Quelques Divinités du panthéon :
Khnoum
 

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Sommaire
 

Origine et fonction
Ses représentations et symboles
Ses lieux de cultes principaux
Le culte de Khnoum
Légendes et mythes
Bibliographie

 

Khnoum – Tombe de Ramsès VI –
Vallée des Rois
 
ou
$nmw

 


 

Khnoum en animal – Troisième Période
Intermédiaire – Musée du Louvre

 

Origine et fonction

 
   Khnoum (ou Chnoum ou Khnum “Le maître de l’eau fraîche” ou Khemenou du verbe “s’unir à“, en Grec : Knoumis ou Cnoufis Χνουμ, Χνουβιζ, en Nubien : Deduen) est un Dieu populaire, protecteur des hommes. C’est le Dieu à Éléphantine de la première cataracte et gardien des sources du Nil. Il contrôle la crue du Nil en ouvrant dans la ville, la “caverne d’Hâpy" dans laquelle se trouvait l’Inondation et préservant ainsi le peuple de la famine. Originaire de la région de la première cataracte en Haute-Égypte, Khnoum est vite devenu l’un des plus importants Dieux du pays. Il est un démiurge, un Dieu créateur. Par son origine des bords du Nil, il est le potier qui façonne les êtres avec le limon du fleuve. Khnoum est un Dieu très ancien mais qui est surtout connu par des textes datant du Ier siècle ap.J.C qui sont gravés sur les parois du temple de Latopolis (ou Esna ou Younet).
 
   De ce Dieu façonneur de vie, on connaît sept qualificatifs différents :
Khnoum Khentitaoui (ou Kentitauy), “Khnoum, Maître [Prince] des Deux-Terres
Khnoum Khenti Netchemtchem ânkhet (ou Kentinechemchemanket), “Gouverneur de la Maison de la bonne vie” ou “Maître [Prince] de la maison de la douceur de vivre
Khnoum Khentiperânkh (ou Kentiperank), “Khnoum, Maître [Prince] de la maison de vie
Khnoum Neb (ou Nab), “Khnoum, Le Seigneur
Khnoum Nehep, “Khnoum le Démiurge” “le Créateur
Khnoum Neb-ta-ânkhtet (ou Nebtaanktet), “Khnoum, Seigneur des terres de la vie
Khnoum Sekhetashsepf (ou Sejetashsepef), “Khnoum, Porteur de Lumière ou “Qui tisse sa lumière“.
 
   Par le caractère agressif que le bélier déploie, Khnoum fut aussi considéré comme un Dieu de nature guerrière. Il est “celui qui repousse les peules des neuf arcs“, allusion aux neuf arcs figurant normalement sous les pieds du Pharaon, qui symbolisent les peuples soumis, dont parmi eux, les Nubiens, le pays proche de l’île d’Éléphantine. Dans cette dernière, Satet, la Déesse aux cornes de gazelles, et Anouket (ou Anoukis), que les Égyptiens considèrent aussi comme sa fille, sont ses compagnes. Khnoum, Anouket et Satet forment une triade dite “de la première cataracte“. Une autre compagne lui fut adjointe à Latopolis (ou Esna ou Younet). Il s’agit de la Déesse Menhet, assimilée à Neith. À Antinoupolis, Héqet, la Déesse grenouille qui préside aux naissances, est considérée comme étant également sa compagne. Des textes tardifs lui donnent même un fils, répondant au nom de Heqa, Dieu enfant dont le nom signifie "pouvoirs magiques". Enfin, et en raison de leur lien avec la crue du Nil, Khnoum peut être confondu avec Shou ou encore avec Sobek, le Dieu crocodile. Khnoum se présente alors parfois avec un corps de saurien et une tête de bélier.


 

Statuette de Khnoum –
Musée du Louvre

 

Ses représentations et symboles

 
   Khnoum est un créateur, il prend donc l’aspect d’un bélier, ou d’un homme criocéphale, c’est-à-dire à tête de bélier (On compte parmi les principales divinités criocéphales du panthéon : , Amon-Rê, Khnoum, Banebdjedet), aux cornes horizontales, coiffé de la couronne Atef ou parfois surmontée d’une cruche. Ce choix de représentation en raison de la puissance sexuelle de l’animal et de sa capacité procréatrice. Quelques rares représentations lui donnent les traits d’un bélier à quatre têtes. Chacune pouvant représenter un des quatre éléments, ou encore le ka (l’âme) de chacun de quatre Dieux : , Geb, Shou et Osiris, dont Khnoum serait le réceptacle. On le connaît plus rarement sous la forme d’un crocodile à tête de bélier lorsqu’il est assimilé à Sobek. Certains textes, ne remontant pas au-delà de la Basse Époque (656-332), le décrivent aussi comme un serpent. Mais c’est bien l’image de l’homme bélier, assis devant son tour de potier, façonnant un ou deux enfants, qui est la plus courante.
 
   Ses symboles étaient :
Ses attributs divins : Khnoum est souvent assis devant un tour de potier sur lequel se dresse un, ou deux, enfants qu’il est en train de modeler.
 
Animaux, couleur et élément :  Son animal était le bélier. Ses couleurs, le noir et le fauve. Ses élément la terre et l’eau.
 
Les fêtes en son honneur : Beaucoup de fêtes locales lui furent dédiées, notamment au moment de la montée des eaux du Nil. Une fête, le 18 du mois de Phaôphi (ou Paophi, 18 Août au 16 Septembre dans la saison Akhet) l’associait à sa femme Anouket (ou Anoukis). Tous deux étaient promenés sous la forme de leurs statues. Un voyage en barque était organisé sur le Nil que les deux divinités étaient censées commander. Cette fête est attestée en particulier dans le site d’Éléphantine. Khnoum fut également associé aux cérémonies du couronnement et du jubilée du Roi ou du Pharaon dont il était censé purifier les pieds au cours d’un lavement.

 


 

Vue du temple de Khnoum à Éléphantine

Ses lieux de cultes principaux

 
   Ses lieux de culte sont répartis dans tout le pays, mais on les retrouve principalement en Haute-Égypte :
À Éléphantine où on retrouve les premières traces de construction d’un temple qui lui fut dédié datant de la IIIe dynastie (2647-2575). Ce temple aurait été restauré et agrandi, au Nouvel Empire (1549-1080), sous le Pharaon Ramsès II (1279-1213 – XIXe dynastie) et au début de la Basse Époque (656-332) par le Pharaon Osorkon II (874-850 – XXIIe dynastie). Détruit, à l’époque tardive le temple fut entièrement reconstruit, au cours de la XXXe dynastie par le Pharaon Nectanébo I (380-362), Juste avant la domination étrangère.
 
À Latopolis (ou Esna ou Younet) où il eut une fonction de démiurge. C’est dans ce principal sanctuaire que l’on trouve, gravés sur les parois de son temple, les textes qui nous renseignent le mieux sur sa mythologie. Ceux-ci ne font l’objet d’une étude approfondie que depuis peu de temps et n’ont pas encore révélé tous leurs secrets. De multiples passages, sont appelés à devenir des classiques de la littérature Égyptienne. Ainsi, à côté des textes rituels, communs à bien des temples, figurent des récits relatifs à la création du monde, à l’origine de la vie et à sa transmission. D’autres passages comparables à de véritables traités, exposent les fondements théologiques de la fonction royale, que complètent hymnes et litanies en l’honneur des Dieux créateurs et de Khnoum en particulier.
 
À Kôm Ombo, À Edfou, À Dendérah et à Antinoë (ou Antinopolis en face d’Hermopolis Magna).

 

Le culte de Khnoum

 
   Il est Associé à : Neith et son fil pour former une triade à Latopolis (ou Esna ou Younet) ; à Héqet à Antinoë et à Anouket (ou Anoukis) et Satis à Éléphantine avec qui il forme la triade d’Éléphantine. Comme pour beaucoup de divinité Égyptiennes, Khnoum fut d’abord un Dieu local. L’unité donnée à l’Égypte par les dynasties pharaoniques successives lui valut une extension conséquente de son culte. Khnoum finit ainsi par devenir un Dieu majeur et d’une grande popularité. Le culte rendu à Khnoum se concentre principalement en Haute-Égypte, où le Nil n’est pas encore le fleuve calme et nourricier de Basse-Égypte. Khnoum était sensé être maître de son débit. Et ce fut le plus souvent à ce titre qu’on le pria pour que l’inondation du fleuve soit bonne. Khnoum fut d’abord un Dieu local d’Éléphantine.


 

Khnoum et Menhet,
représentés sur un bas-relief
du temple d’Esna

 
   À une époque reculée au cours de laquelle le culte voué aux Dieux n’était pas une pratique développée dans tout le pays et variait d’une ville à l’autre, c’est à Éléphantine, à la première cataracte, que des cultes religieux lui étaient célébrés. Cette cataracte était alors considérée par son flot bouillonnant comme la source du Nil. Lorsque les Égyptiens l’évoquaient ils parlaient, des “flèches de Khnoum” . Ce rôle de dispensateur du limon est rappelé dans l’inscription de l’île de Sehel. Du fait de la popularité du Dieu qu’il est censé incarner, le bélier, animal sacré, bénéficiait en Égypte d’un culte tout particulier et d’un traitement de faveur sa mort venue. Vivant, on l’honorait et on le parait de rubans et de fleurs à l’occasion des fêtes.
 
   Mort, l’animal était momifié puis enterré selon des rites fort proches de ceux réservés aux humains. Ainsi, sur l’île d’Éléphantine, à deux pas du sanctuaire de Khnoum, se trouvait une nécropole de béliers sacrés. Les tombes, mesurant six mètres de côté, étaient délimitées par quatre petits obélisques. Répartis sur trois rangées. Dans de petites chambres de briques crues aménagées dans le sol, quinze béliers furent inhumés dans des cuves de grès ou de granit semi-circulaires ou rectangulaires que fermait un couvercle. Les béliers momifiés étaient revêtus de cartonnages reprenant la forme de l’animal. Au cou de celui-ci étaient parfois suspendu un pectoral d’argent ou, plus communément, quelques amulettes.
 
   C’est aux Rois et Pharaons de la XVIIIe dynastie (1549-1295) que l’on doit la construction d’un premier temple dédié à Khnoum à Latopolis (ou Esna ou Younet). Celui-ci fut partiellement rénové sous les Saïtes, puis, plus tard, entièrement reconstruit à l’initiative de Ptolémée VI. Mais ce fut surtout sous les Romains que le site acquit l’essentiel de sa grandeur et de sa magnificence, avec l’ajout, sous les Empereurs Claude (41-54 ap.J.C) et Vespasien (69-79), d’une grandiose salle hypostyle de 24 colonnes de 13,50 m. de hauteur. Longue de 33 m. sur 18 m. de large, cette salle est aujourd’hui pratiquement intacte et constitue l’un des plus remarquables ensembles architecturaux d’Égypte. Un autre temple, proche par sa forme de celui de Latopolis, se dressait à Kom el-Deir et fut dessiné par les scientifiques de Napoléon I lors de la campagne d’Égypte. Ces dessins sont tout ce que nous conservons de ce temple qui a aujourd’hui totalement disparu.

 

Légendes et mythes

 
   À Latopolis (ou Esna ou Younet), où il eut une fonction de démiurge, Khnoum fut créé et non pas engendré. Si créa bien le monde, Khnoum, quant à lui, créa la vie, la modela et lui donna du souffle. Les textes et les mythes ne parlent que de cela. Commandant le déferlement des flots du Nil, Khnoum est aimé du peuple. Par lui, l’Égypte était abreuvée de la bonne inondation qui fertilisait les terres. Quant à ses mythes, ils renvoient essentiellement à l’histoire de la création, initiale ou sans cesse recommencée à chaque nouveau printemps. C’est lui qui modela l’œuf primordial d’où jaillit le soleil dans le mystère de la naissance divine. Sur son tour à potier, avec le limon du Nil, il façonna ensuite les Dieux, les hommes et toutes espèces vivantes.
 
   Khnoum fut d’abord le Dieu local d’Éléphantine. Sur cette île de Haute-Égypte, qui semble comme surgie au milieu du Nil, étaient rendus des cultes à la première cataracte, considérée par son flot bouillonnant comme la source du Nil. Lorsque les Égyptiens évoquaient les remous du fleuve qui descendaient de la Haute vers la Basse-Égypte, ils parlaient des “flèches de Khnoum” que le Dieu décochait en direction du Nord du pays. Ce rôle de dispensateur du limon qui fertilise la terre est rappelé dans une inscription de l’île de Sehel :
  “Il y a une ville au cœur de l’eau que le Nil entoure et qui s’appelle Éléphantine. C’est le commencement du commencement…. Khnoum y siège en tant que Dieu, ses sandales placées sur le flot. Il tient le verrou de la porte dans sa main et ouvre les battants selon son désir“.


 

Momie de bélier de Khnoum, IVe s. av.J.C,
trouvée sur l’île d’Éléphantine
– Musée du Louvre 

 
   Khnoum fut le façonneur du monde : “Je suis le potier divin qui crée tous les êtres“. Concerné par le mythe de l’inondation, Khnoum y puise une part de son rôle de créateur, de générateur des espèces vivantes. Il est le façonneur, celui qui crée les Dieux, les hommes et tout ce qui vit sur terre et dans le ciel. À ce titre, il est ce qu’on appelle un démiurge “Père des pères, mère des mères“, sans que rien ni personne ne l’ait jamais engendré. Les représentations de Khnoum le placent le plus souvent devant un tour, modelant de ses mains un ou deux enfants à partir du limon du Nil. C’est dans son principal lieu de culte, à Latopolis (ou Esna ou Younet), que l’on trouve les textes nous renseignant le mieux sur la création mise en œuvre par Khnoum : “Dans les campagnes, il donna vie aux végétaux. Il colora de fleurs les rivages (du Nil), il fit que les arbres de vie donnent des fruits, afin de pourvoir les hommes et les Dieux en nourriture. C’est sur son tour de potier, par la seule action de ses bras, qu’il façonna tout ce qui vit et se déplace sur terre : Poissons, oiseaux, bestiaux, êtres humains et Pharaons”.
 
   Ce dernier, car avant d’avoir été perçu comme créateur d’hommes, la mythologie Égyptienne veut que Khnoum ait été créateur de Pharaons. Les textes figurant dans le temple de Khnoum à Latopolis (ou Esna ou Younet) et ceux du papyrus Westcar retracent la naissance divine de plusieurs Pharaons. Khnoum y tient un rôle non négligeable. Il est potier, façonnant sur son tour l’image de l’enfant royal. Puis il tourne le ka (siège de l’énergie vitale) de ce dernier. Sous la XVIIIe dynastie (1549-1295), la Reine Hatshepsout (1479-1457) eut l’idée de représenter sa filiation divine sur les parois de son temple funéraire de Deir el-Bahari. On y distingue Amon, sous les traits de Thoutmosis I, s’unissant à la Reine Ahmès pour concevoir la Princesse. Khnoum est là, chargé d’en modeler le corps et le ka. Il est assisté de Héqet, la Déesse à tête de grenouille.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Dieu voir les ouvrages de :
 
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Gods and myths of ancient Egypt, Smithmark, New York, 1996 – En Allemand, Götter und Mythen des alten Ägypten, Verlag Gondrom, 1998 – En Français, Les dieux et les mythes de l’Egypte ancienne, Thames & Hudson Editeur, 1998.
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L’iconographie du dieu Khnoum, pp. 55-67, BIFAO 91, Le Caire Janvier 1991.
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Lexikon der Ägyptischen religionsgeschichte, Nikol-Verlag, Hamburg, 2000 et 2005.
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Panthéon égyptien, J. de Bonnot imprimerie, Paris, 2006.
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Ägyptische gottheiten, Rolf Felde, Wiesbaden, 1988 et 1995.
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L’Egypte : Dieux, mythes et religion : Un voyage dans le monde fascinant des mythes et de la religion de l’ancienne Egypte, EDDL, Paris, Janvier 2001.
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Manfred Lurker et Patrick Jauffrineau :
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Pharaons et divinités de l’ancienne Égypte : Mythes et légendes, Éditions du Korrigan, Paris, 2002.
Donald Bruce Redford :
The ancient gods speak : A guide to Egyptian religion, Oxford University Press, Oxford, New York, Juin 2002.
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Le temple d’Esna : Tome 3, Collection : Temple, IFAO, Le Caire, 1963, 1975 et (posthume) Juillet 2004.
Le temple d’Esna : Tome 4/1, Collection : Temple, IFAO, Le Caire, 1963, 1975 et (posthume) Juillet 2004. 
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Richard H.Wilkinson
The complete gods and goddesses of ancient egypt, Thames and Hudson, New York, Mars 2003 et Septembre 2005 – En Espagnol, Todos los dioses del Antiguo Egipto, Oberön, Madrid, 2003 et Juin 2004 – En Allemand, Die welt der götter im alten Ägypten : Glaube, macht, mythologie, Theiss, cop. Stuttgart, Septembre 2003 – En Français, Dictionnaire illustré des Dieux et Déesses de l’Égypte ancienne, Gollion, Infolio, Novembre 2006. 

 

 
 
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