Quelques Rois Importants :
Séthi II
1203 – 1194

 

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….Retour à la XIXe dynastie

 

 
Sommaire
 

Sa titulature
Son origine
Sous son règne
Ses constructions
Sa sépulture
Sa famille
Bibliographie

 


Haut d’une statue assise de Séthi II –
Musée Égyptien Rose-Croix – Californie
            DATES  de  RÈGNE

           1203-1194
  E.Hornung, K.A.Kitchen, J.Malek,
            S.Quirke, I.Shaw

1221-1215  D.B.Redford

1214-1204  D.Arnold, J.R.Baines, J.Kinnaer

1206-1200  R.A.Parker

1204-1198  H.W.Helck, T.Schneider

1203-1200  R.Krauss

1202-1196  N.Grimal

1202-1195  D.Sitek

1201-1195  A.M.Dodson

1200/1199-1194/93 J.von Beckerath, E.F.Wente 
1199-1193  P.A.Clayton, P.A.Piccione

 

Sa titulature
  • Hr kA-nxt wr-pHti

  • nbti nxt-xpS dr-pDt-9
  • bik nbw aA-nrw-m-tAw
  • wsr-xprw-ra stp.n-ra mri-imn
  • stXy mri.n-ptH, stXy mri-imn

  •  
  • Ramessês  (Manéthon)

 

Nom d’Horus Horus Kanekhet Ouerpehti
(Horus taureau victorieux, Grand par sa vaillance
[imposant de vigueur]

Hr kA-nxt wr-pHti
Nom de Nebty Nebty Nekhtkhepesh Derpedjout
 (Nebty celui qui protège l’Égypte et
lie les neuf arcs)

nbti nxt-xpS dr-pDt-9
Nom d’Horus d’or Bik Nebou Âanerouemtaou
(Le faucon d’or, celui dont les victoires sont
grandioses dans toutes les terres)

nbti aA-nrw-m-tAw
Nom de Roi Ouserkhéperourê Setepenrê Mériamon
(Les manifestations de Rê sont puissantes,
l’élu de Rê, Bien aimé d’Amon)

wsr-xprw-ra stp.n-ra mri-imn
Noms de
naissance
Séthi Mérienptah
(Celui de Seth, Bien aimé de Ptah) stXy mri.n-ptH
Séthi Mériamon
(Celui de Seth, l’aimé d’Amon)
stXy mri-imn

 


 

Statue de Séthi II faisant offrande
aux Dieux Atoum et Shou –
Héliopolis

Son origine

 
   Séthi II (ou Sethos ou Seti) est le Ve Pharaon de la XIXe dynastie. Manéthon l’appelle Ramessês (Africanus) ou Sethôs ou Ramessês (Flavius Josèphe) et lui compte 60 ans de règne (Africanus) ou 59 ou 66 ans (Flavius Josèphe) ou 10 ans (Theophilus). Il est pour beaucoup de spécialistes, dont Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, le fils de Mérenptah et de la Reine Isis-Nofret II (ou Iset-Nofret). Il est contesté par l’usurpateur Amenmes, qui se fait proclamer Pharaon. Celui-ci dont l’origine est incertaine, est pour certains spécialistes, son demi-frère, fils de la Reine Takhat I (ou Tachat), pour d’autres il est son propre fils qu’il aurait eu avec également la Reine Takhat I. (Voir Amenmes pour l’origine et règne de ce Roi).
 
   Cette dernière théorie est proposée par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Les deux égyptologues appuient leur idée sur une inscription d’une statue d’AmenmesTakhat I est indiquée comme : Fille du Roi (s3T-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt). Ils précisent le mot "femme" aurait remplacé le mot "mère" placé originalement. Le titre aurait été changé lorsque Séthi II, l’héritier légitime du trône, usurpa la statue. Cela prouverait que Takhat I fut son épouse lorsqu’il devint Pharaon. De là, ils en déduisent donc qu’Amenmes était son fils et qu’il lui usurpa le trône. Selon une autre théorie de Frank Joseph Yurco, Séthi II n’a jamais été marié à Takhat I et il aurait martelé les titres originaux de la Reine seulement pour enlever toutes les traces que son fils n’est jamais régné. James Edward Harris et Edward Frank Wente suggèrent que Séti II ne soit pas lié du tout à la dynastie.
 
   Il y a aussi l’opinion, défendue entre autres par Rolf Krauss, que le vice-Roi de Kouch à l’époque de Mérenptah, appelé Messoui (ou Messui ou Messouy) et Amenmes furent une seule et même personne. Cependant cette hypothèse n’est pas démontrée de façon concluante. Il est supposé qu’Amenmes régna sur la Haute-Égypte, dont la Thébaïde et le pays de Kouch et Séthi II en Basse-Égypte depuis Pi-Ramsès. Quoi qu’il en fût, Séthi II règne seul seulement 5/6 ans. Il ne fut en mesure de réaffirmer son autorité sur Thèbes que lors de la 3e ou 4e année de son règne (on trouve aussi 5e année ?), seulement après avoir surmonté et/ou éliminé Amenmes. Il est possible que ce soit avant de saisir la Haute-Égypte qu’Amenmes fut connu sous le nom Messoui (ou Messui ou Messouy). Le Pharaon prit soin d’effectuer une certaine "damnatio memoriæ" sur l’usurpateur. Il poursuivit aussi les collaborateurs d’Amenmes, s’efforçant d’effacer ses œuvres et tout ce qui pouvait se rapporter à son règne.

 

Sous son Règne


 

Statue de Séthi II

 
   Lors de son règne, Seti II promu au rang de Vizir (ou Chancelier) un dénommé Bay. Cet acte est sans précédent car Bay était d’origine Syrienne et n’était pas lié par le sang ou les liens du mariage à la famille royale. Celui-ci restera en fonction jusque sous le règne de Siptah/Taousert. Bay, qui d’après James Henry Breasted est aussi identifié dans le Papyrus Harris Grand avec le Syrien Iarsou (ou Yarsou), va tomber rapidement en disgrâce à la cour et sa dernière apparition publique dans une inscription date de l’an 4 de Siptah. Il sera exécuté lors de la cinquième année du règne du Pharaon, sur ordre du souverain lui-même. La nouvelle de son exécution fut inscrite par les ouvriers de Deir el-Médineh sur un ostracon (IFAO 1254). Cette ostracon fut traduit et publié en 2000 par l’égyptologue Français Pierre Grandet. La note précisait aux ouvriers de cesser tout travaux sur le tombeau KV13 de la vallée des Rois de Bay qui avait été jugé comme un traître à l’État.
 
   Deux papyri importants, datés du règne de Séthi II, ont été trouvés. Le premier d’entre eux est le Conte des deux frères. Une histoire trouble au sein d’une famille sur les conséquences de la mort du père. Le second concerne le procès de Paneb. Néferhotep, un des deux ouvriers en chef du village de Deir el Médineh, avait un fils adoptif au nom de Paneb. Le beau-frère de Néferhotep, Amenakhte (ou Amennakhte), dans un violent acte d’accusation rédigé sur ce papyrus, aujourd’hui au British Museum, révéla que Paneb avait commis plusieurs crimes. Si le témoignage d’Amenakhte est viable, Paneb aurait volé la pierre tombale de Séthi II, lorsqu’il travaillait sur son achèvement, pour l’embellissement de son propre tombeau, en plus d’avoir dérobé ou endommagé d’autres biens appartenant au Pharaon. Paneb fut accusé aussi d’avoir voulu tuer Néferhotep, et d’avoir soudoyé le Vizir Pra’emhab afin d’usurper le poste de Néferhotep.
 
   Quelle que fût la véracité de ces accusations, il semble que la ville de Thèbes traversait alors des temps très troublés. On a retrouvé des références à une "guerre" qui aurait eu lieu au cours de ces années, mais elle est obscure et ce mot ne fait peut-être allusion qu’à des troubles internes, voire un fort mécontentement. Néferhotep s’était plaint des attaques de Paneb à son encontre au Vizir Amenmosé, probablement un prédécesseur de Pra’emhab, après quoi Amenmosé aurait puni Paneb. Ce trouble-fête aurait alors introduit une plainte devant un dénommé "Mose", qui prit ensuite des dispositions pour supprimer Amenmosé de son poste. Évidemment, ce "Mose" devait être un personnage de la plus haute importance, peut-être le Roi Amenmes lui-même ou un de ses bras droits.

 


 

Statue colossale de Séthi II
provenant de son temple reposoir de Karnak
– Musée du Louvre

Ses constructions

 
   De l’activité de bâtisseur de Séthi II on retient :
Un triple reposoir de barques dédié à la triade Thébaine, qui s’élève dans la grande cour du temple de Karnak et des chapelles ou petits temples dédiés à cette même triade.
La construction d’un temple important dédié à la Déesse Hathor dans la région de Timna (Aujourd’hui dans le parc national du Néguev en Israël, à 25 km d’Eilat), dans le royaume d’Édom, où Séthi II fait augmenter l’extraction du cuivre.
On trouve aussi des traces de constructions du Pharaon à Héliopolis.
Enfin il fait construire trois tombeaux dans la vallée des Rois : KV13, pour le Chancelier Bay, où seront semble t-il, enterrés de nouveau deux fils de Ramsès II, Amonherkhepshef et Montouherkhepshef ; KV14 qui fut commandé en l’an 2 de son règne pour la Reine Taousert Setepenmout. Ce tombeau sera utilisé aussi par le Pharaon Sethnakht (1186-1184, XXe dynastie) et enfin KV15.

 


 

Un petit temple érigé par Séthi II dans
l’atrium du temple de Karnak

Sa sépulture

 
   Séthi II meurt entre le 28e jour du IVe mois de   la saison Achet et le 19e jour du Ier mois de la saison Peret, confirmation faite par une inscription trouvée à Pi-Ramsès. Aidan Marc Dodson nous précise que selon un graffito, écrit dans le premier couloir du tombeau KV14 de la Reine Taousert, de la vallée des Rois, Séthi II fut enterré le 11e jour, du IVe mois de la saison Peret, de l’an 1 de Siptah, dans le tombeau KV15. Hermann Alexander Schlögl prétend lui que c’est le 11e jour du IIIe mois de la saison Shemou, toujours de l’an 1 et que Siptah dirigea les funérailles de son père ?. En raison de la relative brièveté de son règne, le tombeau de Séthi II sera inachevé au moment de sa mort et il le restera.
 
   Sa momie fut d’abord déplacée dans tombeau KV14 de la Reine Taousert, après que Sethnakht (XXe dynastie) soit monté sur le trône et enfin elle fut déposée dans la cachette du tombeau KV35 d’Amenhotep II. En Janvier 1908, l’égyptologue Edward Russell Ayrton, dans une excavation réalisée pour Theodore M. Davis, a découvert une petite sépulture dans le tombeau KV56. Celle-ci s’est avérée contenir une petite quantité de bijoux qui comportait le nom de Séthi II : Des ensembles de boucles d’oreilles, des bagues, des bracelets, une série d’ornements de collier, des amulettes et une paire de sandales et de gants en argent.

 

Sa famille

 


 

Une des boucles d’oreilles
trouvées dans la
tombe KV56 avec le
cartouche de Sethi II –
Musée du Caire

   Séthi II eut trois ou quatre épouses en fonction des spécialistes :
 
Takhat I (ou Tachat ou Tahat – ¦AHAt), cette union est proposée par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. La Reine fut la mère de plusieurs enfants : Des filles, auxquelles il est fait allusion lors des funérailles de leur gouvernante, vers la fin de l’an 5 du règne de Séthi II, et elle aurait également donné naissance à un ou deux fils :

Séthi Mérenptah, qui serait l’aîné, mais qui est aussi donné par quelques égyptologues comme fils de la Reine Taousert Setepenmout. Il figure dans le reposoir tripartite édifié par son père dans la première cour du grand temple d’Amon-Rê à Karnak. Sur les images de ce Prince, disparu probablement avant la fin du règne de Séthi II, on constate que ses titres et son nom furent gommés et remplacés par ceux du Chancelier Bay.
Amenmes (ou Amenemose), qu’elle eut soit avec Mérenptah, soit avec Séthi II. Il n’y a pas de trace archéologique qui pourrait affirmer l’une ou l’autre des propositions. Amenmes entrera en lutte pour le pouvoir avec Séthi II.   Voir à Takhat I la controverse sur cette Reine.

 
Taousert Setepenmout, que certains égyptologues donnent comme sa demi-sœur, fille du Roi Mérenptah et de la Reine Takhat I. Elle fut identifiée comme la Grande Epouse Royale de Séthi II par une boite à bijoux trouvée dans la vallée des Rois. Elle aurait eu un fil avec le Pharaon, Séthi-Mérenptah, dont on perd rapidement la trace, mais qui meurt avant son père. À la mort de son époux elle va monter sur le trône en tant que Régente de son beau-fils Siptah, mais très vite elle prendra le pouvoir en tant que Reine régnante, comme seulement cinq femmes avant elle l’avaient fait : Merneith (v.2914-v.2900), Nitocris (2321-2150), Sobeknéferourê (1787-1783), Hatchepsout (1479-1457) et la mystérieuse Ânkh-Khéperourê.
 
• Tiâa II (ou Tiya ou Tiy), cette Reine est attestée par la majorité des spécialistes, dont Thomas Schneider, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton à Amenmes, mais cette filiation est réfutée par d’autres qui la donnent comme épouse de Séthi II. Elle est supposée par certains comme étant d’origine Syrienne. Suite à une proposition de Cyril Aldred, elle fut aussi longtemps considérée comme la mère de Siptah qui succéda à Séthi II.
 
• Soutiraia (ou Sutailja Sutiraja ou Shoteraja ou Soutaliya ou Souteritery), une Syrienne, qui fut plus sûrement une concubine. Une inscription avec son nom, qui se trouve sur un bas-relief, aujourd’hui au musée du Louvre et provenant de Pi-Ramsès, nous dit qu’elle serait la mère de Ramsès-Siptah qui sous le nom de Siptah, va succéder à son père. Sur cet artéfact on voit clairement l’adolescent en compagnie de sa mère. Gae Callender la donne d’origine plutôt Cananéenne et précise qu’elle fut presque certainement concubine d’un Roi de Canaan ?.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Pharaon voir les ouvrages de :
 
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
Madeleine Della Monica :
Mystérieuse Taousert : Grande Reine-Pharaon inconnue, méconnue, Éditions Maisonneuve et Larose, Paris, 2004.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Aidan Marc Dodson :
The Takhats and some other royal ladies of the Ramesside period, pp : 224-29, JEA 73, London, 1987.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994 – En Anglais, A History of Ancient Egypt, Blackwell Books, Oxford, 1992.
Pierre Grandet :
L’exécution du chancelier Bay, pp : 339-345, BIFAO 100, Le Caire, Janvier 2000.
Le papyrus Harris I, (BM9999), III, BiEtud 129, IFAO, Le Caire, 2000. 
Michael Höveler-Mueller
Am anfang war Ägypten : Die geschichte der pharaonischen hochkultur von der frühzeit bis zum ende des neuen reiches ca. 4000 – 1070 v, Das pharaonische Ägypten, Philipp Von Zabern, Mainz, Juillet 2000.
Erik Hornung, Rolf Krauss et David Warburton :
Handbook of ancient egyptian chronology, Handbook of Oriental Studies : Section 1, the Near & Middle East, illustrated edition, Brill Academic Pubishers, Leiden, Décembre 2005 et Octobre 2006.
Jean-Marie Kruchten :
La fin de la XIXe Dynastie vue d’après la section “historique” du Papyrus Harris I, Université de Bruxelles, 1981.
Kenneth Anderson Kitchen :
Further notes on New Kingdom chronology and history, pp : 313-324, Chronique d’Egypte 63, 1968.
Donald Bruce Redford :
Pharaonic king-lists, annals, and day-books : A contribution to the study of the Egyptian sense of history, Society for the Study of Egyptian Antiquities, Février 1986 – Ontario Benben Publications, Mississauga, Ontario, Février 1986.
Egypt, Canaan and Israel in ancient times, Princeton university press, Princeton, Juillet 1992 et Septembre 1993.
Siegfried Schott :
Altägyptische festdaten, Verlag der Akademie der Wissenschaften und der Literatur, Mainz/Wiesbaden, 1950.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronique des Reines d’Égypte, Des origines à la mort de Cléopâtre, Collection : Essais Sciences, Actes Sud, Juillet 2008.
Pascal Vernus :
Affaires et scandales sous les Ramsès, la crise des valeurs dans l’Égypte du Nouvel empire, Collection : Bibliothèque de l’Égypte ancienne, Pygmalion, 1993 et Juillet 1997 – Édition J’ai lu, Paris, Novembre 2001 – En Anglais, Traduction de David Lorton, Affairs and scandals in ancient Egypt, Cornell University Press, Novembre 2003.
Jürgen Von Beckerath :


Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der vorzeit bis 332v. Chr., Münchener Universitaätsschriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.

 

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