Quelques  Rois  importants  :
Antiochos  IV  Épiphane
175  –  164
 

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…..Retour à la dynastie des Séleucides

 

 
Sommaire

 
Son origine
Son arrivée au pouvoir
Son règne, son histoire
      Son début de règne
      L’Hellénisation de la Judée
      La lutte contre les Hasmonéens
      La fin de son règne
      Sa politique extérieure
Sa famille
Bibliographie
 

Buste d’Antiochos IV
Altes Museum – Berlin

 

Son origine

 
   Antiochos IV Épiphane ("l’illustre" ou “Dieu manifeste”, en Grec : ‘Αντίοχος Δ΄ ‘Eπιφανήςs, en Hébreu : אנטיוכוס הרביעי אפִּיפָאנֶס Antiochus IV Afifans, en Persan : آنتیوخوس چهارم اپیفانس Antiochus IV Apyfans, en Latin : Antiochus IV Epiphanes), fut le 9e Roi de l’Empire Séleucide de 175 à 164 av.J.C, ou le 8e si l’on ne compte pas Achaïos II (ou Achaeus, 219 à 215/4). Son nom originel était Mithridate, il prit le nom Antiochos lors de sa prise de pouvoir.
 
   Il fut le fils cadet, né vers 215, d’Antiochos III Mégas et de la Reine Laodice III (ou Laodiké). Après la défaite de son père et la paix d’Apamée, il fut envoyé comme otage à Rome, où il passa plusieurs années avant d’être échangé en 179 (ou 178) avec son neveu Démétrios (Futur Démétrios I Sôter – 162-150) après l’avènement de son frère Séleucos IV.  Il séjourna alors environ trois ans à Athènes, où il se fit même élire et avec laquelle il noua des liens étroits.  

 


 

Buste d’Antiochos IV

Son arrivée au pouvoir

 
   Lorsque son frère Séleucos IV Philopator fut assassiné par son Ministre Héliodore (En Grec : Ηλιόδωρος) qui usurpa le pouvoir, à l’annonce de sa mort il quitta Athènes.  Soutenu par le Roi de Pergame Eumène II (ou Eumènès, 197-159), il renversa rapidement l’usurpateur Héliodore et prit il le pouvoir à l’automne 175, à Antioche se proclamant Corégent, car, il faut signaler qu’il n’était pas l’héritier du trône. Le véritable héritier était Démétrios, le fils de son frère. Ce dernier étant retenu à Rome comme otage, le trône revenait au plus jeune fils de Séleucos IV, également nommé Antiochos, qui fut formellement le chef de l’État pour quelques années. Antiochos IV saisit donc le royaume au nom de l’enfant et il gouverna avec lui jusqu’en 170, date à laquelle il le fit assassiner.  
 

Son règne, son histoire
 
Son début de règne

 
   En 170, ce fut le début de la Sixième Guerre de Syrie (170-168) contre l’Égypte pour la possession de la Cœlé-Syrie (Liban aujourd’hui). Antiochos IV dut faire face à une invasion du Roi Ptolémée VI Philométor (180-145) décidé à lui reprendre cette région stratégique. Il repoussa les envahisseurs et à son tour attaqua l’Égypte. Après une victoire à Péluse qui lui livrait le Delta du Nil, il se dirigea vers la capitale Égyptienne. Il assiégea Alexandrie qu’il prit et le 5 Octobre 170 où il captura Ptolémée VI. Pour éviter d’alarmer Rome, Antiochos IV le relâcha et le remit sur son trône, mais en n’en faisant un de ses vassaux.
 
   Début 169, Ptolémée VI fut disgracié par les habitants d’Alexandrie qui lui reprochèrent ses arrangements avec les Séleucides pour son retour. Ils portèrent alors au pouvoir son frère Ptolémée VIII Évergète II Tryphon. Antiochos IV afin d’aider son nouvel allié Ptolémée VI, fit le siège d’Alexandrie un certain temps, mais sans succès. En 168, il mena une deuxième attaque sur l’Égypte et envoya également une flotte pour prendre Chypre qui appartenait aux Lagides. Avant d’arriver à Alexandrie, sa route fut bloquée par une armée Romaine, commandée par le Consul Caius Popillius Lænas (ou Gaius Popillius). Les Romains na voulaient en aucun cas la formation d’un Empire Hellénique.
 
   Comme nous le précise Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100 – Guerre des Juifs 1 : 1: 1-2) Popillius envoya un message à Antiochos IV, de la part du Sénat Romain, lui demandant d’une manière humiliante de retirer ses forces armées d’Égypte et de Chypre, ou il devrait se considérer en état de guerre contre eux. Antiochos IV lui répondit qu’il allait en discuter avec son conseil, mais le Romain traça de sa canne un cercle sur le sol et dit : "Avant de franchir ce cercle, je veux que vous me donniez une réponse pour le Sénat Romain". Pesant le pour et le contre, Antiochos IV sagement, pour éviter une intervention militaire de Rome, qui avait récemment soumis Macédoine, décida de quitter l’Égypte. C’est alors seulement que Popillius lui serra la main en guise d’accord avec lui et en retour, Rome l’établit comme la puissance dominante de la Méditerranée orientale.

 


 

Tétradrachme d’Antiochos IV Épiphane

L’Hellénisation de la Judée

 
   À la suite de cette expédition, Antiochos IV décida d’Helléniser la Judée où la guerre civile s’était installée entre les Grands Prêtres. En 167, le Roi Séleucide lança donc une vaste politique d’Hellénisation. Le Grand Prêtre Hasmonéens Mattathias (ou Matisyahu ou Matityahu ben Yohanan Hakohen, 167-166) était déjà vieux lorsque ces premières mesures anti-juives furent mises en application et lors de cette persécution, il partit à Modiin pour y échapper, cependant le conflit le rattrapa. Un émissaire d’Antiochos IV, appelé Apelles, construisit un autel à Modiin pour un Dieu Grec et ordonna à Mattathias, le citoyen le plus important spirituellement du village, de faire un sacrifice à leur idole, selon les directives du Roi. Mattathias se fit remarquer en refusant de se plier à la demande de l’émissaire, malgré la pression des troupes Séleucides. Au contraire il exhorta les Juifs à ne pas abandonner leurs croyances et pratiques ancestrales.
 
   D’après le Premier Livre des Maccabées, lorsqu’un Judéen Hellénisé se déclara prêt à collaborer, Mattathias le tua et détruisit l’autel, tandis que ses fils mirent l’émissaire Séleucide à mort. Avant de s’enfuir dans la montagne du désert de Judée il harangua la foule, enjoignant les Juifs demeurés “fidèles à la Torah” de le rejoindre dans son insurrection (Premier Livre des Maccabées – 2:26-27). Selon le Livre des Maccabées, nombreux sont ceux de ses concitoyens qui abandonnèrent leurs activités pour le rejoindre.

 

La lutte contre les Hasmonéens

 
   Antiochos IV ne pouvait en rester là, il attaqua et pilla Jérusalem et installa un autel dédié au Dieu Baal Shamen dans le Temple où il massacra les fidèles. Il détruisit les murailles de la ville et dans un édit daté de Décembre 167, il ordonna d’offrir des porcs en holocauste, interdit la circoncision et pourchassa les adversaires de l’hellénisation. En l’espace de trois jours, 80.000 personnes furent arrêtées, 40.000 furent massacrées et autant furent vendues en esclavage (Deuxième Livre des Maccabées 5 : 11-14), ce qui eut pour conséquence de gonfler encore plus la révolte. La première étape de la guerre des Macchabées qui conduisit à l’indépendance de la Judée était lancée.
 
   Mattathias mena depuis sa retraite des opérations de guérilla, écrasant les troupes Séleucides lorsqu’elles étaient en faible effectif. Il détruisit les temples païens et leurs autels et punit les Juifs considérés comme infidèles. Il fit circoncire les enfants qui ne l’avaient pas été par crainte des décrets royaux. Malheureusement sa bataille fut de courte durée, car un an plus tard il tomba malade. Il désigna son aîné, Judas (ou Yéhoudah, 165-160) comme son successeur dans la lutte et le commandement des Juifs révoltés, et le frère de celui-ci, Simon (ou Shim’on ou Siméon, 142-135), comme conseiller.
 
   Afin de consolider son Empire et de renforcer son emprise sur la région, Antiochos IV décida d’interdire le Judaïsme et en ordonnant le culte de Zeus comme le Dieu suprême. Cet acte était une abomination pour les Juifs et ils refusèrent, Antiochos IV envoya alors une armée pour faire respecter son décret. À partir de là débuta une guerre qui conduira à l’émancipation de la Judée en 164. Toujours en 167, profitant des problèmes d’Antiochos IV, le Roi Parthe Mithridate I (ou Arsace V, 171-138) chercha lui aussi à s’émanciper des Séleucides et attaqua et prit la ville d’Artacoana (ou Herât) en Arie, perturbant ainsi le commerce direct vers l’Inde. Reconnaissant le danger potentiel à l’Est de l’Empire, mais ne voulant pas renoncer au contrôle de la Judée, Antiochos IV laissa à son Général et Gouverneur de Syrie Lysias (ou Lusias, ?-162) le soin de mener la guerre contre les Hasmonéens, pendant que lui partit affronter les Parthes.
 


 
Judas Maccabée – Plaque d’émail –
XVIe s. –  Musée de Cluny – Paris

   En 166/165, le Chef suivant de la révolte Juive fut donc Judas (165-160) comme l’avait souhaité son père. Dans les premiers jours de la rébellion, Judas reçut le nom de famille “Maccabée” (ou Macchabée). Plusieurs explications ont été avancées pour ce nom de famille. Une première suggestion est que le nom dérive de l’Araméenmaqqaba” (“makebet” en Hébreu moderne) qui veut dire “marteau” ou “masse“, en reconnaissance à sa férocité au combat.
 
   Judas était conscient de la supériorité des forces Séleucides et au cours des deux premières années de la révolte, sa stratégie fut d’éviter toute implication de leur armée régulière et de recourir comme son père à la guérilla, afin de leur donner un sentiment d’insécurité. Cette tactique permit de gagner une série de victoires. Antiochos IV subit une première défaite lors de la bataille de Nahal El-Haramiah (Ouâdi Haramiah – 167) où Judas Maccabée battit une petite force Syrienne sous le commandement d’Apollonius, Gouverneur de la Samarie, qui fut tué au combat. Judas Maccabée prit alors possession de l’épée d’Apollonius et l’utilisa jusqu’à sa mort comme un symbole de la vengeance. Après la victoire de Nahal El-Haramiah, les recrues affluèrent pour soutenir la cause Juive.
 
   Peu de temps après (166), près de Beït-Horon (ou Beth-Horon ou Bethoron, petite chaîne montagneuse située à proximité des monts de Judée et au Nord de la vallée d’Ayalon) Judas mit en déroute une plus grande armée Séleucide sous le commandement de Séron. Cette victoire est due en grande partie à son choix du champ de bataille. Les victoires s’enchaînèrent dans cette année 166/165. Comme en Septembre 165 où il battit les forces Séleucides, dirigées par les Généraux Nicanor (ou Nikanor, † 161) et Gorgias, à la bataille d’Emmaüs (ou Emmaüs Nicopolis ou Nikopolis ou Amwas à environ 30 km. à l’Ouest de Jérusalem à la frontière entre les montagnes de Judée et la vallée d’Ayalon). Cette force avait été envoyée par Lysias (ou Lusias), qu’Antiochos IV avait nommé comme vice-Roi après son départ pour une campagne contre les Parthes.
 
  Judas réussit à repousser Gorgias, qui avait l’intention d’attaquer et de détruire, avec sa cavalerie, les forces Juives dans leur camp. Alors que Gorgias le recherchait dans les montagnes, Judas fit une attaque surprise sur le camp des Séleucides et les écrasa. La défaite d’Emmaüs finit de convaincre les Séleucides qu’ils devaient se préparer à une guerre dure et longue. Lysias décida donc de réunir une plus grande armée et marcha sur la Judée du Sud par l’Idumée (Région d’Édom), mais l’année suivante Judas battit Lysias lui-même, à Beth-Zur (ou Bethsura, dans la région de Hébron – 164).

 


 

Tétradrachme d’Antiochos IV

Pour plus de détails voir aussi : La Bataille de Beth Zur  (Wikipédia. Fr)

 
   Après ces années de conflit, Judas réussit à prendre le dessus sur les Séleucides et il conduisit son armée près de Jérusalem, qu’il prit en 164. Les Séleucides furent exterminés à l’exception de la garnison de la citadelle d’Acra (ou Hakra). Judas fit purifier le Temple souillé de la ville en y enlevant les statues païennes et le 25 Kislev (14 Décembre 164) il rétablit le service dans le Temple. La fête Juive d’Hanoukka (ou Hanoucca, “Dévouement“) commémore aussi la restauration du culte Juif dans le Temple de Jérusalem. La libération de la ville fut la première étape sur la voie de l’indépendance ultime.

 

La fin de son règne

 
   La même année, Antiochos IV de son côté, lui, rencontrait des premiers succès dans sa campagne de l’Est, il réoccupa l’Arménie avec la prise de la capitale Artaxata. Mais en Décembre 164, il mourut subitement d’une maladie à Babylone. Judas s’aventura à attaquer Acra (ou Hakra). Les assiégés lancèrent un appel à l’aide à Lysias. Ce dernier qui avait pris la régence du trône Séleucide, Antiochos V Eupator (164-162) étant trop jeune pour régner, remonta une armée et lança la contre-attaque. Judas leva le siège d’Acra et alla à sa rencontre. En 162, Lysias l’attaqua à Beth Zékariah (ou Beth-Zacharie) au Sud de Bethléem. Les Séleucides réalisèrent leur première grande victoire. Judas fut forcé de se retirer à Jérusalem.
 
   Le règne d’Antiochos IV fut la dernière période montrant la force réelle de la dynastie Séleucide, qui, après sa mort, commença un déclin progressif. Mais à certains égards, son règne fut également fatal à l’Empire. La tradition Chrétienne en fait une figure de l’Antéchrist. Techniquement, il fut un usurpateur et il laissa un fils mineur nommé Antiochos V Eupator comme son seul héritier. Le résultat fut une série de guerres civiles entre les prétendants rivaux au trône, ce qui paralysa l’Empire au cours d’une phase critique dans les guerres contre les Parthes.
 
   Antiochos IV fut le premier Roi Séleucide à utiliser des épithètes divines sur sa monnaie, peut-être fut-il inspirés par les Rois Hellénistiques de Bactriane qui l’avait déjà fait. Ces épithètes incluaient Θεòς ‘Eπιφανής “Dieu manifeste“, et, après la défaite de l’Égypte, “Porteur de la victoire” Νικηφόρος. Dans la tradition Juive, Antiochos IV est connu comme un tyran qui persécuta ces traditions. Il est présenté ainsi dans les Livres des Macchabées et le Parchemin d’Antiochos. Les sources Rabbiniques se réfèrent à lui comme le harasha (en Hébreu : הרשע le méchant). Selon John J.Collins et John Dominic Crossan, il a été identifié comme la onzième corne de la bête dans le Livre de Daniel (chapitres 7 à 12).

 


 

Tétradrachme argent d’Antiochos IV Épiphane

Sa politique extérieure

 
   Antiochos IV séjourna plusieurs fois à Babylone. Dans l’ensemble les Rois Séleucides furent toujours respectueux de la cité. Ils restaurèrent certains de ses monuments et lui laissèrent le statut de capitale provinciale. Antiochos IV y fit reconstruire le temple de Marduk et tenta d’helléniser la cité. Il y construisit un théâtre (Appelé en Akkadien "bīt tamartu" "maison/lieu où on voit") et un gymnase, ayant peut-être l’intention d’en faire sa capitale ?. Il se montra aussi généreux vis-à-vis d’Athènes, en finançant certaines fêtes et constructions et en faisant reprendre la construction du temple de Zeus Olympien. Il sécurisa son règne à l’extérieur par des dons et des fondations coûteuses à des puissances telles que Pergame et Rhodes ainsi qu’à plusieurs villes Grecques.
  

Ses épouses et enfants

 
   Antiochos à une épouse attestée :
Laodice IV (En Grec : Λαοδίκη Δ΄), sa sœur, la veuve de son frère Antiochos. Elle lui donna entre deux et quatre enfants en fonction des spécialistes :
  Une ou deux filles :

Laodice VI (En Grec : Λαοδίκη Στ΄). Elle fut contrainte de se rendre à Rome avec le Ministre Hérakléidès où elle dut reconnaître comme son "frère", l’usurpateur Alexandre I Balas avec qui elle fut proclamée Reine. Elle fut ensuite Reine du Pont, épouse du Roi du Pont Mithridate V Évergète (150-120).
Nysa (En Grec : Νύσα), qui naquit 172/171, qui est donnée par John D. Grainger, elle fut l’épouse du Roi du Pont, Pharnace I (ou Pharnacès ou Pharnakes ou Pharnákês, 184-170). Il faut noter que cette Nysa est généralement donnée comme la fille d’Antiochos et de Laodice IV (ou Laodicée).

 
  Un ou deux fils :

Antiochos V Eupator (En Grec : Αντίοχος Ε΄ Ευπάτωρ), qui naquit en 173 (ou 172, Roi, 164-162).
Alexandre I Balas (En Grec : ‘Aλέξανδρoς A’ Bάλας, 150-145), sources incertaines, qui usurpera le trône.

Antiochos eut aussi une concubine au nom d’Antiochis, mais on ne sait pas s’il eut des enfants de cette union.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Georges G.Aperghis :
The Seleukid royal economy : The finances and financial administration of the Seleukid Empire, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 2004.
André Aymard :
Les grandes monarchies hellénistiques en Asie après la mort de Séleucos ler, Centre de documentation universitaire, Paris, 1944-1965.
Bezalel Bar-Kochva :
The Seleucid army : Organization and tactics in the great campaigns, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 1976.
Hermann Bengtson :
Herrschergestalten des Hellenismus, C.H.Beck cop., München, 1975.
Edwyn Robert Bevan :
The house of Seleucus, E. Arnold, London, 1902.
Auguste Bouché-Leclercq :
Histoire des Séleucides (323-64 av.J.C), 2 volumes, Ernest Leroux, Paris 1913 et 1914 – Scientia-Verlag, Aalen, 1978. 
Laurent Capdetrey :
Le pouvoir Séleucide : Territoire, administration, finances d’un royaume hellénistique, 312-129 av.J.C., Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2007.
John J.Collins et John Dominic Crossan :
The Biblical heritage in modern Catholic scholarship, Del. : M. Glazier, Wilmington, 1986.
Kay Ehling :
Untersuchungen zur geschichte der späten Seleukiden (164-63 v. Chr.) : Vom tode des Antiochos IV. bis zur einrichtung der provinz Syria unter Pompeius, Steiner, Stuttgart, 2008.
John D. Grainger :
A Seleukid prosopography and gazetteer, E.J. Brill, Leiden, 1997.
Arthur Amory Houghton, Catharine C.Lorber, Brian Kritt et Oliver David Hoover :
Seleucid coins : A comprehensive catalogue, The American Numismatic Society, New York, 2002.
Heinz Kreißig :
Wirtschaft und gesellschaft im Seleukidenreich. Die eigentums- und die abhängigkeitsverhältnisse, Akademie Verlag, Berlin, 1978.
Helmut Kyrieleis :
Ein Bildnis des Königs Antiochos IV. von Syrien, W. de Gruyter, Berlin, 1980.
Georges Le Rider :
De Séleucos I à Antiochos V : c. 300 – 161, Institut de France, Paris, 1999.
Jeffrey D.Lerner :
The impact of Seleucid decline on the eastern Iranian plateau. The foundations of Arsacid Parthia and Graeco-Bactria, Steiner, Stuttgart, Janvier 1999.
Jochen Lippstreu :
Antiochos IV als architekturstifter, pp : 131–141, Die griechische Polis. Architektur und Politik. Wasmuth, Tübingen, 1993.
Peter Franz Mittag :
Antiochos IV. Epiphanes : Eine politische Biographie, Akademie Verlag, cop. Berlin, 2006.
Otto Mørkholm :
Studies in the coinage of Antiochus IV of Syria, E.Munksgaard, København, 1963.
Antiochus IV of Syria, Gyldendalske Boghandel, København, 1966.
Susan M.Sherwin-White et Amélie Kuhrt :

From Samarkhand to Sardis : A new approach to the Seleucid Empire, Duckworth, London, 1993.
Edouard Will :
Histoire politique du monde hellénistique (323-30 av. J.-C.). Tome 2 : Des avènements d’Antiochos III et de Philippe V a la fin des Lagides, Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université de Nancy, 1967-1968-1982.
Józef Wolski :
L’effondrement de la domination des Séleucides en Iran au IIIe siècle av.J.C, Bulletin international de l’Académie Polonaise des Sciences et des Lettres 5, supplément, pt. 2, Cracovie, 1947.
The decay of the Iranian empire of the Seleucids and the chronology of the Parthian beginnings, Ejnar Munksgaard, Copenhague, 1956-57.
The Seleucids : The decline and fall of their empire, Nakładem Polskiej Akademii Umiejętności, Kraków, 1999.

 

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