi le précepteur de sa fille la Princesse Néferourê. Cette tombe recèle un document historique de première importance. Son plafond astronomique, livre de précieuses informations sur l’ampleur et l’exactitude des connaissances astronomiques des anciens Égyptiens. Sur les murs se trouvent des textes du Livre des Morts. Dans la partie inférieure sont représentés, sous la forme de cercles divisés en 24 secteurs, les 12 mois de l’année.
 
   Ces cercles sont séparés en deux groupes par un étroit triangle isocèle déterminant le méridien reliant le lieu d’observation au point de la voûte céleste qui se trouve à sa verticale. Au sommet de ce triangle, une divinité désigne de sa lance la position d’une des étoiles composant le dessin d’une cuisse de taureau. La tombe présente encore d’autres constellations et certaines planètes. Le calcul des trajectoires des étoiles au fil des siècles permet d’affirmer que cette nuit est celle du 14 au 15 novembre 1463, lors du règne d’Hatchepsout. Grâce à la précision des astronomes Égyptiens, ce plafond permet de définir l’époque où fut construit de tombeau de Sénènmout.
 
La tombe DB358 (ou TT358) d’Ahmès-Méritamon (ou Mérytamon) qui fut la fille aînée du Roi Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24) et de la Reine Ahmès-Néfertari I, mais sa momie fut retrouvée avec celle de son père dans la cachette de la tombe DB320. Cette tombe fut mise au jour par Herbert Eustis Winlock en 1929/1930. Elle fut creusée sur le versant Nord du cirque du site. Elle livra un gigantesque sarcophage en bois de cèdre de 3,13 m de haut. Ce cercueil extérieur, aujourd’hui au musée Égyptien du Caire, est fait de planches qui sont réunies et sculptées avec une épaisseur uniforme sur tout le cercueil. La reproduction de la Reine est très soignée de réalisme. La souveraine est représentée tenant deux sceptres papyriformes, qui fut le symbole de la jeunesse perpétuelle. Ses yeux et les sourcils sont incrustés de verre.
 
   Le corps est soigneusement sculpté de chevrons peints en bleu pour créer l’illusion de plumes. Les cercueils intérieur et extérieur étaient couvert d’or et sertis de matières précieuses, mais ils furent dépouillés dans l’antiquité de ces précieux parements par les pilleurs de tombes. Winlock précise qu’à la place une couche de peinture jaune fut étalée pour donner l’illusion de l’or, et qu’aux incrustations de lapis-lazuli et d’obsidienne, on avait substitué une pâte de verre. Christian Leblanc nous dit que sur un des linceuls, une inscription confirme les pillages et qu’en l’an 19 du règne de Pinedjem I (1054-1032) une inspection eut lieu pour restaurer le monument funéraire. Selon Carl Nicholas Reeves cette "restauration" serait en fait une mise en scène et aurait permis aux voleurs, dont certains étaient des Grands Prêtres, de masquer leur propres pillages.
 

Liste des propriétaires des tombeaux du site

TT308
TT310
TT311
TT312
TT313
TT314

Kemsit
Nom inconnu
Khéty
Espekashouti
Henensou
Horhotep

TT315
TT316
TT319
TT320
TT353
TT358

Ipi
Néferhotep
Néferou II ou Nofrou
Cache de Deir el-Bahari
Sénènmout
Ahmès-Méritamon

 


 

Reconstitution du temple de Montouhotep II
selon Henri Édouard Naville

Le complexe funéraire de Montouhotep II

 
   Le temple funéraire du Roi Montouhotep II (2061-2010/09) compte parmi les plus anciens édifices de Thèbes. La construction du complexe funéraire du souverain se déroula en trois ou quatre phases. Il se compose : Du temple de vallée (ou temple bas ou temple d’accueil), dont les ruines se trouvent maintenant sous les champs et les jardins du bord du Nil, d’une longue chaussée qui reliait le temple de la vallée au temple funéraire, du temple funéraire (ou temple haut) fait en terrasses entourées de portiques, dont la partie Ouest est creusée dans la roche et d’une chambre funéraire souterraine creusée elle aussi dans la roche, au bout d’un long corridor qui s’enfonce au cœur même de la montagne. Cette chambre funéraire contenait une chapelle d’albâtre avec le tombeau du Roi et son mobilier funéraire.
 
   Il reste de sa momie seulement les fragments du crâne. La terrasse moyenne était divisée en trois parties. La dernière était composée de deux rangées comprenant en tout 280 piliers de calcaire. L’entrée du temple se faisait sur l’aile Est du hall à colonnes, située sur l’axe principal de l’ensemble de la structure. À l’intérieur de l’avant-cour, entourée de murs sur trois côtés, se trouve la porte nommée Bab el-Hosân, qui est reliée par un long passage souterrain à un tombeau royal inachevé.
 
   Du côté Ouest sur la terrasse moyenne il y avait à l’origine une rangée de six tombeaux creusés dans la roche que le Roi avait fait aménager. La partie souterraine était composée : De chapelles construites avec des blocs de calcaire, des fausses portes et des statues de culte. Ces puits funéraires furent construits pour les cinq (ou six) femmes du Roi de statut légèrement inférieur et une de ses filles, Mouyt (ou Mijt). Joyce Anne Tyldesley pense que ces femmes ont dû mourir à peu près en même temps, vers le début du règne du Roi.
 
   La structure construite sur la terrasse supérieure est presque complètement détruite et son architecture est toujours un sujet de discussion. L’archéologue Henri Édouard Naville, qui fut le premier à étudier le complexe et le tombeau de Montouhotep II, reconstitua cette structure originelle. Il émit l’hypothèse d’un temple à double terrasse surmonté d’une petite pyramide. Mais récemment les égyptologues Dieter Arnold et Rainer Stadelmann ont rejeté cette interprétation. Ils affirment que la structure avec un plan au sol plus ou moins rectangulaire et une terrasse plate en guise de toit était en fait un mastaba, ou un tumulus. Quelle que soit la théorie on n’a retrouvé aucun indice matériel qui pourrait en mettre une plus que l’autre en évidence.
 

Le temple d’Hatchepsout

 
   Le temple de la Reine Hatchepsout est le plus important de ceux qui furent réalisés à Deir el-Bahari. Les Égyptiens antiques le nommaient "djéser djéserou" (Le magnifique des magnifiques). Il fut dédié au Dieu Amon, mais aussi aux Dieux Anubis et Hathor. Son implantation fut choisie pour son alignement avec les pylônes du domaine d’Amon à Karnak, sur la rive Est du Nil. L’architecte qui dirigea les travaux fut Sénènmout (ou Senmout) un proche de la Reine Hatchepsout, qui fut aussi le précepteur de sa fille Néferourê et l’intendant des jardins d’ Amon. Le complexe funéraire comprenait un temple de la vallée (ou temple d’accueil ou temple bas) dont il ne reste pratiquement rien. Une longue allée, bordée de sphinx et délimitée par des murs, qui menait au temple funéraire (ou temple haut). Ce temple est unique, il s’élève sur trois terrasses reliées et se distingue des autres temples car il est en partie creusé dans la roche de la montagne contre laquelle il est adossé. Ses proportions et l’harmonie des masses en font un des plus grands chefs d’œuvre de l’architecture Égyptienne.
 

Vues du temple

 

   Sénènmout utilisa les terrasses naturelles pour intégrer l’édifice dans le paysage en élevant des cours superposées, entourées en partie de colonnades reliées par des rampes d’accès montant en pente douce. Les portiques jouaient le rôle de mur de soutènement des terrasses, qui lors de leur construction ont masqué des tombes datant de la XIe dynastie. Sur ces terrasses on trouvait des jardins plantés d’arbres à encens rapportés du pays de Pount. Au Nord de la première se trouvaient quatre chapelles précédées d’un portique à colonnes et d’un sanctuaire voûté dédié à Anubis.
 


 

Autre vue du temple

   Sur la deuxième terrasse on trouvait : À gauche sous le portique Sud, la salle de Pount où fut évoquée l’expédition maritime lointaine dans ce pays, envoyée par la Reine, qui ramena entre autres de l’encens et de l’oliban. À droite la salle de la naissance où figurent des représentations de la Reine. Les parois des murs étaient ornées de scènes caractéristiques de cette époque, avec des peintures et des inscriptions racontant la naissance divine d’Hatchepsout. Enfin, au Sud du portique, des chapelles dédiées à Anubis et Hathor.
 
   L’accès à la troisième terrasse est désormais ouvert à la visite. Cette partie supérieure du temple comprend la façade avec un portique à piliers osiriaques qui s’ouvre sur une cour. Au Sud un ensemble de salles constituait la partie liée au rituel funéraire. Au Nord se trouvait un complexe dédié à Rê-Horakhty (Le soleil), avec une cour et un autel ainsi qu’une chapelle dédiée à Anubis. Au centre du mur Ouest de la cour s’ouvrait un sanctuaire souterrain creusé dans la montagne qui fut à l’origine une grotte dédiée à Hathor. À l’époque Ptolémaïque (305-30) cette partie du temple fut réaménagée et destinée au culte d’Amenhotep, fils de Hapou et d’Imhotep. Plus tard un couvent Copte s’y installa.
 
   Celui-ci est à l’origine de l’appellation actuelle du site, Deir el-Bahari, qui en arabe signifie "Le couvent du Nord". Enfin entre le débarcadère et la porte d’entrée du temple, sur le canal perpendiculaire au Nil, il y avait un immense dromos (Allée de Sphinx) de 800m de long bordé de 120 sphinx à corps de lion, dont la tête était celle de la Reine coiffée du Némès et qui est aujourd’hui complètement disparu.
 
   La momie de la Reine est restée introuvable jusqu’au 27 juin 2007 où Zahi Hawass a annoncé qu’une des deux momies découvertes en 1903 et récemment exhumée du tombeau KV60 par Donald P.Ryan, était celle de la Reine. Les travaux de reconstruction et de restauration de cette magnifique structure antique sont faits depuis 1960 par une équipe d’archéologues et de restaurateurs Polonais dirigée par Kazimierz Michalowski. Ils vont continuer au cours des années à venir afin d’ouvrir de plus en plus d’accès aux visiteurs.
 

La  tombe  DB320  (TT320) –  La Cachette  royale

 
   L‘entrée de la tombe est située dans un amphithéâtre naturel constitué par la montagne de Deir el-Bahari, au Nord-ouest du temple d’ Hatchepsout et occupe une petite place cachée par des rebords en pierre. C’est une longue tombe creusée dans la roche. On y accède par un profond puits, d’où part un couloir débouchant sur un second beaucoup plus long. Au bout, on découvre une salle inachevée et un escalier donnant accès au niveau inférieur de la tombe. Un nouveau très long couloir aboutit à la salle finale, qui du servir initialement de chambre funéraire. Le crédit pour cette découverte, qui s’avéra sensationnelle, du tombeau en 1881 va à une famille locale, les Abd el-Rasul.


 

Puits d’entrée de la tombe

 
   Quand les objets du tombeau ont commencé à apparaître sur le marché noir des antiquités une recherche a été faite par les autorités locales pour connaître la source d’approvisionnement. Immédiatement le soupçon est tombé sur les Abd el-Rasul. Après avoir interrogé les membres de cette famille, un des Abd el-Rasul indiqua l’endroit du tombeau. Le tombeau dû être excavé dans la rapidité pour empêcher davantage de pillage par les gens du pays. La tombe fut inspectée en urgence en juillet 1881 par Émile Charles Albert Brugsch (Directeur temporaire de l’organisation des antiquités, pendant l’absence de Gaston Maspero), avec l’ordre de s’assurer qu’aucune autre antiquité ne puisse sortir de la tombe et être vendue.
 
   Depuis la fin de la XXe dynastie (1186-1069) des pilleurs de tombeaux ravageaient la vallée des Rois. Dès le premier Grand Prêtre d’Amon, Hérihor (1080-1074), la nécessité c’était fait ressentir de sauver les trésors des tombeaux dans des cachettes. Les momies des précédentes dynasties furent donc transportées par les Grands Prêtres dans deux cachettes pour les protéger : Cette tombe DB320, et la tombe KV35 d’Amenhotep II (1428/27-1401, XVIIIe dynastie) de la vallée des Rois. Cette dernière abrita les momies Royales des dynasties XVIII à XX qui furent, selon quelques égyptologues, cachées là sous Pinedjem I (1070-1054, XXIe dynastie).
 
   Dans DB320, certains spécialistes avancent qu’elles furent ré ensevelies probablement à partir de l’an 7 ou 8 de Psousennès I (1039-991) et que ces enterrements secrets se poursuivirent jusqu’au règne de Sheshonq I (945-924). Émile Charles Albert Brugsch fut surpris par les choses qu’il vu quand il descendit dans le puits de la tombe. Bien que le tombeau ait servi de source de revenu pour la famille Abd el-Rasul pendant 10 ans, plusieurs des cercueils avec les restes des Rois, des Reines, plus des riches instruments sépulcraux, étaient toujours en place. La cachette renfermait ainsi plus de cinquante momies et plus de 5900 objets. La découverte fut annoncée fin juillet par l’académie Française des inscriptions et des Belles Lettres. La tombe fut ensuite murée avec des rochers.
 


 

Couloir de la tombe

   Malheureusement Brugsch retira des objets de la tombe d’une valeur inestimable dans une grande hâte et sans faire de photographie, ou de simples croquis. Aucun plan précis du tombeau, inventaire des trouvailles et indication de leur endroit ne fut fait. En janvier 1882, Gaston Maspero accompagné de Brugsch descendirent à nouveau dans le puits pour davantage de recherche. Maspero voulait également découvrir si le tombeau était relié à la vallée des Rois par d’autres galeries. Il était particulièrement intéressé par le raccordement possible avec le tombeau de Séthi I (1294-1279, KV17) parce qu’un couloir, selon lui, n’avait pas été complètement nettoyé, mais il s’avéra que le puits était la seule entrée de la tombe. En 1919 une expédition du Métropolitain Museum de New York essaya d’étudier le tombeau. Les archéologues notèrent que l’emplacement était dangereux en raison des murs des couloirs partiellement effondrés.
 
   En 1938 l’institut Français du Caire, à la demande de l’égyptologue Jaroslav Černý, donna de l’argent pour le nettoyage du puits. L’obtention de copies des inscriptions des murs était le but principal. Malheureusement, une des deux inscriptions, où Pinedjem II était mentionné, fut complètement perdue. Beaucoup de chercheurs ont basé leurs études (Notamment l’attribution de la tombe) sur les inscriptions préservées et l’ordre de l’endroit des momies , tout en essayant de reconstruire l’histoire de la cachette royale.
 
   Ainsi des questions restent sans réponse sur cette cachette : Quand fut t’elle réellement construite ?, qui fut son véritable propriétaire ? et qu’elle fut l’histoire de ce tombeau pendant les XXIe et XXIIe dynasties ?. Quelques spécialistes pensent que la XVIIIe dynastie est la date la plus probable pour sa construction. Ambrose Lansing a démontré que les fragments des cercueils trouvés dans le puits remontent à cette dynastie. Selon lui, c’est plus tard que le tombeau fut agrandi, parce qu’il ne peut pas être comparé ni en taille, ni en forme à aucun tombeau de la vallée des Reines. Sa théorie remporte un large consensus aujourd’hui. Émile Charles Albert Brugsch fut le premier a proposer ce point de vue.
 
   Les conclusions d’Erhart Graefe indiquent que DB320 resta inachevée, mais sans pouvoir préciser la moindre date. L’égyptologue avance qu’il peut s’agir d’une création pour la famille des Grands Prêtres d’Amon. L’idée d’y voir comme propriétaire la Reine Ahmès-Inhâpy (ou Ahmose-Inhapi, épouse du Roi Séqénenrê [ou Taâ II, 1558-1554]) est souvent indiquée, mais elle semble peu probable. Être affirmatif est impossible compte tenu du grand nombre de momies royales et non royales qui y furent retrouvées. Celle de la Reine Ahmès-Inhâpy a très bien pu être déplacée dans DB320 comme les autres. D’autre part, les chercheurs se sont rendus compte que plusieurs réouvertures de la tombe avaient été faites, sans doute pour de nouvelles inhumations, pour y stocker de nouvelles momies sauvées des pillages. On ignore aussi pourquoi les Prêtres ont choisi cet emplacement.
 


 

Couloir de la tombe

   Nous ne savons donc pas non plus quand le creusement se termina. Andrzej Niwinski suppose que le tombeau fut fini lors de l’enterrement de Pinedjem II, selon lui, la similitude de la cachette avec des tombeaux construits à cette époque et étudiés en 1969 par des spécialistes Polonais, le prouverait. Il est difficile d’établir le premier propriétaire du tombeau en raison du grand nombre de momies stockées. Gaston Maspero a noté que les momies conservées peuvent être divisées en deux groupes : Le premier comprend les Pharaons et les nobles, au début enterrés dans leurs propres tombeaux de la vallée des Rois et le deuxième inclus les Prêtres avec leur famille qui étaient responsables de la conservation des momies.
 
   Beaucoup de scientifiques partagent l’hypothèse de Herbert Eustis Winlock, qui pense qu’à l’origine le tombeau a appartenue à la Reine Ahmès-Inhâpy (ou Ahmose-Inhapi), dont un tombeau est aussi attesté (QV47) dans la vallée des Reines. La momie de la Reine fut trouvée parmi les autres près de l’entrée, devant celle de Séthi I (1294-1279) et Ramsès II (1279-1213). Cependant, Erich F.Shmitz et James Henry Breasted considèrent eux la cachette royale comme le tombeau d’Amenhotep I (1525/24-1504, XVIIIe dynastie).
 
   Carl Nicholas Reeves, et d’autres, ont attribué le tombeau comme celui de famille du Grand Prêtre d’Amon, Pinedjem II (990-969), d’une de ses deux épouses, Neskhons et de plusieurs autres membres de sa famille. On retrouvera la momie du Roi cachée avec les autres dans le tombeau. De plus des sarcophages relativement intacts de la famille de Pinedjem II furent mis au jour à l’extrémité de la chambre funéraire. Depuis 1998, le département d’Égyptologie de l’institut Français des études orientales (Maintenant centre pour les études d’Égyptologie) et une équipe Germano-russe dirigée par Erhart Graefe travaille sur la tombe pour la préserver.

 

Descriptif de quelques momies trouvées dans la cachette

 
 Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) : De nombreuses blessures sont visibles sur sa momie, qui a fait l’objet d’études très poussées de la part de médecins légistes, qui ont permis de découvrir que le Roi fut tué par une hache de guerre Hyksôs.
 
 Ahmès-Méritamon (ou Ahmose-Méritamon) : La momie est très endommagée et il manque les bras. Probablement une fille de Séqénenrê (ou Taâ II). Elle était âgée à l’heure de sa mort. Cette momie fut confondue avec celle d’Ahmès-Méritamon, la fille d’Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24) et l’épouse d’Amenhotep I (1525/24-1504).
 
 Ahmès-Inhâpy (ou Ahmose-Inhapi) : La fille de Sénakhtenrê (ou Taâ I, 1559-1558) et l’épouse et demi-sœur de Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554). Ahmès-Inhâpy mesurait 1,69 m. La momie fut trouvée dans le sarcophage de Rai. Grafton Elliot Smith décrivit Inhâpy comme “une grande femme puissamment bâti”, avec une très grande ressemblance avec son frère.
 
 Rai : Elle est censée être l’infirmière d’Ahmès-Néfertari I. Rai était une femme assez jeune qui faisait seulement 1,51 m. Sa momie est très bien conservée.
 
 Ahmès-Néfertari I (ou Ahmose-Néfertari) : Elle est morte à environ 55/60 ans (D’autres sources donnent 75 ans). Elle fut la fille de Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I). Elle fut l’épouse d’Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24) et à la mère d’Amenhotep I (1525/24-1504). Elle mesurait 1,61 m.
 
 Femme inconnue : Probablement la Reine Tétishery (ou Tetisheri) ?. Elle fut la fille du noble Tienna et de Nofrou et l’épouse de Sénakhtenrê (ou Taâ I) et la mère du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I). Cette dame (Reine ?) était partiellement chauve et les cheveux blancs. Elle mesurait 1,57 m. Cette momie fut inexactement identifiée par Gaston Maspero comme celle de Ramsès I (1295-1294).
 
 Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24) : Il mourut à l’âge de 35/40 ans. Il mesurait environ 1,64 m.


 

Autre vue du site

 
Amenhotep I (1525/24-1504) : Il mourut dans sa 40e année. Il y avait aussi dans la cachette son cercueil.
 
 Siamon : Il fut le 2eme fils de d’Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24). Siamon mourut enfant, en bas âge. La momie se compose seulement d’une collection d’os. Elle ne mesure que 90 cm.
 
 Sitamon (ou Ahmose-Sitamon) : Cette momie se compose d’un paquet de roseaux surmontés par un crâne. Elle fut probablement une fille d’Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24) et d’Ahmès-Néfertari I. Elle mesure 1,20 m.
 
 Ahmès-Hénouttamehou (ou Ahmès-Hénouttimehou ou Ahmose-Henuttamehu) : Elle fut très probablement une fille de Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et Ahmès-Inhâpy (ou Ahmose-Inhapi). Elle était âgée à sa mort et selon quelques spécialistes, elle fut une des épouses de son demi-frère Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24). Elle mesurait environ 1,52 m.
 
 Ahmès-Hénoutemipet (ou Ahmose-Henoutemipet) : Elle fut peut-être une fille de Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I). Elle mourut à un âge avancé et dut vivre sous le règne de son demi-frère Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24). Elle mesurait 1,61.
 
Ahmès-Satkamosé (ou Ahmose-Sitkamosé ou Satkamès ou Sitkamose) : Elle fut peut-être une fille du Roi Kamosé (1553-1549). Elle fut une des épouses du Roi Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24). Elle mesurait 1,62 m.
 
 Ahmose-Ânkh : Il fut le fils d’Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24) et de la Reine Ahmès-Néfertari I. De la momie, restent seulement la peau et certains des os. Sa longueur dans ses bandages n’est que de 93 cm.
 
 Ahmose Sipair ou Thoutmôsis I ( 1504-1492) ou peut-être quelqu’un d’autre ? : Gaston Maspero pense qu’il avait plus de 50 ans à sa mort, mais récemment les examens ont montré qu’il était seulement âgé d’une 20e années. Une théorie récente de Ikram et Aidan Marc Dodson, propose que cette momie soit réellement celle d’Ahmose Sipair, le père prétendu de Thoutmôsis I. Cet homme mesurait 1,55 m.
 
 Thoutmôsis II : Il avait environ 25/30 ans à sa mort. Grafton Elliot Smith a noté que Thoutmôsis II était pratiquement chauve et que la peau de son visage était ridée, ce qui l’a incité à conclure que le Roi était âgé de plus de 30 lorsqu’il mourut. Aucune cause évidente du décès n’a été trouvée pendant l’examen de la momie, mais Gaston Maspero, Grafton Elliot Smith et Aidan Marc Dodson signalent que la peau du Roi est couverte de croûte qui peuvent être symptomatiques de certaines maladies. Il mesurait 1,68 m.
 
 Homme inconnu : Cet individu était assez grand pour son époque, il mesurait 1,74. Ses restes furent trouvés dans le cercueil du scribe et Prêtre Nebseni (XVIIIe dynastie ) père de la Reine Tentamon I (épouse de Ramsès XI). Il était semble t-il un haut fonctionnaire de la XVIIIe dynastie. Certains spécialistes ont avancés qu’il pourrait être Sénènmout (ou Senmout) l’architecte de la Reine Hatchepsout (Il n’y a cependant aucune évidence pour cette identification). Grafton Elliot Smith pense que l’homme était un eunuque du fait de l’absence des parties génitales.
 
 Thoutmôsis III (1479-1425) : Il mourut à environ 63/66 ans. Il mesurait 1,68 m. La momie a été endommagée par des pilleurs de tombe. Cassée en plusieurs morceaux, elle a été sauvée de la destruction complète par les Prêtres qui l’ont consolidé avec des bandelettes.
 
 Femme inconnue : Peut-être Bakt ?. Ces restes appartiennent à une jeune femme d’environ 21 ans. Ils sont datés provisoirement de la XVIIIe dynastie.


 

Autre vue du site

 Séthi I (1294-1279) : La momie, retrouvée dans son cercueil, indique que Séthi I avait environ 50 ans lorsqu’il mourut, peut-être de complications résultant d’une infection grave de l’oreille.
 
 Ramsès II (1279-1213) : Il mourut à plus de 90 ans. C’est la momie qui a le plus souvent été examinée par les spécialistes. Il mesurait 1,73 m.
 
 Ramsès III (1184-1153) : Il mourut dans sa 65e années. Il mesurait 1,68 m.
 
 Nedjemet (ou Nodjmet) : Elle fut l’épouse du Grand Prêtre d’Amon Hérihor (1080-1074). Son cercueil, son coffre à vases canopes et deux livres des morts furent trouvés avec sa momie. L’âge de Nedjemet à sa mort était entre 30/35 ans. Elle mesurait 1,55 m.
 
 Maâtkarê Moutemhat (1050-1030) : Elle fut la fille de Pinedjem I (1070/69-1043) et de la Reine Henouttaoui I (ou Henouttaouy ou Duathathor-Henttaouy). Elle fut Épouse du Dieu Amon et Divine Adoratrice. Son cercueil, un papyrus et des oushebtis furent trouvés avec sa momie. Son corps était accompagné de la momie de son animal de compagnie, un babouin. Elle mesurait 1,52 m.
 
 Henouttaoui I (ou Henouttaouy ou Duathathor-Henttaouy) : Elle fut la fille de Ramsès XI (1099-1069) et la Grande Épouse Royale de Pinedjem I (1070/69-1043). Les embaumeurs avaient emballé la peau avec un mélange de sciure et de résine pour donner à la momie un aspect plus réaliste. La peau a malheureusement rompu en raison de ce processus. Le Dr. Iskander a reconstitué la momie dans sa forme originale.
 
 Tayouheret : Chef du Harem d’Amon-Rê. Elle fut probablement l’épouse du Grand Prêtre d’Amon, Masaharta. Elle avait les cheveux blancs, qui indiquent qu’elle mourut à un âge avancé. Ses vases canopes ont également été retrouvées dans le tombeau. Elle mesurait 1,61 m.
 
 Masaharta (1054-1046) : Grand Prêtre d’Amon à Thèbes. Un fragment d’une lettre peut indiquer que Masaharta tomba malade et mourut à El-Hiba. Sa momie est maintenant dans le musée de la momification à Louxor. Il mesurait 1,70 m.
 
 Isetemkheb III (ou Isiemkheb) : Elle fut la fille du Grand Prêtre d’Amon, Menkhéperrê (1045-992) et la sœur et l’épouse de Pinedjem II (990-969). Son cercueil, ses vases canopes et tout un équipement funéraire furent enterrés avec elle. DB320 est, selon certains spécialistes, peut-être l’endroit originel de son enterrement.
 
 Pinedjem II (990-969) : Grand Prêtre d’Amon à Thèbes. Il fut retrouvé dans la tombe une boîte d’oushebtis, un papyrus et ses vases canopes. Il mesurait 1,71 m.
 
 Neskhons (ou Nesikhons ou Neskhonsou) : Elle fut l’épouse et la nièce de Pinedjem II (990-969), fille du Grand Prêtre d’Amon, Smendès II (ou Nesbanebdjed II, 992-990). Elle fut enterrée dans DB320 en l’an 5 de Siamon (978-959). Son enterrement fit l’objet d’un décret religieux afin de lui assurer le bien-être dans l’autre monde ainsi qu’a ses enfants. Elle mesurait 1,62 m.
 
 Nésitanebashrou : Elle fut la fille de Pinedjem II et de la Reine Isetemkheb III et l’épouse de Djedptahioufânkh. Sa momie fut retrouvée dans le cercueil avec des oushebtis. Il y avait également un registre de toile écrit dans hiératique.
 
 Djedptahioufânkh : Quatrième (?) Prophète d’Amon-Rê. Il fut l’époux de Nésitanebashrou (ci-dessus).
 


 

Autre vue du site

 Homme Inconnu : Cet homme mesurait 1.71 m. Il semble être mort assez jeune comme le laissent supposer ses dents. Aucune date plus précise que le Nouvel Empire (1549-1080) n’a été donnée par les spécialistes. Il n’y a que des spéculations sans fondement au sujet de son identité.
 
 Ramsès IX (1126-1108) : Il fut à l’origine enterré dans la tombe (KV6) située dans la vallée des Rois.
 
 Pinedjem I (1054-1032) : Grand Prêtre d’Amon à Thèbes.
 
 Ramsès I ? (1295-1294) : La momie est celle d’un homme qui mesurait 1,60 m mort entre 35 et 45 ans. Le corps a été très bien préservé. L’homme a pu mourir de complications résultant d’une infection grave à l’oreille. On a retrouvé des fragments de cercueil de Ramsès I.
 
 Thoutmôsis I (1504-1492) : Cette momie trouvée dans le cercueil de Pinedjem I (1070/69-1043) est identifiée à Thoutmôsis I, mais en 1989, Donal P.Ryan exhuma une momie de la tombe KV60 et avança qu’elle pourrait être celle du Roi, ce qui fut contesté depuis par Zahi Hawass ?.
 
 Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I) : Elle fut la fille de Sénakhtenrê (ou Taâ I, 1559-1558) et de la Reine Tétishery (ou Tetisheri). Elle fut la sœur et la première épouse du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1553).
 
Autres momies attestées retrouvées dans la cachette, celles de : Mérimosé, Nebseni, Ouepmosé, Oupouaout-mosé, Paheripedjet, Pédiamon, Seniou, Siese et Séoutymosé.

 

Bibliographie

 
   Pour plus de détails sur le site voir les ouvrages de :
 
Dieter Arnold :
Der tempel des Königs Mentuhotep von Deir el-Bahari : Bd. 2 : Die wandreliefs des sanktuares, Philipp von Zabern, Mainz, 1974 – Metropolitan Museum of Art, Juin 1979.
Galina A.Belova :
– TT320 and the history of the royal cache during the twenty-first dynasty, pp. 73-80, Egyptology at the dawn of the twenty-first century 1, Le Caire, 2003.
Erhart Graefe :
The royal cache and the tomb robberies, pp. 74-82, The Theban necropolis, past present and future, N.Strudwick and J.H.Taylor, London, Janvier 2003.
La cachette royale de Deir el-Bahari 1998-2003-2004-2005, pp : 7-12, Égypte, Afrique et Orient 38, 2005.
Henri Édouard Naville, Edward Russell Ayrtonet Harry Reginald Holland :
The XIth dynasty temple at Deir el-Bahari : Part I, Egypt Exploration Fund, London, Janvier 1907 – Kegan Paul, Janvier 1907.
Henri Edouard Naville et Somers Clarke :
The temple of Deir el Bahari, The Offices of the Egypt Exploration Fund, London, 1895-1908.
Anthony John Spalinger et Jadwiga Lipińska :
Review of Deir el-Bahari II, the temple of Thutmosis III architecture, pp : 405-406, AJA 82, N°3, New York, 1978.
Roland Tefnin :
La chapelle d’Hathor du temple d’Hatshepsout à Deir el-Bahari, FÉRÉ, Bruxelles, 1975.
Marcelle Werbrouck :
Le temple d’Hatshepsout à Deir el Bahari, FÉRÉ, Bruxelles, 1949.
 

Filmographie

 
Temple de la Reine Hatshepsout, Publication : Histoire universelle de l’art,   Vidéo VHS, 1999.
Deir el-Bahri : The Temple of Hatshepsut, Réalisation : Peter Harcombe,   Vidéo VHS, Éditeur : Films for the Humanities (Firm), Princeton, 2001.
Deir el-Bahri : The Temple of Hatshepsut, Réalisation : Valérie Girie et Roland Portiche,   DVD vidéo, Éditeur : Films for the Humanities & Sciences, Princeton, 2003.

 

 

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