Noms et localisation
Mendès (En
Grec : Μένδης,
en Égyptien : ddt Djedet, en arabe :
تل الربع Tell el-Rob'a ou Tall
al-Rub ) est une très ancienne cité Égyptienne du Delta oriental
sur une branche secondaire du Nil aujourd'hui ensablé, à proximité de l'actuel village de El-Simbellawin, à environ 35 km
d'El-Mansourah. Le site, qui porte le nom actuel de Tell el-Rob'a (ou Tall al-Rub), fut aussi connu dans l'Égypte ancienne
sous le nom de Per-Banebdjedet (ou Perbanebdjedet), c'est-à-dire "Le domaine du Bâ du seigneur de Djedet".
Banebdjedet était le Dieu tutélaire de la cité. Mendès fut la capitale du
16e nome de Basse-Égypte, le
nome "du
dauphin" (HAt-mHyt) jusqu'à ce qu'elle soit remplacée dans cette fonction
à la Période Romaine (30 av.J.C-642 ap.J.C), par
Anpet-Thmuis, aujourd'hui appelée Tell el-Timai. Les deux villes n'étaient séparées que de quelques centaines de
mètres de distance. Mendès fut le berceau de la
XXIXe dynastie (399-380) et devint la capitale du pays et la résidence royale sous cette dynastie.
La religion dans la cité
À l'origine, une Déesse locale, Hatméhyt, était vénérée dans la cité. Il
s'agissait d'une divinité qui était représenté avec un poisson chat (Schilbe mystus) sur la tête.
Certains égyptologues considèrent que c'était un Barbus bynni (De la famille des Cyprinidé), voire
pour d'autres un dauphin ?. Car, à certaines époques de l'année, Hatméhyt prenait l'apparence d'un dauphin femelle.
La branche Mendésienne du Nil qui débouche à Damiette est une bouche par laquelle les dauphins, selon les
récits de l'antiquité, remontaient jusqu'à Mendès. Son Parèdre qui fut Banebdjedet (ou Ba-neb Djedet), la divinité tutélaire
de la cité, attesté dès l'Ancien Empire (2647-2150).
Il était représenté sous la forme d'un bélier. Le Dieu
Khnoum était son équivalent en Haute-Égypte.

Représentation de Banebdjedet |
Banebdjedet fut dans la mythologie Égyptienne, un
Dieu de la fécondité. Les femmes le priaient dans l'espoir qu'il les aide à concevoir des enfants. Du
fait de sa protection sur cette ville on le nomme "Bélier (ou Bâ, l'âme) seigneur de Mendès".
Tardivement sa progéniture qui lui fut attribuée avec Hatméhyt fut Har-pa-khered (ou Harpocrate),
littéralement "Horus l’Enfant"
avec qui il formait ce que l'on nomme "la triade Mendésienne". Typiquement Banebdjedet
était représenté sous la forme d'un bélier ou sous une forme humaine avec une ou quatre têtes de bélier pour représenter
les quatre Bâ du Dieu soleil.
Son image provient probablement de celle d'un ancien bélier à cornes horizontales, dont la race s'est éteinte
au Moyen Empire (2022-1650), car il possédait des
cornes semblables.
Il est également lié aux quatre premiers Dieux qui ont régné sur l'Égypte
(Osiris,
Geb,
Shou et
Atoum-Rê),
quatre naos de granit monolithiques furent édifiés dans le sanctuaire de Mendès, pour les quatre Bâ des Dieux créateurs,
par le Pharaon Amasis (570-526).
Le "Livre de la Vache et du ciel" texte mythologique qui parle du mythe
Égyptien du Déluge, décrit le "Bâ de Mendès" comme étant le "Bâ
d'Osiris",
mais ce n'était pas une association exclusive. Le centre religieux de Mendès perdura pendant toute la période
Ptolémaïque (305-30).
Le Dieu de Mendès a été décrit par
Hérodote
(Historien Grec,
v.484-v.425), dans son Histoire (Livre II, 42) comme étant représenté avec la tête et le pelage d'une chèvre.
Mendès, selon lui signifiait bouc en égyptien :
"Les Mendésiens, ont beaucoup de vénérations pour les boucs et les chèvres et plus encore pour ceux-là que pour
celles-ci et c’est à cause de ces animaux qu’ils honorent ceux qui en prennent soin. Ils ont surtout en grande
vénération pour un bouc qu’ils considèrent plus que tous les autres. Quand il vient à mourir, tout le nome Mendésien
est en deuil."

Poisson en bois symbolisant
Hatméhyt, trouvé à Mendès - Basse Époque - Musée du Louvre |
Hérodote se trompait, dans le sanctuaire de
Mendès les seuls animaux sacrifiés étaient des moutons. Il y avait un seul jour de l'année où un bélier était sacrifié,
mais à sa mort tout le monde pleurait dans le sanctuaire et l'animal était enterré dans un tombeau sacré. Un cimetière
comprenant des sarcophages de béliers sacrés a été découvert sur le site de Mendès.
De l'affirmation fausse
d'Hérodote,
Banebdjedet deviendra dans la tradition Judéo-chrétienne, le "Bouc de Mendès",
"l’ange déchu", c'est à dire Baphomet (Nom donné par certains occultistes du XIXe siècle à l'idole
mystérieuse que les chevaliers de l’Ordre du Temple furent accusés, à tort ou à raison, de vénérer).
L'histoire....
Des preuves archéologiques attestent de l'existence de la ville dès la
Période Pré-dynastique (v.3500-v.3150),
au moins aussi loin que la période de
Nagada II (v.3400-v.3200) et elle eut un rôle mythologique important pendant les périodes qui suivirent.
La capitale du nome Per-Banebdjedet est mentionnée dès la
IVe dynastie (2575/3-2465) dans les textes anciens. Dès les
premiers Rois de l'ère dynastique, Mendès eut rapidement le rôle de place forte du gouvernement provincial et devint la
capitale du nome, fonction
qu'elle garda pendant toute la période antique de l'Égypte.
Ce fut surtout à partir de la
Troisième Période Intermédiaire (1080-656) que la cité joua un rôle politique important, comme d'ailleurs d'autres villes
du Delta, tels que Tanis ou
Bubastis. Sous la
XXIe dynastie (1070/69-945) les militaires Libyens
enrôlés depuis des décennies devinrent un facteur politique important, particulièrement les militaires descendants d'anciens
prisonniers de guerre Libyens, les
Méchouech (ou Meshwesh ou Mâchaouach). Ils s'étaient installés partout dans le Delta et des colonies
importantes existaient à Saïs, Mendès et
Bubastis et ils détenaient la force armée du royaume.

Néphéritès I - Musée de Boston |
  Leurs chefs devinrent très puissants et un de ceux-ci,
Sheshonq I (ou Chechanq I, 945-924),
profita de l'anarchie dans lequel le pays était tombé à la fin de la
XXIe dynastie (945-715) et fonda la
XXIIe dynastie (945-715).
La rivalité dynastique et les compétitions entre différentes lignées de Rois
pour le trône, plus la coexistence de plusieurs "royaumes",
Thèbes,
Saïs,
Héracléopolis,
Hermopolis Magma qui vont se créer, vont affaiblir
la dynastie et amener à la guerre civile. En 818, la
XXIIe dynastie, installée à Tanis, perdit le contrôle
du Delta central au profit d'une autre chefferie Libyenne. Le leader de celle-ci, un Prince
Bubaste,
Pétoubastis I (ou Padibastet I, 818-793),
profita de ce cahot et des conflits de succession en l'an 8 de
Sheshonq III (825-773) pour se faire couronner Roi
de Léontopolis (ou Taremou
"la terre des poissons"). Il fonda la
XXIIIe dynastie (818-715) et se fit reconnaître par
Héracléopolis, Memphis et
Thèbes.
Son autorité, comme celle de ses successeurs, au-moins jusqu'à
Osorkon III (787-759) fut reconnue par la chefferie
de Mâ de Mendès. Á partir de ce dernier ce fut la décadence complète de la puissance Libyenne et, en 747,
plusieurs petits royaume se créèrent dans le pays,
Héracléopolis,
Hermopolis Magma et
Lycopolis (ou Assiout).
Mendès garda allégeance tantôt aux Libyens de
Tanis, tantôt au royaume d'Hermopolis
Magma afin de préserver la cité. En 727, la
XXIIe dynastie fut encore une fois impuissante devant la création d'un autre royaume à
Saïs, celui de la
XXIVe Dynastie (727-715). Ces petits royaumes vont tous succomber lors de l'invasion
du pays par le Roi de Napata
Piânkhy
(ou Piye, 747-716) qui s'empara d'une partie du pays et fonda la
XXVe dynastie (747-656). Le pays sombra sous les dominations étrangères et l'activité
de Mendès se résuma à un rôle religieux.
La XXVe dynastie sera balayée par le fait
d'un nouvel envahisseur, les
Assyriens. Mendès ne fut pas trop inquiétée lors de cette domination. Plus tard, les
Assyriens chassés, sous la
XXVIe dynastie suivante, le Pharaon
Amasis (570-526) eut une activité
de bâtisseur importante dans la cité où il fit édifier notamment un temple avec quatre naos de granit.
Après la XXVIe dynastie ce fut au tour des
Perses de prendre possession
du pays en 525 où ils créèrent la XXVIIe dynastie (525-401).
Á partir de 404, Amyrthée (404-399)
prit la tête du soulèvement contre les
Perses et progressivement les chassa du pays. Il fonda la
XXVIIIe dynastie (404-399) dont il fut le seul Pharaon.
Selon Isocrate (436–338, un des dix orateurs attiques), le Roi Perse,
Artaxerxès II rassembla une armée en
Phénicie sous
le commandement d'Abrocomas pour reprendre l'Égypte, mais les problèmes politiques avec son frère
Cyrus le Jeune
l'empêchèrent de continuer.
Le pays n'en fut pas pour autant stabilisé,
Néphéritès I (399-393), Prince de Mendès,
fonda la XXIXe dynastie (399-380) en
renversant Amyrthée. Le papyrus 13 du
musée de Brooklyn, retraçant les chroniques
Araméennes de la
communauté Juive d'Éléphantine, indique
qu'il prit le pouvoir en octobre 399, après l'emprisonnement et l'exécution
d'Amyrthée à
Memphis, mais rien ne laisse supposer qu'il y eut
d'autres luttes lors de cette prise de pouvoir.
Néphéritès I
continua la libération et la réunification de l'Égypte et la débarrassa de la
domination des
Perses, aidé par
Sparte avec qui il passa une alliance. La capitale et la résidence royale furent déplacées de Saïs
à Mendès qui avait une situation plus centrale, d'où le nom de Mendésienne
souvent donné à cette dynastie.
Á la mort de
Néphéritès I deux factions rivales se disputèrent le
pouvoir. Le fils de Néphéritès I, un dénommé
Hernebkha (ou Mouthis) régna quelques mois, mais son
autorité fut contestée par un usurpateur, Psammouthis (393).
Ce dernier sortit vainqueur mais ne garda le trône qu'une année. Ce fut
Achôris (393-380), qui se prétendait petit-fils de
Néphéritès I (Cette opinion est soutenue par la majorité des
égyptologues), qui lui disputa le trône et arriva au pouvoir. Il se proclama "Élu du bélier, seigneur de Mendès".
Achôris mena une politique étrangère importante
tendant à préserver sa capitale et le pays d’une reconquête des
Perses
qui préfigura celle de la dynastie suivante.
En 390 il s'allia avec le Roi de
Salamine
de Chypre,
Évagoras I (410-374). Puis il
engagea à son service, en 385, le général
Athénien, Chabrias (Mort en 357),
Sparte et la
Perse
faisant à nouveau la paix. Chabrias réorganisa l’armée qui devint puissante, grâce à cela il put repousser, de 385 à 383,
toutes les attaques du Roi
Perse Artaxerxés II (404-359)
menées par le
Satrape Pharnabaze et même reprendre quelques villes au Proche-Orient. Sous le règne
d'Achôris des grands travaux furent entrepris à Mendès.
En 380, profitant de la mort d'Achôris,
les Perses tentèrent à nouveau une
incursion. Son fils Néphéritès II lui succéda
dans cette période troublée mais il eut un règne très court.
Il est seulement connu par
Manéthon et le papyrus en démotique du
musée de Brooklyn. Aucun vestige avec son nom n'a été découvert à Mendès. Les spécialistes pensent qu'il ne régna que
quelques mois, troublés par des révoltes, de Juin/Juillet à fin Septembre/Octobre 380. Il fut incapable de maintenir l'unité
du pays et il fut renversé, et probablement tué, par le général
Nectanébo I (380-362) de Sebennytos (Branche centrale du Delta) qui
se proclama Roi et fonda la XXXe dynasties (380-342).
Athènes s'associa aux
Perses pour marcher sur l'Égypte qui parvint
malgré tout à repousser les envahisseurs. Le pays échappa à une nouvelle invasion et s'assura d’une paix durable puisque les
Perses ne revinrent que trente ans plus tard
pour se rendre maître du Pays. Nectanébo I eut une très
grande activité architecturale dans la cité et dans tout le pays. En 342, sous le règne de
Nectanébo II (360-342) les
Achéménides lancèrent une grande attaque
contre l'Égypte.
Mendès subit des destructions importantes lors de cette reconquête
Perse.
Artaxerxès III Okhos (342-338) est réputé pour
avoir profané la nécropole des béliers sacrés et notamment la tombe de
Néphéritès I. Bien que sous domination
Perse la ville
ne fut pas abandonnée et continua à jouer un rôle important notamment dans le commerce avec la Méditerranée.
Elle fut réputée pour la fabrication de parfum désigné comme "onguent Mendésien". Cette prospérité durera
jusqu'à la Période Grecque. La cité disparut
lors de la période Romaine au cours du Ier siècle ap.J.C. Publius Ælius Aristide (Rhéteur et Sophiste
Grec, 117-185) mentionne comme seule
ville importante, capitale du nome Mendésien,
Thmuis, qui était une cité qui s'était développée à quelques centaines de mètres de Mendès.
On suppose que les canaux d'approvisionnements en eau de Mendès furent détruits lors de la
Période Grecque (305-30) et que les Rois ne firent
rien fait pour remettre en état les circuits. Lorsqu'ils furent réparés, sous l'Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C)
Thmuis avait attiré son commerce et la population. Mendès fut une ville célèbre dans l'Antiquité, qui s'attira l'intérêt de la
plupart des anciens géographes et historiens, y compris
Hérodote (Historien
Grec, v.484-v.425, Livre II. 42, 46. 166),
Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur
Grec, v.90-v.30, Livre I. 84),
Strabon (Historien et philosophe
Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C, Livre XVII.
p.802), Pline l'Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79 ap.J.C, Livre V. 10. 12), Ptolémée (Astrologue et
astronome Grec, v.90-v.168, Livre IV. 5.
§ 51) et Étienne de Byzance (ou Stéphanos Byzántios, écrivain Byzantin du VIe siècle ap.J.C).
L'archéologie sur le site
Le site est aujourd'hui un des plus grands découverts dans le Delta du Nil,
malheureusement ce n'est qu'une vaste zone de décombres, s'étendant sur près de 3 km du Nord au Sud et 900 m d'Est en Ouest.
Il subsiste quelques blocs épars fracassés, restes de l'ancienne zone des temples. Il se compose de deux Tell : Tell el-Rob'a,
le site de l'enceinte du temple principal et Tell el-Timai, la zone d'installation de Thmuis au Sud. Au Nord-ouest de l'enceinte,
on a découvert la nécropole des béliers sacrés enterrés dans de grands sarcophages, elle contiendrait plus de 9 000 inhumations.
À cet endroit se dresse encore un immense naos de 8 m de hauteur, dédié au Dieu
Shou. Initialement, il appartenait à un
groupe de quatre grands naos de granit groupés dans le sanctuaire du principal temple de la ville. Ces naos et le temple de
Banebdjedet date du règne d'Amasis (570-526,
XXVIe dynastie).
C'est la seule partie du temple qui peut être vu aujourd'hui. Les spécialistes
pensent que cette construction s'est faite sur des bases plus anciennes. On a retrouvé sous le second pylône les fosses
de fondation datant de la XVIIIe dynastie (1549-1295) et des
blocs de granit isolés provenant d'anciens monuments ont été découverts dans le même quartier et portant des noms de
Pharaon de la XIXe dynastie
(1295-1186 :
Ramsès II (1279-1213) et
Mérenptah (1213-1203) et de la
XXe dynastie (1186-1069) :
Ramsès III (1184-1153). Il ne subsiste guère
autre chose du temple, ses murs de clôture ne se sont pas bien préservés et seuls quelques fragments
ont été mis au jour. Le bâtiment principal était orienté Nord-sud et couvrait une superficie d'environ 70 m x 120 m.
Ce temple aurait été restauré par
Ptolémée II Philadelphe (282-246). Un lac sacré était situé au Sud-est, à l'extérieur de l'enceinte du temple principal.
On a également les preuves de l'existence d'un complexe portuaire. Des vestiges datant peut-être de la fin de la
Première Période Intermédiaire (2140-2022), ou
du début du Moyen Empire (2022-1650), ont aussi été
mis au jour ainsi que les ruines d'une forteresse appelée "Raouaty", qui est attestée avoir été
construite pendant le règne d'Amenemhat I (1991-1962),
premier Roi de la XIIe dynastie (1991-1783).
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Oushebti d'Achôris -
Musée du Louvre |
Le site fait l'objet
depuis une vingtaine d'années de fouilles menées par des institutions des États-Unis et d'Amérique du Nord, dont l'Université de
New York, l'Université de Toronto, ainsi que la Pennsylvania State University, équipe dirigée par
Donald Bruce Redford.
Sous la direction de celui-ci, les fouilles actuelles se concentrent sur un certain nombre de domaines, dans et
autour, du principal temple. Elles ont permis de découvrir une grande partie de la nécropole de
l'Ancien Empire (2647-2150).
À l'angle Sud-est de l'enceinte du temple se trouvent les vestiges des tombes royales de la
XXIXe dynastie (399-380), y compris celle de
Néphrites I (ou Néfaaroud I, 399-393) découverte
lors de la campagne 1992/1993, qui ont selon
Hérodote (Historien Grec,
v.484-v.425), été ensuite détruites par les
Perses Achéménides lors de leur reconquête du pays. Le sarcophage de granit noir de
Néphéritès I avait été trouvé en 1869 avec du mobilier
funéraire à Mendès.
Donald Bruce Redford a aussi mis au jour une grande stèle commémorative qui fut érigée par
Ptolémée II Philadelphe (282-246) et dédiée au
Dieu de Mendès. Les fouilles de son équipe ont révélé que la cité a subit des destructions importantes au IVe siècle av.J.C.
Peut-être lors de la reconquête du pays par le Roi
Perse, Artaxerxès
III Okhos (342-338).
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