Quelques Rois Achéménides importants :
Xerxès I
486 – 465
 

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….Retour à la dynastie Achéménide

 

Sommaire
 

Sa titulature de Pharaon
Son origine
Son règne
     Les premières années de son règne
     Ses campagnes
     La fin de son règne
Ses constructions
Xerxès I dans le Bible
Sa famille
Bibliographie


 
Relief d’un Roi, peut-être
Xerxès I – Palais de Persépolis
DATES  de  RÈGNE  ROI  de  PERSE
            486-465
 

DATES  de  RÈGNE  PHARAON
            486-465
486-466  D.Sitek
485-446  J.Kinnaer
486/85-465/64  S.Quirke, J.von Beckerath
485-465   P.A.Clayton

 

Sa titulature de Pharaon
  • ………………
  • ………………
  • ………………
  • ………………
  • xSriS
    En PerseXšayāršā , Chaschayāŗschā , Khashayarsha
    En GrecXerxès , Xerxês

 

Noms de naissance

Xerxès
xSriS

 

Son origine

 
   Xerxès I (ou Serse ou Serses ou Kserses, en Persan : Xšayāršā  “Seigneur des héros” ou Chaschayāŗschā ou Khashayarsha  ou  Khsha-yar-shan  خشایارشا, en Grec : Ξέρξης A’ Xerxès ou Ξέρξѽσ A’ Xerxês, en Araméen : Ahšeweruš, en Latin : Xerxes), est le quatrième souverain de la dynastie Achéménide ou le cinquième s’il l’on compte Bardiya. Il régna d’Octobre 486 jusqu’au 4 Août 465. Selon André Heller, le premier document du règne de Xerxès I arrive en Décembre 486. Manéthon l’appelle Xerxês le Grand et lui compte vingt et un an de règne (Africanus, Eusebius). Il fut le fils de Darius I et de la Reine Atossa et selon certains spécialistes il serait né vers 519. Il fut désigné par son père à la place de son demi-frère aîné Artobarzanès pour lui succéder, selon Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev, à l’âge de 36 ans. Xerxès I est assimilé par les historiens contemporains au Roi Assuérus (אֲחַשְׁוֵרֹושׁ ăhašwērôš ou Axashverosh) de la Bible, où il apparaît dans le livre d’Esther et dans le livre d’Esdras.
 


 

Porte du Palais de
Xerxès I à Persépolis

Son règne

 
       Les premières années de son règne

 
   Après son avènement, en Octobre 486 (on trouve aussi Mars, ou selon André Heller Décembre 486), il dut faire face aux premiers troubles dans l’Empire, dont les révoltes de la population en Égypte que son père n’avait pas eu le temps de mâter. En 484 il décida d’abolir le royaume de Babylone et de prendre la statue d’or de Bel (ou Marduk ou Mardouk), dont les mains doivent saisir le Roi légitime de Babylone le premier jour de chaque année et il fit tuer les Prêtres qui tentaient de l’arrêter. De ce fait Xerxès I n’apparaît pas avec le titre de Roi dans les textes Babyloniens datant de son règne.
 
   Cette décision du Perse déclencha la révolte dans toute la Babylonie. Les rébellions dans ces deux pays furent fortement réprimées. Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) et les lettres de Khnoumemakhet à Artabanos, Commandant de garnison, décrivent très bien ces événements. Xerxès I mit fin au statut particulier que conservaient ces deux royaumes au sein de l’Empire. Il divisa la Babylonie en deux satrapies, celle de Syrie et celle de Babylonie proprement dite et mit en 481 son frère Achéménès (ou khshathrapavan ou Achaemenès) à la tête de celle de l’Égypte.

 

Ses campagnes

 
   Une fois toutes ces révoltes mâtées Xerxès I décida de venger l’échec de son père à la Bataille de Marathon. Il prépara longuement l‘invasion de la Grèce continentale. Il aurait levé une flotte de 1 200 navires et une armée de plus d’un million d’hommes, chiffres qui semble exagéré, il faut plus vraisemblablement compter 250 000 hommes, et au printemps 480 débuta la Deuxième Guerre Médique (480-479). Il fit construire un premier pont de bateaux pour franchir l’Hellespont, mais celui-ci se brisa. Une légende raconte qu’il aurait fouetté la mer pour la punir d’avoir rompu ce pont. Il fit percer l’isthme qui unissait le mont Athos (En Macédoine centrale à l’Est de la Chalcidique) au continent pour donner le passage à sa flotte, près d’Ouranopoli ou Ouranoúpolis. La plupart de ses navires venaient de ses vassaux Phéniciens et Chypriotes. Il conclut une alliance avec Carthage, afin de priver la Grèce de l’appui des puissants monarques de Syracuse et d’Agrigente. Par ailleurs, de nombreuses villes ou régions Grecques choisirent le camp des Perses, en particulier la Thessalie, la Macédoine, Thèbes et Argos.
 


 

Xerxès I à Persépolis

   Xerxès I fut victorieux au cours des premières batailles, comme celle où la flotte Grecque fut défaite à Cap Artémision (Situé au Nord-est d’Eubée), mais il fut arrêté dans son invasion aux Thermopyles par le Roi de Sparte Léonidas (490-480) et ses 7 000 hommes. Cependant celui-ci fut trahi par un Grec appelé Éphialtès qui indiqua aux Perses un chemin pour prendre à revers le Spartiate. Après de rudes combats qui durèrent trois jours, les 18/19 et 20 Août 480, et malgré un sacrifice héroïque des Spartiates, dont 300 hoplites, les Grecs furent écrasés. Xerxès I l’emporta, mais après avoir perdu 20 000 hommes (Voir la Bataille des Thermopyles). Hans Delbrück prétend que 20 000 hommes c’est le total de l’armée Perse, donc que le Roi ne peut pas avoir perdu autant d’hommes dans ce défilé. Il dévasta alors la Béotie et l’Attique.
 
   Il prit Thèbes, Platées et entra dans Athènes sans rencontrer de réelles résistances. La ville avait déjà été évacuée par ordre de Thémistocle (525-460), les habitants s’étaient réfugiés sur les îles voisines, de sorte que l’armée Perse ne dut juste faire face qu’à la seule garnison de l’Acropole. Après le pillage de la ville, Xerxès I ordonna qu’elle fut brûlée et les temples détruits. Les Athéniens et les Spartiates conduisirent alors leur dernière ligne de défense, à l’isthme de Corinthe et dans le golfe Saronique. À l’Artémision, de grandes tempêtes détruisirent les navires Grecs et interrompirent la bataille prématurément, les Grecs durent une nouvelle fois battre en retraite et se retranchèrent à Salamine. Xerxès I, avec un nombre très supérieur de navires attaqua les Grecs, mais malgré son avantage, le 29 Septembre 480, sa flotte fut défaite par les Athéniens, Thémistocle (525-460) et Eurybiade et leurs 200 navires.

 

 Pour  plus de détail voir : Bataille Salamine et la Bataille des Thermopyles.

 


 
Le tombeau de Xerxès I à Naqsh-e-Rostam

   Bien qu’il subit un échec, ce ne fut pas une catastrophe et Xerxès I mit en place un camp d’hiver en Thessalie. En raison de troubles dans Babylone, le Roi Perse fut obligé de rentrer pour empêcher la propagation de la révolte. Il laissa sur place une armée sous le commandement du Général Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye‎‎, en Grec : Μαρδόνιος, † 479) et regagna alors l’Asie Mineure. Mardonios (ou Mardonius) tenta des négociations avec les Athéniens durant l’hiver 480, mais devant le refus de ces derniers il envahit à nouveau l’Attique. Il s’empara encore une fois d’Athènes désertée par ses habitants, mais l’année suivante, en Août 479, il fut battu et tué, à la bataille de Platées en Béotie par les troupes du Spartiate Pausanias (? – 470) qui occupa ensuite Byzance, où il se conduisit en despote.
 
   Dans le même temps les troupes de Xerxès I essuyèrent une troisième défaite, en Août (ou Septembre) 479, lors de laquelle la flotte Perse fut écrasée à la bataille du cap Mycale sur la côte d’Ionie par celle des Grecs sous le commandement du Roi de Sparte Léotychidas II (491-469). Il fut envoyé ensuite détruire le pont de bateaux que les Perses avaient construit sur le Bosphore, mais une tempête fit le travaille avant lui. Les Perses furent obligés d’abandonner leurs possessions d’Europe et Xerxès I, battu, rentra à Suse. Profitant de cette déconvenue du Grand Roi, les citées Grecques de la côte et de Chypre se révoltèrent. Celles-ci obtinrent leur indépendance au bout de treize ans. (Voir carte des Guerres Médiques et carte des batailles).

 

  Pour plus de détail voir : Bataille du cap Mycale

 

La fin de son règne


 

Détails de la tombe de Xerxès I

 
   La fin du règne de Xerxès I est mal connue et sur les évènements de sa vie il y a peu d’informations. On sait juste que cette période fut marquée par des complots et que le Roi fut assassiné le 4 Août 465 à Suse, dans un complot dirigé par Artaban, ministre et haut dignitaire de la cour. Selon Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398), afin d’éviter les représailles, ce dernier fit accuser le fils du Roi, Darius (ou Dārayawuš). Artaxerxès I cru à ces accusations et fit assassiner son frère, mais informé de son erreur il fit aussi mettre à mort Artaban (Persica 20). Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), quant à lui, réfute cette histoire.
 
   Il nous dit qu’Artaban tua d’abords Darius, puis  ensuite Xerxès I (Politics 5.1311b). La date de la mort de Xerxès I est connue avec précision car dans un texte en cunéiforme, il est fait mention d’une éclipse lunaire partielle ce jour là. Les défaites Perses et l’assassinat de Xerxès I encouragèrent de nouveau les Égyptiens à la rébellion. En matière de politique intérieure il continua le travail de son père, la consolidation de la structure de l’Empire et l’embellissement les grandes villes, comme Ecbatane et Persépolis. Hérodote décrit Xerxès I comme un "souverain cruel, despotique et faible, bien qu’il fut capable d’actes de générosité".
 

Ses constructions

 
   Xerxès fut un grand bâtisseur. Il consacra beaucoup d’énergie à la construction de bâtiments colossaux dans Persépolis et Suse. À Persépolis, son père Darius I avait ordonné la construction de son Palais (le Tachara), de la salle d’audience ou Apadana, de la terrasse, des escaliers monumentaux, des murailles Est, des salles du Trésor Impérial et ses environs. Ceux-ci furent achevés et embellis au moment du règne de Xerxès I, en 480 pour le Trésor Impérial. Le Roi ajouta :

Porte des Nation

 

La grande Porte des Nations, en 475. Elle forme une grande salle (ou hall) carrée, de près de 25 m², à quatre colonnes dont deux sont encore visibles aujourd’hui, avec des ouvertures sur trois côtés. Les colonnes de 18,30 m de haut, symbolisent des palmiers et leur sommet sculpté représente des feuilles de palme stylisées. Son entrée se trouvait sur le Mur Ouest et des bancs de marbre longeaient les murs du hall qui était couvert à l’origine. Le nom de Xerxès I y fut écrit en trois langues et gravé sur les entrées afin d’informer tout le monde que ce fut lui qui ordonna ces constructions.
Son propre palais (Le Hadish) qui occupe le plus haut niveau de la terrasse. Il se trouve au Sud du Tripylon (ou hall d’audience de Xerxès I ou Palais central) et il fut bâti sur un plan similaire au Tachara de Darius I, mais deux fois plus grand.
Le Tripylon ou Hall d’audience du Roi ou Palais central, est un petit palais situé au centre de Persépolis.
L’Escalier central, c’est un escalier monumental symétrique à deux volées divergentes qui permet d’accéder à la façade Ouest de la terrasse de l’Apadana. Cet escalier principal ou escalier de Persépolis est sans aucun doute l’une des œuvres d’art les plus remarquables de l’époque Achéménide. Xerxès le fit construire pour remplacer l’accès initial qui se faisait par le Sud de la terrasse. Il est entièrement décoré de bas-reliefs. Il possède 111 marches de 6,90 m. de large et 31 cm. de profondeur, pour une hauteur de 10 cm.
L’embellissement de l’ Escalier Est ; L’Escalier Nord, ajouté afin de faciliter l’accès à l’Apadana à partir de la Porte des Nations.
La Salle des Cent Colonnes ou Salle du Trône, qui est la plus grande de Persépolis. Elle est aussi appelée encore quelque fois, palais des 100 colonnes. C’est le deuxième plus grand bâtiment de la Terrasse. Les travaux de construction de cette salle au carré, de 70 m. x 70 m., seront terminés par Artaxerxès I (465-424). Ce fut la salle d’honneur de la garde impériale et il est probable qu’une importante cérémonie s’y déroulait.
D’autres palais ; Des entrepôts et des écuries etc…

En outre la construction des bâtiments de la terrasse continua jusqu’à la chute de la dynastie Achéménide. Après le pillage d’Athènes en 480, les plus belles pièces dérobées furent transférées à Persépolis et à Suse.
 


 

Esther se parant pour être présentée au
Roi Assuérus, dit : La toilette d’Esther –
Théodore Chassériau – 1841

Xerxès I dans la Bible ?

 
   Dans le livre d’Esdras dans la Bible, Xerxès I est mentionné avec le nom Assuérus (En Hébreu : אֲחַשְׁוֵרֹושׁ  ăhašwērôš ou Axashverosh). Il y est dit que pendant son règne, celui de son prédécesseur Darius I et de son successeur, Artaxerxès I, de nombreux Samaritains demandèrent l’aide du Roi de Perse suite aux accusations contre les Juifs. Xerxès I est également identifié comme le Roi Assuérus dans le livre d’Esther, bien que quelques spécialistes identifient ce Roi à Artaxerxès I. Le Livre raconte que "Xerxès I" répudia son épouse la Reine Vashti (ou Vasti ou Vasthi), parce qu’elle refusait d’obéir à son ordre de comparaître devant lui et ses hôtes avec la couronne royale, lors d’une fête qu’il avait organisé, pour montrer sa beauté aux peuples et la richesse et la puissance de son royaume.
 
   Selon les usages Perses, un tel comportement de la Reine devraient être punis du bannissement immédiat. Une fois que ce fut fait, Xerxès I dut choisir lui-même une Reine. Après avoir recueilli un nombre considérable de jeunes vierges de tout l’Empire dans son harem, il finit par choisir Esther (En Hébreu : אסתר ou Cosmartidène ou Kosmartydène), qui lui cacha son origine Juive. Agaguite Haman, ministre du Roi avait une aversion personnelle contre un Juif nommé Mardochée, le cousin ou l’oncle, tuteur d’Esther, car celui-ci avait refusé de s’incliner devant lui. Il convainc le Roi Assuérus d’éditer un décret ordonnant la destruction du peuple Juif pour le motif de ne pas avoir suivit ses commandements. Le décret fut publié.
 
   Cependant, la Reine Esther, conseillée par Mardochée, trouva grâce à son mari et réussit à intervenir en faveur de son peuple en lui révélant ses origines. Comme les décrets du Roi étaient irrévocables, il en publia un nouveau, qui donnait au peuple Juif le droit de se défendre contre leurs agresseurs. Le deuxième décret d’Assuérus autorisant ces derniers à se défendre eux mêmes déclencha une série de représailles qu’ils menèrent contre leurs ennemis. Cette lutte commença le 13 Adar, la date où les Juifs étaient à l’origine prévus pour être exterminés.
 
   Ils vont tuer non seulement leurs bourreaux, mais aussi leurs épouses et leurs enfants. On comptera 300 victimes dans la seule ville de Suse, 65 000 dans le reste de l’Empire (15 000 dans le compte biblique Grec). La victoire des Juifs sur leurs ennemis et Agaguite Haman est fêtée dans de grandes réjouissances lors de la fête de Pourim au cours de laquelle tous les Juifs ont l’obligation d’écouter la lecture du Livre d’Esther. Dans ses Antiquités Juives, Flavius Josèphe (Historien Juif de langue Grecque, 37-v.100) donne à penser que cette histoire est vraie, et que les deux personnages, Esther et Vashti ont réellement existé. Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), quant à lui, réfute cette histoire puisqu’il nous dit que l’épouse de Xerxès I fut Amastris (ou Amestris), la fille de Otanès II.
 

Sa famille

 
   Xerxès I eut une ou deux épouse(s) :
 
Amastris (ou Amestris, en Grec : Aμαστρις, en Persan : آماستریس) "Amie", qui fut la fille du Prince Otanès II, l’un des sept conspirateurs qui tuèrent le Roi Perse usurpateur Gaumata (ou Gaumāta) en 522 et qui laissa la place à Darius I le Grand. Selon Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), Otanès II fut honoré pour ses actes par Darius I avec un mariage diplomatique. Le Roi épousa Phaidimè (ou Phaedymia), une fille Otanès II et Otanès II épousa une sœur de Darius I, qui donna naissance à Amastris. Elle lui donna cinq ou six enfants :


  Trois ou quatre fils :

Darius (ou Dārayawuš, “Qui soutient fortement le bien“, en Persan moderne : داریوش Dariush, en Grec : Δαρεĩος Dareios) qui épousa Artaynta de Bactriane (ou Artayntes) et qui mourut assassiné en 465.
Artaxerxès I (ou Artaxerxès Makrocheir “Longue- Main“, en Persan : Artaxšacā اردشیر یکم  Ardeshir, en Grec : Aρταξέρξης Artaxérxês), qui succéda à son père de 465 à 424.
Hystaspès (ou Hystaspe, en Persan : ویشتاسب Vištāspa) qui signifie “Celui qui connaît les chevaux“, lorsque son père fut tué par Artaban, selon Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30), il était Satrape de Bactriane. Cette affirmation est incompatible avec la version de Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398). Il mourut en 464.
Achéménès (En Persan : Haхāmaniš ou Achaemenes هخامنشAmical dans l’âme“, en Grec : Αχαιμένης Akhaimenês, en Latin : Achéménès) qui fut nommé en 481 Satrape à la tête de celle de l’Égypte par Xerxès I. Il aurait été assassiné par les Égyptiens. Cette filiation n’est pas donnée par tous les spécialistes. Il est généralement compté comme le frère de Xerxès, mais il s’agit peut-être de deux personnages différents.

 
  Deux filles :

Amytis (En Persan : امیتیس Amitis) qui fut donnée en mariage au Général Mégabaze (ou Mégabyze), membre d’une des familles nobles de premier plan de l’Empire. Avec sa mère elle est représentée dans les écrits de Ctésias de Cnide comme l’une des femmes les plus influentes du règne de son frère Artaxerxès I (465-424).
Rhodogune (ou Rodogyne ou Rodogune, en Persan : روزگون Rvzgvn, en Grec : Ροδογύνη Rodogyni) qui est mentionnée par Ctésias de Cnide, toutefois dans les écrits de l’auteur son histoire, contrairement à sa sœur Amytis, n’occupa pas une place prépondérante.

 
• Il eut selon certains spécialistes une seconde épouse (ou concubine) dont le nom n’est pas connu qui lui donna plusieurs enfants. Cependant certains de la liste ci-dessous sont peut-être d’une troisième épouse ? :

Dareiaia qui épousa Hieraménès.
Ratashah qui est donné par Maria Brosius.
Tithraustès (ou Titraustes) dont on ne sait rien.
Artarius (ou Artarios de Babel) qui fut Satrape de Babylone.
Arsamès (ou Arsames ou Arsamenes ou Arxanes ou Sarsamas), qui fut Satrape d’Égypte.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Jacob Abbott :
History of Xerxes the Great , Harper, New York, 1878-1902 – Henry Altemus Company, Philadelphia, 1900.
Dennis Abrams :
Xerxes, Chelsea House Publishers, New York, 2008.
Pierre Briant : 
Histoire de l’Empire Perse : De Cyrus à Alexandre, Editions Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Maria Brosius :  
Women in ancient Persia, 559-331 BC, en Français, Les femmes dans la Perse antique, 559-331 av.J.C, Clarendon Press, Oxford, 1998.
The Persians. An introduction, Routledge, London, 2006.
Andrew R.Burn :
Persia and the Greeks : The defence of the West, c. 546-478 B.C, St. Martin’s Press, New York, 1962-1963 – Minerva Press, New York, 1962-1962 – Stanford University Press, Stanford, 1984 – Folio Society, London, 1984-2002 – Duckworth, London, 1990.
John Manuel Cook :
The rise of the Achæmenids and establishment of their Empire, pp : 200-291, Cambridge History of Iran 2, 1985.
Louis Couperus :
Xerxes, Oestergaard, Berlin-Schöneberg, 1926.
Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev :
A political history of Achaemenid empire, E.J.Brill, Leiden, New York, Köln, 1989.
Peter Green :
Xerxes at Salamis, Praeger, New York, 1970.
André Heller :
Das Babylonien der Spätzeit (7.-4. Jh.) in den klassischen und keilschriftlichen quellen, Verlag Antike, Berlin, 2010.
Charles Hignett :
Xerxès et l’invasion de la Grèce, en Anglais, Xerxes’ invasion of Greece, Clarendon Press, Oxford, 1963.
Heidemarie Koch :
Achämeniden-Studien, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1993.
Morgan Llywelyn :
Xerxes, Chelsea House, New York, 1987.
Manfred Mayrhofer :
Xerxes : König der Könige, Österreichische Akademie der Wissenschaften, Böhlau, 1970.
William Stewart McCullough :
Ahasuerus, Encyclopaedia Iranica vol. 1, Routledge & Kegan Paul, London, 1981-1982.
Ernst Obst :
Der feldzug des Xerxes, Dieterich, Leipzig, 1913 – Scientia Verlag, Aalen, 1963.
Albert Ten Eyck Olmstead :
History of the Persian empire : Achaemenid period, University of Chicago Press, Chicago, 1948.
Christine Palou et Jean Palou :
La Perse antique, Presses Universitaires de France, Paris, 1962.
Jean Perrot :
La période Achéménide, Iran Bastan Museum, Téhéran, 1972.
Thierry Petit :
Satrapes et satrapies dans l’empire achéménide de Cyrus le Grand à Xerxès Ier, Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de l’Université de Liège, Liège, 1990 – Diffusion, Belles lettres, Paris, 1990.
Rüdiger Schmitt :
Achaemenid dynasty, Encyclopaedia Iranica vol.3, Routledge & Kegan Paul, London, 1983.
Herman Tammo Wallinga :
Xerxes’ Greek adventure : The naval perspective, E.J.Brill, Leiden, Boston, 2005.
Marc Van De Mieroop :
A history of the ancient near east : Ca. 3000–323 BCE, Blackwell History of the Ancient World series, 2003.
Willem J.Vogelsang :
The rise and organisation of the Achaemenid Empire : The eastern Iranian evidence, E.J. Brill, Leiden, 1992.
Donald N.Wilber :
Persepolis : The archaeology of Parsa, seat of the Persian kings (Rev. ed.), Darwin Press, Princeton, 1989.
Daniel Josef Wiesehöfer :
Ancient Persia : 550 BC to 650 AD, I.B. Tauris, London, New York, 1996 – 2001.
Der über helden herrscht. Xerxes I. (ca. 519–465 v. Chr.), pp : 19–33, Kriegsherren der Weltgeschichte 22 historische Portraits, Beck, München, 2006,

 

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