Autres  royaumes  et  villes :
Qatna
 

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Sommaire

 
Localisation
Économie
L’histoire
L’archéologie
Bibliographie

 

Vue aérienne du site

 

Localisation
 

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   Qatna (ou Qatanum, en arabe : قطنا) fut une cité identifiée aujourd’hui au site de Tell-el-Mishrife (المشرفة). Elle est située en Syrie, dans l’ouâdi al-Aswad, un affluent de l’Oronte, à 18 km. au Nord-est d’Émèse (ou Homs) et à 200 km. au Nord de Damas. C’était la capitale d’un royaume qui fut l’un des plus importants de la région dans la première moitié du IIe millénaire et avait encore une certaine importance dans sa seconde moitié. Le Tell où des vestiges sont actuellement visibles et font l’objet de fouilles, occupe une superficie d’environ 1 km², ce qui en fait une des plus grandes villes de l’âge du bronze dans l’Ouest de la Syrie. Il se situe au bord du plateau calcaire qui délimite le désert Syrien et domine la plaine fertile d’Émèse.
 

Économie

 
   La cité qui se développa depuis le début du IIe millénaire fut un point important de passage sur les routes commerciales reliant la Mésopotamie Chypre, la Crète et l’Égypte. Qatna était alors située près de la fin de la route reliant la vallée du Moyen-Euphrate, par le biais de Mari et de Palmyre (ou Tadmor) à la Méditerranée. Une autre route qui débutait à Alep, sur la rive gauche de l’Euphrate se dirigeait par Halab, Hazor (ou Hatzor ou ou Tell Hazor ou Tell el-Qedah) et Qatna en Égypte. La vallée d’Émèse (ou Homs) formait une connexion avec la Méditerranée près du port de Byblos et Tripoli du Liban. Qatna est mentionnée dans le commerce de l’étain, qui venait de Mari et passait par la ville pour rejoindre la Méditerranée. Le cuivre de Chypre était transporté dans l’autre sens. Les textes de Mari mentionnent aussi passant par Qatna, un commerce de tissus, de vêtements, de bijoux, de bois, de vin et de chars en partie en direction de Babylone. Plusieurs dynasties de Rois se sont succédées dans la cité pendant presque mille ans, développant une culture raffinée, un artisanat et utilisant l’écriture cunéiforme.
 


 

Autre vue du site de Qatna

L’histoire…….

 
   Le site de Qatna fut occupé depuis le néolithique, mais les premières traces de la ville remontent à la IIIe dynastie d’Ur (2113-2004). Le développement de la cité à la période Amorrite (v.200-v.1595) est attesté par l’archéologie, puisque c’est de cette époque que datent les immenses murailles qui protègent la ville. La découverte d’un Sphinx Égyptien appartenant à la Princesse Ita-Oueret (ou Ita et Oueret, certains spécialistes comptent deux enfants différents), une fille du Roi Amenemhat II (ou Aménémès II, 1928-1895 – XIIe dynastie) montre l’influence Égyptienne au début du XIX siècle et les échanges entre les deux royaumes.
 
   Cependant, aujourd’hui, nous ne savons pas exactement à quelle date précise ce sphinx est arrivé à Qatna (Il a été retrouvé dans les débris du palais datant de l’Âge du Bronze). Ce sont les archives de la ville de Mari qui sont nos seules sources sur l’histoire du royaume de Qatna, entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XVIIIe siècle. Ce Royaume fut alors l’un des plus puissants de Syrie et son grand rival et voisin était le Yamkhad, dont la capitale était Alep.


 

Ornement représentant un visage humain
dans le style Égyptien – 1400-1300 av.J.C

 
   Le premier Roi de Qatna (ou Qatanum) connu est Isbi-Adad (ou Ishbi Adad ou Ishkhi-Addu ou Iški-Adad "Haddad ou Adad est mon aide", v.1795), originaire d’Amourrou. Il nous est attesté par les archives de Mari. Son royaume faisait partie d’une confédération vassale de l’Empereur d’Assyrie Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775), qui contrôlait à l’époque toute la Haute-Mésopotamie et faisait lui aussi face à Alep depuis qu’il avait conquis Mari. Isbi-Adad passa alliance avec l’Assyrien et pour conclure ce traité il maria sa fille Beltum (ou Bēltum) au Roi de Mari Iamash-Adad (ou Iasmakh-Addu ou Yasmakh-Addu ou Jasmah-Addu, 1790-1775) qui était le fils cadet de Shamshi-Adad I. La conclusion de ce mariage et son déroulement sont bien connus par les archives Mariotes. Isbi-Adad s’engagea alors dans plusieurs petits conflits contre le Roi d’Alep Sumu-Epukh (ou Sumu-Epeh, ? -1781), qui soutenait des révoltes contre lui dans le Nord de l’Amourrou. Malgré l’envoie de troupe par Shamshi-Adad I pour aider Isbi-Adad, le conflit s’acheva finalement sans vainqueur.
 
   Isbi-Adad fut suivi sur le trône par son fils Amut-Pî-El, qui était Gouverneur de Nazala. Il fut un contemporain du Roi de Babylone Hammourabi (ou Hammurapi ou Hammurabi, 1792-1750), qui après l’effondrement de l’Empire Assyrien à la mort de Shamshi-Adad I en 1775, envahit le royaume. Sa mère pourrait être Lamassi-Assur d’Ekallāté (ou Ekallatum). Le Roi de Mari suivant Zimri-Lim (1775-1761/60) monta sur le trône en chassant Iamash-Adad. Il fut lui aussi marié à une Princesse de Qatna, Dam-Hurasim. Cette union lui permit de rester en bon terme avec Amut-Pî-El, et jouer sur deux tableaux en étant aussi allié du Roi d’Alep Yarim-Lim I (ou Iarim-Lim, 1780-1765), dont il épousa aussi une des filles, Shiptu (ou Shibtu). Les relations entre Qatna et le Yamkhad paraissent alors connaître une période d’accalmie.
 


 

Brûleur de parfum en calcite – v.1200

   À son apogée, le royaume de Qatna s’étendait de Tadmor (ou Palmyre à l’Est), où il partageait les frontières avec Mari, à l’Amourrou à l’Ouest. Après Amut-Pî-El on enregistre un dénommé Naplima, puis son fils Sînaddu mais on ne sait rien sur eux ni même leurs dates de règne. Après la destruction de Mari, en 1759, par Hammourabi, qui rasa la ville après l’avoir pillée, les sources écrites sur Qatna deviennent rares. On sait qu’Alep (Le Yamkhad) et Qatna devinrent alors les plus puissants voisins des Babyloniens. D’après ce qu’indiquent les archives d’Alalah (XVIIIe-XVIIe siècles), Qatna fut temporairement dominée par le Roi d’Alep Yarim-Lim III (ou Iarim-Lim v.1625- ?). Puis, avec le développement de l’Empire du Mitanni en Haute-Mésopotamie, Qatna connut une reprise.
 
   Elle est toujours la capitale d’un royaume du XVIIe au XIVe siècles qui resta cependant secondaire sur le plan politique, car malheureusement se trouvant en territoire disputé entre le Mitanni et l’Égypte. Les inscriptions du temple Nin-Egal (Une partie du palais royal, salle C) montrent que des Mitanniens s’installèrent à Qatna. Les campagnes des Rois d’Égypte, Amenhotep I (ou Aménophis, 1525/24-1504) et Thoutmôsis I (1504-1492) en Syrie atteignirent Qatna, mais il n’existe pas de preuves concluantes qu’ils aient occupé la ville. Sur le septième Pylône du temple d’Amon à Karnak, le Roi Thoutmôsis III (1479-1425) mentionne qu’il resta sur la terre de Qatna lors de la XXXIIIe année de son règne (Huitième campagne). Son fils, Amenhotep II (ou Aménophis, 1428/7-1401), fut attaqué par le Mitanni cantonné à Qatna en traversant l’Oronte, mais il fut victorieux et rafla, selon les inscriptions, un énorme butin.


 

Statuette de Dieu assis –
v.1600 – Musée du Louvre

 
   Des tablettes cunéiformes découvertes sous le palais royal à Qatna mentionnent un Roi inconnu au nom d’Idanda (ou Idadda) qui aurait régné à cette époque, vers 1400. Qatna est mentionnée dans les listes topographiques Égyptiennes jusqu’à l’époque du Pharaon Ramsès III (1184-1153). Au cours de la campagne Syrienne de l’Empereur des Hittites Souppilouliouma I (ou Suppiluliuma, 1355-1322), le Prince (ou Roi ?) de Qatna Akizzi (ou Aki-Teshub ou Aki-Tesup ou Aki-Teshup, v.1340), alors sur le trône, demanda de l’aide au Pharaon Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338). Akizzi fut le fils de Taku et avait un frère nommé Takuwa. Il était de descendance Mitannienne. Akizzi écrivit cinq lettres à Amenhotep IV à Amarna (Les lettres d’Amarna, EA 52 à 55 et 59). Cependant ce dernier plus prit par sa réforme religieuse dans son pays, que par les évènements au Proche-Orient, délaissa ses territoires Syriens et le pauvre Akizzi. Des textes découverts à Emar décrivent comment Qatna fut attaquée aussi par des tribus Araméennes à cette époque.


 

Tablette cunéiforme sur de l’ivoire –
Fin âge de bronze (1600-1300)

 
   Amenhotep IV finit quand même par envoyer des troupes pour venir en aide à Akizzi, mais trop tard. La région fut prise par les Hittites dans la violence, comme en témoignent les traces de destructions retrouvées sur le site, et les habitants furent déportés à Hattousa. Sous le Pharaon Sethi I (1294-1279) la ville fut reprise par les Égyptiens. Elle resta dans cette situation jusqu’aux invasions des Peuples de la mer, vers 1200, qui provoquèrent sa destruction.
 
   Toutefois la cité fut encore habitée dans la première moitié du Ier millénaire. Elle fut réaménagée par les Néo-Babyloniens, dont on a retrouvé des traces lors de fouilles, mais elle resta d’une dimension négligeable compte tenu de la présence proche de la ville d’Émèse (ou Homs) qui avait repris position sur les routes commerciales.

 

Le site archéologique

 
   Tell-el-Mishrife fut fouillé entre 1924-1927 et 1929 par Robert du Mesnil du Boisson alors que la Syrie était un protectorat Français. Ces premières campagnes s’avérèrent assez fructueuses. Il découvrit trois portes, des tombes sur une pente entre la haute et basse ville, dans le palais royal des pièces de l’âge du bronze dont un Sphinx Égyptien appartenant à la Princesse Ita-Oueret (ou Ita et Oueret, certains spécialistes comptent deux enfants différents), une fille du Roi Amenemhat II (1928-1895 – XIIe dynastie), et des tablettes dont les textes étaient les inventaires de Qatna, avec les listes des bijoux offerts à la Déesse de la ville, Nin-Égal "la Dame de Qatna". Ces tablettes nous livrent également des listes de Rois, dont on ne sait pratiquement pas dater les règnes.
 


 

Autre vue des ruines de Qatna

   La Direction Générale Syrienne des Antiquités a fouillé les portes et sur la colline centrale. En 1999, les fouilles ont été reprises par des équipes de trois nationalités différentes, Syriennes, Italienne et Allemande, qui se partagèrent le site en trois : La Direction Générale des Antiquités des Musées de Damas, l’Université d’Udine et l’Université de Tübingen. En 2002, la découverte des tombeaux royaux et des tablettes cunéiformes ont hélas conduit à une discorde entre les équipes de fouille Allemandes et Italiennes.
 
   Ce fut l’équipe Allemande de Peter Pfälzner qui eut le plus de chance, puisqu’elle découvrit dans la zone qui lui était attribuée des tombes où reposaient les restes de certains Rois de Qatna et où étaient effectués les rituels funéraires royaux. Les vestiges des murs de la ville sont encore conservés à une hauteur de 20 m. dans certaines parties du Tell. Ils sont composés de calcaire et de briques cuites. Le site de Qatna est particulièrement vaste, puisqu’il couvre 110 hectares. Un fossé artificiel s’est creusé en face du mur.


 

La salle centrale

 
   Le mur entoure une zone carrée, d’environ 800 m. de côté, ce qui est plutôt inhabituel pour une ville de l’âge de bronze. Il y avait quatre portes principales de chaque côté du mur qui étaient percées dans leur centre. Les portes furent construites avec des orthostates (ou orthostats, mégalithe érigé, les menhirs sont des orthostates) de calcaire blanc et de basalte noir. Les bases ont été partiellement taillées dans la roche. L’entrée était d’environ 4 m. de large et conduisait à une porte d’une chambre située à 8 m. de profondeur.
 
   La colline centrale, près du centre de la ville recevait l’acropole qui était le centre politique et religieux de la cité. Le palais royal était situé sur la "Butte de l’Eglise" dans l’angle Nord-ouest de la ville haute et de l’acropole et un temple dédié à la Déesse Nin-Égal, se trouvait à côté. Il était entouré des résidences des élites de la cité. Il est un des plus grands bâtiments de ce type connus à ce jour de l’âge du bronze en Syrie, une vaste résidence de plus de 1400 m². Malheureusement, de nombreuses parties de ses murs ont été négligés pendant des fouilles, dans les années 1920.
 
   Seuls les murs face aux dalles de pierre ou délimités par une surface dure sont restés debout. La présentation du palais de Qatna est très similaire à celle de celui de la ville de Mari. De nombreuses bases de pilier de basalte ont été trouvées. Cette utilisation des piliers est comparable au palais du Roi d’Alep Yarim-Lim (ou Iarim-Lim, 1780-1765) à Alalah VII. Les grandes dimensions de certaines pièces (La cour du trône qui mesure dans les 20 m.) indiquent que des poutres en cèdre furent utilisées pour le toit. Le palais date de la période Syrien ancien et était peut-être la résidence du Roi Isbi-Adad (ou Ishbi Adad ou Ishkhi-Addu ?.


 

Sphinx, ornement de meuble –
v.1600 – Musée du Louvre

 
   Les vestiges du palais contenaient des céramiques Chypriote importées datant de l’Âge du Bronze moyen. Les nouvelles fouilles ont permis de découvrir des fabrications locales de céramique datant du Syrien ancien (2000-1550) et du Syrien moyen (1550-1200). Sur la "petite acropole" dans le Nord de la butte centrale un deuxième palais a été mis au jour en Mai 2002. Il serait la résidence d’un membre de la famille royale. Le site à aussi abrité une petite ville Chrétienne. La même année, dans un autre grand bâtiment de l’acropole, une statue acéphale en basalte a été retrouvée dans une fosse à ordures. Elle date de la fin de l’âge de bronze (1600-1400).

 

Bijoux découvert dans la pièce centrale

 
   Elle porte une inscription qui est normalement considérée comme un signe de la royauté et pourrait donc représenter un Roi de Qatna. Un quartier artisanal ainsi qu’un petit cimetière datant aussi du Bronze moyen ont également été exhumés à proximité de ce bâtiment. Toujours en 2002, dans un couloir souterrain sous la "cour de trône", 63 tablettes cunéiformes écrites en Akkadien ont été mises au jour. Elles semblent indiquer que le palais appartint à un certain Zariya à un moment (Peut-être avant la destruction du site).
 
   Elles étaient recouvertes par des restes d’une chambre brulée. Les spécialistes pensent qu’elles ont peut-être été cachées là à l’époque de l’invasion Hittite. Les textes appartiennent probablement aux archives du Roi Idanda (ou Idadda). Ils contiennent des rapports désespérés avec des renseignements sur la situation politique dans le Nord de la Syrie. D’autres exposent la menace Hittite sur le pays ou encore sont des textes administratifs. La découverte des tombes royales sous le palais par l’équipe Allemande est l’une des plus importantes de l’archéologie du Proche-Orient. À côté de la salle du trône située dans le secteur Nord-est du palais, on trouvait un couloir long de 40 mètres. qui s’enfonçait dans le sol sur une profondeur de 8 mètres.
 


 

Vue des vestiges des remparts de la ville

   Il débouchait sur un puits de 5 m. de profondeur qui ouvrait sur un complexe funéraire souterrain. Dans ce couloir, les fouilleurs ont découvert un lot de 75 tablettes cunéiformes. Elles étaient tombées à cet endroit lors de l’effondrement de l’étage supérieur. Elles datent du règne du Roi Idanda (ou Idadda, v.1400). Les textes sont écrits dans un mélange d’Akkadien et de Hourrite, cette dernière langue jusque-là inconnue à Qatna. L’entrée du complexe funéraire était flanquée de deux statues en basalte représentant un personnage masculin assis sur un trône. Elles ont été datées des XVIIIe-XVIIe siècles.

Fragment de figurine d’un cheval avec
ses sacoches – vers 1600

 
   Le complexe était organisé autour d’une salle centrale, dont les dimensions sont de 9 m. x 7 m. qui ouvrent sur trois autres salles plus petites. Dans la pièce centrale se trouvait un sarcophage en bois, dans lequel les restes de trois personnes ont été retrouvés, ainsi que de nombreuses céramiques.
 
   Divers objets ont également été mis au jour dans cette pièce : Des bijoux en or ornés pour la plupart de pierres précieuses, de la vaisselle, des vases etc. La petite salle située sur le côté Sud a livré d’autres céramiques, dont un vase en serpentine portant le nom du Roi Amenemhat III (ou Aménémès, 1843-1797 – XIIe dynastie). La salle Ouest était remplie d’ossements et contenait un sarcophage renfermant les restes de deux personnes et un collier en pierres précieuses.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Royaume et la ville voir les ouvrages de :
 
Alexander Ahrens :
Skarabäen und skarabäenabdrücke aus Tall Mišrife/Qatna, pp : 1-28, Einige Beobachtungen zum interkulturellen Austausch zwischen der Levante und Ägypten, Ugarit-Forschungen 35, Verlag Butzon & Bercker, Kevelaer, 2003-2004.
A journey´s End – Two Egyptian stone vessels with hieroglyphic inscriptions from the royal tomb at Tell Mišrife/Qatna, pp : 15-36, Ägypten und Levante/Egypt and the Levant 16, 2006.
A stone vessel of Princess Itakayet of the 12th dynasty from tomb VII at Tell Mišrife/Qatna (Syria), pp : 15-29, Ägypten und Levante/Egypt and the Levant 20, Janvier 2010.
Michel Al-Maqdissi et Khuzāmá Bahlūl :
Excavating Qatna, Direction Général des Antiquités et des Musées de Syrie, University of Udine, University of Tübingen, Damascas, Udine, Tübingen, 2002.
Georges Dossin :
Le royaume de Qatna au XVIIIe siècle avant notre ère d’après les “Archives royales de Mari”, Académie Royale de Belgique, Bruxelles, 1954.
Robert Du Mesnil Du Buisson :
Le site archéologique de Mishrife-Qatna, De Boccard, Paris, 1935.
Qatna, “ville de greniers” des Hourri-Mitanniens, IFAO, Le Caire, 1936-37.
Compte rendu sommaire des fouilles de Mishrifé Qatna, De Boccard, Paris, 1937.
Gabriele Elsen-Novák :
Die altsyrische glyptik aus Qatna – Eine erste einordnung, pp : 257-274, MDOG 134, 2001.
Horst Klengel :
Syria 3000 to 300 B.C.: A handbook of political history, Berlin, 1992.
Qatna – Ein historischer uberblick, pp : 239-252, MDOG 132, 2000.
Mirko Novák :
The chronology of the bronze age palace of Qatna, pp : 299–317, Egypt & Levant 14, 2004.
Fundamentierungstechniken im palast von Qatna, A.Schwab (ed.), Timelines. Studies in Honour of Manfred Bietak III, Orientalia Lovaniensia Analecta 149/3, Leuven, 2006.
Peter Pfälzner :
Interdisziplinäre studien zur königsgruft in Qatṇa, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2011.
Thomas Richter :
Qatna in the late Bronze Age : Preliminary remarks, pp : 109-126, SCCNH 15, 2005.
Thomas Richter et Sarah Lange :
Das archiv des Idadda. Die keilschrifttexte aus den deutsch-syrischen ausgrabungen 2001–2003 im königspalast von Qaṭna. Mit einem beitrag von Peter Pfälzner, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2012.

 

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