Les Minoens
de  vers  2200  à  1450

 

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  Pour plus de détails voir aussi les palais de : Cnossos  –  Malia  –  Phaistos  –  Zakros

 

 
Sommaire
 

Origines et développement
L’histoire

Période prépalatiale
Période néopalatiale
Période postpalatiale

L’écriture

Les hiéroglyphes
Le linéaire A
Le linéaire B

Les palais
Bibliographie

 

Dessin du palais de Cnossos

 

Origines  et  développement

 
   À la fois continentale, péninsulaire (Péloponnèse) et insulaire (îles Ioniennes, Cyclades, Sporades, Crête) la Grèce est un pays montagneux où dès le néolithique des peuples d’origines septentrionales occupèrent la Thessalie (centre de la Grèce) et la Crête et y développèrent une civilisation agraire. La première grande civilisation de la mer Égée fut crée par les Minoens de Crête. Selon Homère (Poète Grec de la fin du VIIIe siècle), la Crète comptait 90 villes, dont Cnossos était la plus importante. Selon quelques spécialistes, l’île était divisée en quatre unités politiques : Le Nord était gouvernée par Cnossos, le Sud (La Messara) par Phaistos, (La plaine de Lassithipar) par Malia et l’Est par Zakros. Des palais de moindre importance, plus petits, ont été également trouvés dans d’autres régions. Aucune des villes Minoennes ne disposait d’enceintes.

 

Des divinités féminines étaient vénérées par les Minoens, on a retrouvé des représentations sous la forme de Déesses aux serpents et aux seins nus. Ils accordaient aussi une place particulière au taureau dans leur culture (D’où la légende du Minotaure)

 

 
   Cette civilisation de l’âge de bronze doit son nom au Roi légendaire Minos. Les Minoens ne semblent pas avoir constitué une civilisation de guerriers. Ils furent surtout de grands marins, ils commercèrent avec la Méditerranée Orientale et furent connus jusqu’en Égypte sous le nom de Kheftiou. On a également retrouvé leurs traces, dans les îles Égéennes, comme celle de Théra (Santorin). On a mis au jour des céramiques en Argolide, à Égine, à Byblos et Ougarit. À l’époque néopalatiale, des colonies Minoennes s’implantèrent à Cythère, Milo, Rhodes et créèrent des comptoirs commerciaux.
 
   Beaucoup d’historiens avancent que les Minoens étaient très impliqués dans le commerce de l’étain qui était très important lors à l’âge de bronze. Ils exportèrent le safran, l’huile d’olive et le vin vers l’Égypte. En échange, ils importèrent des tissus, des perles d’ambre, de l’or, du lapis-lazuli et des esclaves. Ce fut la flotte Minoenne qui transporta du Liban vers l’Égypte, à l’époque du Roi Thoutmôsis III (1479-1425), le bois de cèdre nécessaire à la construction des temples et de la flotte. Des textes du palais de Mari (Mésopotamie) mentionnent l’arrivée de Minoens venus jusqu’à Ougarit pour acheter de l’étain.

 
   Pourtant malgré toutes ces activités commerciales, nous n’avons pas de trace que les Minoens aient possédé une monnaie, le commerce se faisait donc uniquement sur l’échange. L’écriture suivit de près la construction des palais sans doute pour répondre à des nécessités commerciales et administratives. La première écriture Minoenne est ce que l’on a appelé le Linéaire A (1900-1450). Quant au langage, la seule assertion que l’on puisse avancer, c’est que les Minoens ne parlaient pas le Grec. La chronologie de la Crète est connue, grâce aux travaux archéologiques. Elle a été révélée par l’archéologue Anglais Arthur John Evans au début du XXe siècle.
 
   Il existe encore quelques lacunes sur certaines périodes. L’évolution de la Crète s’est faite en trois phases les périodes : prépalatiale, néopalatiale et postpalatiale. On trouve aussi une division en : Minoen ancien, moyen et récent. Le déclin de cette civilisation semble correspondre à celui de l’utilisation des outils en bronze. L’absence de déchiffrement de l’écriture linéaire A réduit considérablement la connaissance que nous avons de cette civilisation.


 

Représentation de Taurokathapsie

 
   La religion Minoenne se distingue des religions contemporaines sur plusieurs points. Aucune fresque ne représente les Dieux. Aucun vestige de temple dédié à une divinité n’a été retrouvé. On sait que des manifestations rituelles avaient lieu en plein air et que ces cérémonies religieuses semblent avoir accordé une grande importance aux sacrifices fait à la divinité (Bovins, ovins, porcins et chiens).
 
   La double hache et les cornes étaient des objets cultuels qui possédaient une valeur symbolique. Les offrandes faites aux divinités étaient constituées de toute une variété de statuettes de petite dimension, le plus souvent féminines. Les statuettes des "Déesses aux serpents" sont assez tardive et très probablement d’origine orientale.

 

L’histoire……

 
   La chronologie précise de l’histoire Minoenne est toujours sujette à discussions, toutefois, il se dégage quand même de grandes tendances. L’archéologue Britannique Arthur Evans a divisé l’âge de Bronze en Crète en trois périodes : Le Minoen ancien (MA) ou période prépalatiale (v.3000-2200). Le Minoen moyen (MM) ou protopalatial (v.2200-1500) et le Minoen récent (MR) ou néopalatial et postpalatial (v.1500-1000). Avec les découvertes successives, chacune de ces périodes a elle-même été divisée par les spécialistes en trois périodes (I, II et III), qui elles-mêmes sont divisées en deux sous périodes (A et B).
 

Période prépalatiale

 
   À cette époque on assista à de véritables nouveautés : Techniques, politiques, économiques et religieuses. C’est là que furent construit dans les plaines fertiles les premiers palais (Cnossos, Phaistos et Malia). Ces palais disposaient de vastes magasins où étaient entreposés : Le blé, le vin, l’huile d’olive dans de grandes jarres, les "pithoi". Leur construction exigea beaucoup de main-d’œuvre comme l’indiquent de nombreuses tablettes retrouvées, notamment à Phaistos. La population ne fut pas seulement répartie dans les centres urbains mais aussi à la campagne.
 
   Les Minoens élevaient du bétail (Vaches, cochons, moutons et chèvres) et ils avaient développés l’agriculture (Blé, orge, des fèves et des pois chiche) ainsi que la culture des olives, des figues et du raisin. Les échanges commerciaux se développèrent grâce à une puissante flotte. Sous cette période l’écriture fit son apparition, sous la forme de deux systèmes qui coexistèrent : Le hiéroglyphique et le linéaire A. Vers 1700, une grande catastrophe survint, peut-être un séisme, les palais de Cnossos, Phaistos et Malia furent détruit mais furent rapidement reconstruits.

 

Période néopalatiale

 
   C fut la période dite des nouveaux palais, celui de Zakros vit le jour. Cette période constitue l’apogée d’une civilisation Minoenne qui fut brillante et raffinée. Ses débuts furent marqués par un accroissement démographique important. Les anciens sites s’agrandirent, de nouveaux apparurent, tandis que de grands programmes architecturaux furent lancés. Il s’agit d’une période charnière pendant laquelle s’ébaucha les grands axes d’une organisation sociale et politique. Les villes côtières contrôlaient l’exploitation agricole et les échanges commerciaux. Ces grandes résidences indiquent une hiérarchisation de la société avec l’apparition d’une "noblesse".
 
   L’artisanat connut un essor remarquable, qui fournit des produits de luxe : Des objets en faïence, en ivoire, en métal, des sceaux et vases en pierre et des céramiques richement décorées (Style de Camarés) d’où un certain renouveau des arts. Des vases servaient d’amphores de réserve ou encore de récipients de transport. Ces artistes excellaient dans les travaux minutieux, particulièrement dans la taille de pierres (Glyptique) et l’orfèvrerie. Les souverains Minoens eurent de très bons contacts avec les civilisations voisines, asiatiques et Égyptienne, ce qui favorisa le développement commercial.

Les abeilles de Malia :
Deux abeilles transportant une goutte de miel

 

 
   Quelques spécialistes pensent qu’il est possible qu’à cette époque la Crète se soit unifiée en un seul royaume autour du palais de Cnossos, d’autant plus que dans le même temps, on observe une baisse de l’activité des palais de Malia et de Phaistos, mais il n’y a aucune preuve en ce sens. Un texte de l’époque du Roi d’Égypte Thoutmôsis III (1479-1425) mentionne le "Roi du pays de Keftiou" ?.
 
   Les Nouveaux Palais furent de construction assez uniforme, basée sur le model de celui de Cnossos, avec juste quelques particularités pour chacun d’entre eux. Les différences de dimensions peuvent indiquer une certaine hiérarchie des sites, d’où l’idée d’un rôle prééminent de celui de Cnossos.
 
   L’essor politique et commercial, nommé la "Thalassocratie de Minos", de la civilisation Minoenne est du a une grande prospérité dans l’agriculture et à élevage, mais aussi à l’implantation en Grèce et dans les îles de comptoirs commerciaux et des relations accrues avec l’Égypte, l’Orient et Chypre. Durant cette période, l’écriture dite linéaire B apparut. La période se termina par une nouvelle catastrophe, vers 1450, les sites de Phaistos, Haghia Triada, Malia furent ravagés par des incendies.

 


 
  Fresque représentant un officier – Cnossos

Période postpalatiale

 
   Deux faits marquants sont communément admis pour expliquer cette nouvelle interruption. Le premier, selon certains spécialistes comme Spyridon Marinatos, vers 1450, serait du à l’éruption du volcan de Théra, l’actuelle Santorin, suivit d’un tremblement de terre qui détruisit une nouvelle fois les villes et les palais. D’autres réfutent cette hypothèse pour trois raisons : Les deux premières sont d’ordre chronologique : La catastrophe aurait précédé de quelques décennies la destruction des palais.
 
   Les dernières études au carbone 14 de morceaux de bois retrouvés dans la couche de cendre de l’éruption donnent une date autour de 1630/1600 (quelques uns avancent 1628 !). La troisième est de vraisemblance, on n’a pas retrouvé sur les sites de traces de cendres volcaniques ou d’incendies systématiques, ou de destructions sélectives (Des régions touchées et d’autres moins ou pas du tout).
 
   Il est aussi possible que les réseaux de commerce se soient effondrés et que les villes Minoennes aient vu leur population périr de la famine. Selon cette théorie, les Minoens auraient reçu leur blé des fermes sur le littoral de la mer Noire. Une autre hypothèse de l’effondrement des Minoens est que, quand on commença à utiliser des outils de fer, les Minoens qui vendaient de l’étain pour produire du bronze, s’appauvrirent progressivement. Lorsque leurs réseaux de commerce disparurent, la famine se développa.
 
   Quoi qu’il en soit, le bouleversement va affaiblir rapidement cette grande civilisation. Presque toutes les cités sont abandonnées et il y eut une diminution importante des importations. Les dernières recherches tendent à prouver que tous ces événements se déroulèrent dans un laps de temps très restreint. La Crète perdit son rayonnement international et disparut des annales de l’histoire antique, hormis durant la Guerre de Troie à laquelle elle participa, mais on ne parle plus à cette époque que de la suprématie Mycénienne. Certains spécialistes pensent qu’une invasion Mycénienne eut lieu après l’éruption du volcan de Théra et que celle-ci mena à la chute de la civilisation Minoenne. On dit d’ailleurs que cette éruption aurait inspiré la légende de l’Atlantide.

 

 
Cliquez sur un nom de ville ou de région

 
   À partir du VIe siècle l’île subit les répercussions des guerres entre Athènes et Sparte. Au IVe siècle, les cités Crétoises furent engagées dans de multiples conflits, elles participèrent à l’expédition d’Alexandre le Grand avec son Amiral Néarchos. En 217, elles choisirent le protectorat du Roi de Macédoine, Philippe V (221-179) face à Rome. En 71, Rome intervint en Crète avec Marc Antoine (83-30), mais il fut battu à l’île de Dia. En 69, le Consul Romain Metellus débarqua dans l’île et conquit une à une toutes les villes. En 67, la Crète passa aux mains des Romains et en 27, elle fut réunie à la Cyrénaïque en une seule province dont la capitale fut Gortyne.
 


 

Tablette en linéaire B

L’écriture

 
   Trois types d’écriture on été identifiés sur différents objets exhumés du palais de Cnossos. Les Minoens ont d’abord utilisé un système d’écriture reposant sur des idéogrammes, des hiéroglyphique. Puis, apparut, au début du IIe millénaire, un second système d’écriture syllabique appelé "linéaire A". Ces deux systèmes d’écritures nous sont encore inconnus aujourd’hui et enfin uniquement à Cnossos, un troisième système d’écriture appelé "linéaire B". Ce fut en fouillant à Cnossos, qu’Arthur Evans, un archéologue Britannique découvrit des milliers de tablettes d’argile, cuites accidentellement dans l’incendie du palais, vers 1450.
 
   Il baptisa cette écriture linéaire B, car il l’estima plus avancée que le linéaire A. Le déchiffrement du linéaire B fut découvert en 1952 et identifié comme une forme de Grec, par Michael Ventris et John Chadwick. Cependant, les tablettes en linéaire B restent une source de documentation réduite. Avec les inscriptions sur les vases, elles ne représentent qu’un corpus de 5.000 textes. De plus, les textes sont courts et de nature administrative. Il s’agit d’inventaires et de documents comptables, qui n’étaient pas destinés à l’archivage. 

 

Les Hiéroglyphes

 
   L’écriture hiéroglyphique Minoenne est composée de 90 signes et d’idéogrammes dépourvus de toute valeur phonétique. Le hiéroglyphique figure sur des tablettes et sur des sceaux administratifs. Le disque en terre de Phaistos est gravé sur les deux faces de 242 signes en spirale. Si certains signes ont été identifiés, les spécialistes ne sont toujours pas parvenus à déchiffrer cette écriture. Comme pour les hiéroglyphes Égyptiens, les Minoens ont dû évoluer progressivement vers une signification phonétique de leurs signes.

 

Disque en terre de Phaistos

 

Le Linéaire A

 
   À la fin de la période néopalatiale, une écriture plus stylisée apparut, que l’on nomme le Linéaire A. Il comporte 70 signes et 164 idéogrammes. On a retrouvé, notamment à Cnossos, Malia et Phaistos de nombreux sceaux, disques et tablettes recouverts d’inscription en linéaire A. Les spécialistes ont pensé au début que le linéaire A résultait de l’écriture hiéroglyphique, mais plusieurs découvertes récentes contredisent cette hypothèse. Les deux écritures ont coexisté et étaient peut-être utilisées pour des usages différents. Cette écriture n’a pas encore été déchiffrée.
 

Le Linéaire B

 
   Le linéaire B reprend la plupart des signes du linéaire A, il comporte 87 syllabogrammes et une centaine d’idéogrammes, c’est une écriture syllabique et non alphabétique. Elle fut déchiffrée en 1952 par Michael Ventris. Cette écriture utilisée, principalement sur des tablettes, est une forme archaïque de Grec. Elle resta en usage jusque vers 1200, au moment de la destruction de la plupart des palais Mycéniens.
 
   Des tablettes retrouvées à Cnossos et Mycènes, étaient écrites dans le dialecte Achéen. Elles sont essentiellement des archives administratives, des inventaires de produits, matériaux et taxes récoltées. On n’a retrouvé aucune inscription publique en linéaire B, ce qui laisse penser que peu de gens en dehors des scribes de Cnossos l’utilisait.

 

Fresques (et ci-dessous) du palais de Cnossos

 

Les  Palais

 
   À l’image de Gournia ou Malia, des villes ont été mises au jour. Elles étaient composées de places, de rues dallées et d’habitations modestes d’une à deux pièces. Elles semblent montrer un certain souci d’urbanisme. Des petits centres d’artisanat et des villas telles que celles de Cortyne, Tylissos ou Vathypetro ont été mises au jour dans la campagne méridionale. Les premiers palais apparurent vers 1900 à différents endroits de l’île : À Cnossos, Malia et Phaistos.
 
   Les Rois résidaient dans certains de ces palais. Ils étaient toujours construits au cœur d’une vallée fertile près de la côte, suivant deux axes perpendiculaires, Nord-Sud et Est-Ouest. Les matériaux utilisés provenaient de l’île : Le calcaire, le grès et le schistes. Les murs étaient en terre battue et en pierre. Le palais était le centre religieux, politique et économique et gérait un territoire géographique de l’île.
 

  Selon quelques spécialistes, l’île était divisée en quatre unités politiques : Le Nord était gouverné par Cnossos, le Sud (La Messara) par Phaistos, le centre Est (La plaine de Lassithipar) par Malia et l’Est par Zakros. Des palais de moindre importance, plus petits, ont été également trouvés dans d’autres régions. Aucune des villes/palais Minoennes ne disposait d’enceinte. La splendeur et la richesse des palais Minoens demandaient la présence d’une main d’œuvre importante.
 
   Les magasins de chaque palais étaient tellement immenses qu’ils pouvaient accueillir l’intégralité de la production agricole de la région. Le palais était généralement composé d’une cour centrale, autour de laquelle on trouvait : Les appartements privés, un sanctuaire religieux, des ateliers, des entrepôts. Cette cour devait aussi servir pour des cérémonies religieuses, les "taurokathapsies" (Des gens, hommes ou femmes, sautaient par-dessus les cornes d’un taureau). Les palais possédaient des salles de bain, des réservoirs d’eau et un système d’égouts. 

 

   Pour plus de détails voir aussi les palais de : Cnossos  –  Malia  –  Phaistos  –  Zakros

 

Différents rhytons

(Vase à boire)
 
à tête de taureau

 
 

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur les Minoens voir les ouvrages de :
 
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
Le Monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Christophe Barbotin :
L’Égypte et la Grèce antique, Gallimard, Larousse, Paris, 1991.
John Chadwick :  
Le déchiffrement du linéaire B, Collection : Bibliothèque des histoires, Gallimard, Paris, 1972.
Jan Driessen et Alexandre Farnoux:
– La Crète Mycénienne : Actes de la table ronde internationale organisée par l’École Française d’Athènes, 26-28 mars 1991, École Française d’Athènes, Athènes, 1997 – De Boccard-Diffusion, Paris, 1997.
Maitland A.Edey :
Antiques civilisations égéennes, Time-Life International, Nederland, 1975.
Paul Faure :
La vie quotidienne en Crête au temps de Minos (1500 av.J.C), Hachette Littérature, Paris, 1973.
Louis Godart et Yannis Tzedakis :
Témoignages archéologiques et épigraphiques en Crête occidentale du Néolithique au Minoen Récent III B, Gruppo editoriale internazionale, Rome, 1992.
German Hafner :
La Crête et la Grèce, Éditions Rencontre, Lausanne, 1970.
Robin Hägg et Nanno Marinatos :
The Minoan thalassocracy. Myth and Reality, Svenska institutet i Athen, Stockholm, Paul Åström Förlag, Göteborg, 1984.
The function of Minoan palaces. Proceedings of the fourth international symposium at the Swedish Institute in Athens, 10–16 June, 1984, Paul Åström, Stockholm, 1987.
Reynold Alleyne Higgins :
L’art de la Crête et de Mycènes, Thames & Hudson, Londres, 1995 (1ère édition 1967).
Olga Krzyszkowska et Lucia Nixon :
Minoan society, Bristol Classical Press, 1983-1998.
Charlotte Langohr :
Périphéreia : Étude régionale de la Crête aux Minoen récent II-IIIB (1450-1200 av.J.C.), UCL, Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2009.
Michel Mastorakis et Micheline van Effenterre :
Les Minoens, l’âge d’or de la Crête, Éditions Errance, Paris, 1991.
Friedrich Matz :
La Crête et la Grèce primitive : Prolégomènes a l’histoire de l’art grec, Albain Michel, Paris, 1962.
Jean-Claude Poursat et Carl Knappett :
La poterie du Minoen moyen II : Production et utilisation, École Française d’Athènes, Athènes, 2005.
André Thévenet, Giorgio Nimatallah et Amedeo Vergani :
– Les palais de Crête, Éditions Atlas, Paris, 1983
Michael Ventris :
The decipherment of linear B, Cambridge University Press, Londres, 1967-1968-1990.
Christian Zervos :
– L’art de la Crête néolithique et Minoenne, Éditions Cahiers d’art, Paris, 1956.

 

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