Autres royaumes et villes :
Le
   Characène
 

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Sommaire
 

Localisation
Les villes principales
L’industrie et le commerce
L’histoire
      Hyspaosinès
      Meredates
Le statut du royaume
Bibliographie

 

 

 

Localisation

 
   Le Characène (ou Kharacène ou Caracene ou Charakene ou Mésène ou Meshun, en Judéo-araméen : חבל ימא, Hevel Yama “le pays de la mer") est un ancien royaume Hellénistique indépendant (ou semi-indépendant), situé dans l’extrême Sud de la région fertile qui se trouve à l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate, sur le golfe Arabo-persique. En fait on ne connait pas vraiment ses frontières. Elles sont différentes en fonction des auteurs classiques ou des géographes, mais sont traditionnellement associées à la région du Sud de la Babylonie, dans l’actuel Irak, l’Iran et Koweït. En gros, le royaume devait avoir comme limites à l’Ouest, le désert d’Arabie, au Nord, les marais Chaldéens et au Sud le golfe Persique. Plusieurs îles dans le golfe Persique, notamment Bahreïn, appartenaient également au royaume de Characène. Il fut créé à la fin du IIe siècle av.J.C et fut vassal de l’Empire Parthe. Il est très probable que la langue officielle du royaume fut le Grec koinè, la langue parlée dans les pays Hellénistiques ou Hellénisé, mais il n’y a pas de certitude encore aujourd’hui à ce sujet.

Limite probable du Characène à son apogée
 

 

Les villes principales

 
   La capitale du Characène fut Charax Spasinu (ou Charax Pasinu ou Charax Spasinou, en Grec : Σπασίνου Χάραξ ou Antioche en Susiane Άντιόχεια τής Σουσιανής, "La forteresse d’Hyspaosinès"), au carrefour entre l’Inde et de la Mésopotamie. L’emplacement exact de la ville reste toujours inconnu. Le nom de Charax, probablement du Grec Χάραξ, signifie littéralement fort(in) à palissade, et a été appliqué à plusieurs villes fortifiées Séleucides.
 
   Un site possible est un grand monticule connu sous le nom de Jabal Khuyabir ou Naisan près du confluent du Karkheh (ou Choaspes) et du Tigre. Les autres possibilités sont que la ville disparut quand la digue s’effondra et/ou que l’un des fleuves modifia son delta. Au Ier et au IIe siècle ap.J.C elle joua un rôle important dans le commerce de la Syrie avec l’Inde. Elle était connue dans l’Antiquité pour ses vastes systèmes de digues.
 
   Les autres villes importantes furent :
Apamée (ou Apameia) en Mésène qui fut fondée par Séleucos I (305-280), sur le Tigre. La ville est peut-être identique à Harpanya Neharpania citée dans le Talmud.
 
Forat qui est mentionnée à plusieurs reprises par les auteurs anciens et des inscriptions, comme une ville portuaire sur le golfe Persique. Forat était une cité commerciale importante pour le commerce entre la Babylonie et Palmyre avec l’Inde. La ville semble avoir été fondée après que le port de Charax Spasinu fut envasé.
 
Apologos qui fut un port important entre Forat et le Golf. La ville est mentionnée à plusieurs reprises par les auteurs anciens. Elle était connue sous les Sassanides comme Schad-Schabuhr et à la période islamique, al-Ubulla. Elle est identifiée par certains spécialistes aujourd’hui au port de Bassorah.
 
Teredon qui fut également une grande ville portuaire, surtout pour le commerce avec la Chine. Elle est aussi mentionnée plusieurs fois par les auteurs anciens. Elle aurait été fondée par Nabuchodonosor II 605-562), qui y aurait construit un palais aux jardins suspendus. Elle se trouve sous Apologos, près du Golfe Persique.

 

L’industrie et le commerce

 
   L’agriculture joua un grand rôle dans les ressources du pays. Les sources antiques, à plusieurs reprises, insistent sur la fertilité de la région. On trouve beaucoup de traces d’exportations en particulier de vin et de fruits. Selon des sources Chinoises, si elles se rapportent à la même Characène (ce qui n’est pas certain) le riz y était cultivé. Les perles du golfe Persique étaient un produit de luxe d’exportation important. On sait qu’une importance particulière fut portée sur le commerce longue distance. Les ports du Golfe Persique, liaient la Mésopotamie et Rome avec l’Inde et le Sud de l’Asie centrale. Dans de nombreuses inscriptions trouvées à Palmyre, les villes de Characène sont mentionnées en tant que référence pour leurs caravanes.
 
   Le commerce de marchandises, en particulier les produits de luxe de l’Orient, comme la soie, les perles, les bois précieux, l’ivoire, les épices et l’encens, étaient livrés à l’Ouest, tandis que l’or, l’argent, le verre, le corail, le vin et le grain partaient vers l’Est. Les autres partenaires commerciaux importants du royaume étaient les différents pays et villes d’Arabie. Pline l’ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79 ap.J.C) nous dit que la ville de Pétra, en royaume Nabatéen, fut un point de rencontre pour les commerçants de la cité et ceux de Characène.
 
    Le développement important du royaume fut directement lié à l’ampleur du commerce dans le Golfe Persique, grâce aux villes comme Forat, Apologos, Teredon et peut-être aussi avec le développement de Gerrha (Ancienne ville d’Arabie, située sur la côte Ouest du Golfe Persique) avec qui il fut en relation. Gerrha, fut depuis le IVe siècle av.J.C. mentionnée à plusieurs reprises comme une riche ville commerciale et le centre d’un petit royaume arabe. Elle contrôlait les routes commerciales entre Pétra, l’Égypte et la Babylonie, avec l’Inde et l’Arabie du Sud.
 
   Cependant, comme le précise Monika Schuol, avec l’avènement du Characène ces routes furent détournées et ce commerce fut récupéré de plus en plus par ce royaume et Gerrha après le premier siècle ap.J.C, n’est plus beaucoup mentionnée dans les sources antiques. Le commerce avec la Chine joua probablement aussi un rôle important. Le Characène était sur la Route de la Soie. Il y eut plusieurs délégations Chinoises qui tentant de se rendre à Rome traversèrent le royaume, mais furent empêchées par les Parthes. Du côté chinois, on a retrouvé des informations selon lesquelles un pays sur la mer de l’Ouest appelé Tiaozhi (en Chinois 条枝,条支 Tiáozhī, la Chaldée) était sous contrôle Parthe. Il y a beaucoup de preuves pour avancer que le Characène et Tiaozhi ne font qu’un.

 


 

Tétradrachme d’Hyspaosinès

L’histoire…….

 
   Alexandre le Grand fonda dans le Sud de la Babylonie, au confluent du Tigre et du Karkheh (ou Choaspes) une ville appelée Alexandrie, qui est généralement désignée comme Alexandrie sur le Tigre ou Charax Spasinu (ou Charax Pasinu ou Charax Spasinou, en Grec : Σπασίνου Χάραξ ou Antioche en Susiane Άντιόχεια τής Σουσιανής, "La forteresse d’Hyspaosinès"). Cette ville se développa rapidement en un important centre commercial. Après lui il s’agissait probablement d’une base navale de l’Empire Séleucide.
 
   La ville et la région qu’elle contrôlait prirent une telle importance que le Roi Séleucide, Antiochos III (223-187) divisa la région et créa dans le Sud, la satrapie de la mer Érythrée. Alexandrie devint la capitale du Tigre. La ville, sous le Roi Antiochos IV Épiphane (175-164), fut détruite par une inondation et reconstruite. Elle reçut alors le nom de son nouveau constructeur et devint Antioche.

 
   Cette Antioche prit le nom de Charax Spasinu lorsque le royaume fut créé. L’Empire Séleucide s’étendait de l’Inde à la Méditerranée, mais au milieu du IIe siècle av.J.C il fut bouleversé par de graves problèmes politiques et beaucoup de ses satrapies prirent l’une après l’autre leur indépendance (la Parthie, la Bactriane etc…). La Babylonie devint le nouveau maître de la région et de 162 à 161 elle eut Timarque au pouvoir, ancien Satrape de Médie. Le Roi légitime Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-138) voulut reprendre ses territoires perdus, mais en 141 il fut battu par le Roi des Parthes Mithridate I (Arsace V – 171-138) qui lui aussi avait des vues sur la région et qui conquit la Mésopotamie. En 139/38 avant JC, il y eut quelques succès de contre-offensive Séleucide mais sans grande importance.
 
   Depuis 165/64 un certain Aspasinès (ou Aspasine), qui fut appelé Hyspaosinès (209-124) par les auteurs classiques, avait été nommé par Antiochos IV Épiphane Gouverneur (Satrape) de la satrapie de la mer Érythrée. Ce dernier dirigera la région pendant environ 40 ans. Il était d’origine arabe, mais son nom était d’origine Iranienne. Pline l’Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79 ap.J.C) mentionne qu’il fut le fils d’un certain Sagdodonacos (ou Hyspaosines Sagdodonacus) le "Roi des arabes". Le nom d’Hyspaosinès est probablement la forme Hellénisée de l’Iranien, Vispa Canah. Ce nom est attesté à plusieurs reprises dans le monde Grec. Dès 140 Hyspaosinès entreprit des campagnes afin de prendre le contrôle de diverses parties de la Perse et de Babylonie. Il envoya par exemple son fils à Timothéos prendre Séleucie sur le Tigre, mais il fut repoussé rapidement. La ville faisait partie de la Babylonie et resta temporairement rattachée à son domaine.
 


 

Tétradrachme d’Apodakos

   Nous ne savons pratiquement rien sur lui jusqu’au alentour de 130. Seulement à partir de cette époque nous possédons des textes sur Hyspaosinès. À cette période il produisit sa propre monnaie, sur laquelle il apparaissait comme un “Roi”, mais son statut et la datation exacte de ces pièces de monnaie, et donc l’hypothèse du titre royal, sont très controversés entre les spécialistes. Les circonstances exactes de ces premières campagnes ne sont pas claires. Surtout, on se demande si Hyspaosinès se battait pour les Séleucides, les Parthes ou pour lui-même. À partir de Novembre 133, on sait qu’il combattit pour la construction de son propre empire.
 
   Le royaume de Characène aurait été fondé en 127 av.J.C, par Hyspaosinès lors de la dissolution de l’Empire Séleucide qui fit suite à la défaite du Roi Démétrios II Nikatôr. Hyspaosinès aurait profité de la confusion pour prendre son indépendance mais tout en restant vassal de l’Empire Parthe. Comme le précise Monika Schuol, le 24 Juin 127, (on trouve aussi le 30 Mai 127) il fut pour la première fois appelé "Roi" dans un texte cunéiforme trouvé au Bahreïn qui indique qu’il régna également sur cette île, qui était alors connue sous le nom de Tylos.
 
   Mais comme dit plus haut, la date exacte de l’adoption du titre royal, et donc la création du Characène comme un État autonome demeurent incertains. Une autre date possible est avancée par quelques chercheurs, peu après 129. Cette année-là le Roi Séleucide Antiochos VII Évergète Sidêtês (138-129) entreprit de reconquérir dans une ultime tentative la Mésopotamie, mais il échoua. Dans ce vide de pouvoir, Hyspaosinès conquit certaines régions du Sud de la Mésopotamie et de la Perse. De Hyspaosinès et de sa femme Thalassia (ou Talasi’asu) on a retrouvé une inscription dans un temple au Bahreïn.
 
   On pense que vers 125, Hyspaosinès prit la Babylonie au Roi Parthe Artaban II (Arsace VII – 127-124), mais, en 124, il tomba malade et mourut peu de temps après, le 11 Juin de la mène année à l’âge de 85 ans. Des pièces de monnaie furent frappées à son nom jusqu’en 122/121, certaines furent découvertes au Koweït, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, ce qui fit croire un temps aux chercheurs qu’il régna jusqu’à cette année. La date exacte de son décès est conservée dans les journaux astronomiques.
 
   Il faut préciser que la position des Parthes vis à vis du Characène à l’époque de la montée en puissance d’Hyspaosinès est largement inconnue. Ils avaient déjà envahis, dès 140, la Mésopotamie, mais avaient dû se battre simultanément avec les nomades dans l’Est, de sorte que leurs forces sur d’autres fronts et leur domination en Mésopotamie est loin d’être sûr. Hyspaosinès put avoir au début été soumis comme vassal aux Parthes, pour ensuite lorsque ceux-ci connurent une faiblesse prendre son indépendance.


 

Tétradrachme de Tiraios II

 
   Après la mort de son mari, la Reine Thalassia (ou Talasi’asu) essaya d’installer son fils comme Roi de Characène, mais on ne sait pas avec certitude si elle y parvint. Cet événement est mentionné dans les textes cunéiformes, mais le nom du fils n’est pas enregistré. Toutefois il y a un vide sur le trône puisque le Roi suivant Apodakos n’est enregistré qu’à partir de 110/09 sur les monnaies, soit un trou de plus de 10 ans. Apodakos n’est connu que par les pièces de monnaie, il régna jusqu’en 104/103.
 
   Ce qui fit penser à certains chercheurs que ce fut le fils d’Hyspaosinès qui, ayant un statut de vassal des Parthes, n’aurait créé sa monnaie que tardivement ?. Le Roi Parthe, Mithridate II le Grand (ou Arsace VIII, 124-88) était en tout cas sur les pièces de monnaie frappées en Characène à son époque, ce qui est généralement interprété comme une expression de puissance.
 
   Les Rois suivants sont surtout connus que de nom et par leur monnaie et on sait qu’ils furent vassaux des Parthes. Tiraios I (95/94-90/89) qui fut le premier souverain de Characène qui sur ses pièces fut appelé Evergète. Celles-ci portent au verso la Déesse Tyché, tandis que les autres dirigeants représentèrent Héraclès. Tiraios II (79/78-49/48) qui est connu par ses pièces d’argent et de bronze et par l’auteur Grec, Lucien de Samosate (ou Lucian ou Lucianus Samosatensis, Rhéteur et satiriste de Commagène, v.120- † après 180 ap.J.C). Il fut le premier Roi de Characène, appelé Sôter. Il serait mort à l’âge de 92 ans. Artabazos (ou Artabaze, 49/48-48/47) dont Lucien nous dit qu’il mourut à l’âge de 86 ans. Il le mentionne, probablement à tort, comme le septième souverain de la Characène. Comme dit plus haut les souverains suivants ne sont connus que par leur monnaie qui n’apporte, il faut le dire, à part une possible chronologie, que très peu d’informations captivantes sur les événements politiques.


 

Tétradrachme de Meredates

 
   Bien que vassal des Arsacides le royaume de Characène a toujours eu une politique pro-Romaine et plus tard, en 116 ap.J.C il accueillit favorablement l’invasion de l’Empereur Romain Trajan (98-117). Celui-ci séjourna même à Charax Spasinu et assista en personne au départ des vaisseaux pour l’Inde. Selon la légende, il aurait déploré le fait qu’il n’était pas assez jeune pour qu’il puisse, comme Alexandre le Grand (336-323), partir lui même conquérir l’Inde. Après le retrait des Romains, le royaume semble avoir échappé assez longtemps à la reprise en main de la Mésopotamie par les Parthes.
 
   Ce ne fut qu’en 150 que ces derniers reprirent le contrôle du royaume après la défaite du Roi Meredates (ou Méherdate, v.131-150/51), face au Roi Parthe Vologèse IV (147-191). En 1984 fut mis au jour à Séleucie sur le Tigre, une statue en bronze d’Hercule, qui a une inscription sur les cuisses en deux langues (Grec et Parthe). L’inscription dit qu’en l’an 151 le Roi Vologèse IV et Meredates se sont affrontés et que ce dernier fut battu.
 
  La statue elle-même fut rapportée de Characène et placée dans le temple d’Apollon de Séleucie sur le Tigre. À partir de cette inscription on peut conclure que le Characène était indépendant pendant un certain temps, mais fut ensuite de nouveau soumis par les Parthes. Meredates est connu également de certaines pièces de monnaie et d’une inscription trouvé à Palmyre. Il aurait été le fils du Roi Parthe Pacorus II (ou Arsace XXIV, 78-105). Ses images sur les pièces montrent clairement l’influence des Parthes. Les légendes monétaires sont les suivantes : Meredates, fils Phokoros du Roi des Rois, Roi des Omanais (Tribu arabe Characène). Les monnaies des Rois de Characène sont essentiellement des tétradrachmes en argent avec une légende en Grec au dos et plus tard, en Araméen. Elles portent des dates selon l’ère Séleucide, ce qui permet d’en fixer la chronologie. Le royaume de Characène fut conquis vers 225 (on trouve aussi 222 selon les sources) sous le Roi Abinerglos III (210-v.225) par les Perses Sassanides et disparut de l’histoire.

 

 Le statut du royaume
 

  Le statut qu’eut le Characène tout au long de son histoire est encore aujourd’hui très débattu. En fait il est pratiquement sur que celui-ci changea en fonction des époques. On ne peut seulement que spéculer la mesure dans laquelle les Parthes sont intervenus dans les affaires intérieures du royaume. Le degré d’autonomie du Characène demeure donc très incertain. Alors que certaine chercheurs, comme Monika Schuol, voient le royaume comme un État pratiquement indépendants, d’autres, comme Stefan R.Hauser, réfutent cette idée du fait du manque de preuve. Pendant le règne d’Artabazos (ou Artabaze, 49/48-48/47) il est rapporté par Lucien de Samosate (v.120–† après 180) que ce Roi porta soutien aux Parthes dès son arrivé au pouvoir. Il convient également de mentionner l’inscription sur la statue d’Hercule (cité ci-dessus). Le Roi des Parthes, Vologèse IV (147-191), en 151, conquit le Characène et déposa son Roi Meredates (ou Méherdate, v.131-150/51). Cependant, de toute évidence, il y eut des périodes où le royaume fut indépendant, mais reconquit rapidement par les Parthes.
 
   Il convient de noter que Meredates était le fils du Roi Parthe Pacorus II (ou Arsace XXIV, 78-105) et donc sûrement pendant son règne vassal de son père. Ceci indique une politique similaire à celle pratiquée dans d’autres parties de l’Empire Parthe, comme en Arménie, où les fils des Rois Parthes, étaient souverains des principales provinces. Par contre le cas de Meredates montre que tous les Princes Parthes qui ne furent pas loyaux envers le gouvernement central furent, malgré leur rang, sévèrement châtiés. Dans le même ordre d’idée, du fait que l’on ne sait pas comment la succession sur le trône se faisait en Characène, dans quelle mesure y avait-il ingérence de la part des Parthes ?. Après la mort de son mari Hyspaosinès (209-124), la Reine Thalassia (ou Talasi’asu) essaya d’installer son fils comme Roi, mais on ne sait pas avec certitude si elle y parvint.

 

Bibliographie
 

  Pour d’autres détails sur cette période voir les ouvrages de :
  
Ernest Babelon :
Sur la numismatique et la chronologie des dynastes de la Characène, Barth et von Hirst, Athènes, 1898.
Ernest Babelon et Jacques Jean Marie de Morgan :
Perside, Elymaïde, Characène, Ernest Leroux, Paris, 1930.
Charlotte Baratin, Georges Rougemont et Frantz Grenet :
Les provinces orientales de l’empire parthe, Université Lumière Lyon 2, Lyon, 2009.
Pierre Briant :
État et pasteurs au Moyen-Orient ancien, Maison des Sciences de l’Homme et Cambridge, Paris, 1982.
Histoire de l’Empire Perse, de Cyrus à Alexandre, Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Edme-Alphonse Drouin
Notice historique et géographique sur la Characène, Ernest Leroux, Louvain, J.-B. Istas, Paris, 1890 – 2012.
Wolfram Grajetzki :
Greeks and Parthians in Mesopotamia and beyond : 331 BC-224 AD, Bristol Classical Press, London, 2011.
George Francis Hill :
Attambelos I of Characene, American Numismatic Society, New York, 1922.
Philip Huyse :  
La Perse antique, Éditions Les Belles Lettres, Guide des Civilisations, Paris, 2005.
Georges Le Rider :
Monnaies de Characène, Paul Geuthner, Paris, 1959.
Edward Theodore Newell :
Mithradates of Parthia and Hyspaosines of Characene : A numismatic palimpsest, American numismatic Society, New York, 1925.
Sheldon Arthur Nodelman :
A preliminary history of Characene, Berytus 13, 1960.
Christine Palou et Jean Palou :
La Perse antique, Presses Universitaires de France, Paris, 1962.
Joseph Toussaint Reinaud :
Mémoire sur le commencement et la fin du royaume de la Mésène et de la Kharacène, et sur l’époque de la rédaction du Periple de la mer Erythrée d’après les témoignages grecs, latins, arabes, persans, etc..;, Académie des inscriptions & belles-lettres, Imprimerie impériale, Paris, 1861 – O. Zeller, Osnabrück, 1982.
Monika Schuol :
Die Charakene. Ein königreich mesopotamisches in hellenistisch parthischer-Zeit, F. Steiner, Stuttgart, 2000.
Joseph Toussaint Reinaud :
Mémoire sur le Royaume de la Mésène et de la Kharacène, Zeller, Osnabrück, 1982.
Marc Van de Mieroop :
A history of the ancient Near East, ca. 3000-323 B.C., Blackwell Pub., Malden, 2007.
Alfred Friedrich Constantin von Sallet :
Die münzen der Könige von Characene, Weidmannsche Buchhandlung, Berlin, 1881.

 

 
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