Quelques  grandes  villes :
Avaris   et  Bouto
 

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Scarabée portant le nom du
Roi Hyksôs Apopi I –
Museum of Fine Arts – Boston

Avaris   ou   Hout-Ouâret
 
Hout-Ouâret   Hwt-wart

 
   Avaris (En Égyptien : Hwt-wart  Hout-Ouâret ou Hatwaret "le château du terrain en pente", en Grec : Aυαρις  Auaris) est une ville de Basse-Égypte non loin de Tanis, sur le site de Tell el-Dabâ (ou Tell el-Dab’a) dans la région Nord-est du Delta oriental. Elle se trouve dans le 19e nome de Basse-Égypte, le nome "Inférieur de l’Enfant royal" (nn-pH). Les deux T dans le mot Hout-Ouâret ou Hatwaret sont muets et ils devaient être vocalisés quelque chose comme "Hououara", qui est le même nom (aujourd’hui encore) du site à l’entrée du Fayoum, qui dans l’antiquité s’appelait aussi Ha (t) Ware (t ) et Auaris. Avaris fut la capitale des dynasties Hyksôs (XVe et XVIe dynastie). Apopi I (1581-1541), un de ses principaux Rois, pour bien marquer son emprise sur la ville, incorporera son nom dans sa titulature : Heqa-en-Hout-Ouâret Âa-ouser-Rê,  HqA-n-Hwt-wart, "Seigneur d’Avaris, Grand et puissant comme Rê".
 
   Du fait de sa position géographique, à la fois stratégique et commerciale, la ville contrôlait les voies de passage vers l’Asie et en particulier, celles vers Byblos et la côte Phénicienne. Le site de Tell el-Dabâ, qui couvre une superficie d’environ 2 km², est complètement en ruine aujourd’hui, mais les fouilles ont montré qu’à un moment de l’histoire, la ville était bien ce centre commercial développé que l’on trouve cité dans tout le pays, avec un port très actif qui pouvait accueillir plus de 300 navires au cours d’une saison de négociation.

 


 

Scarabée datant  du règne du Roi Khyan

L’histoire….

 
   Le site d’Avaris fut peuplé dès le Moyen Empire (2022-1650). Il semble que dès cette période la cité ait connu une certaine importance. Un temple datant de la XIIe dynastie (1991-1783), construit par le Roi Amenemhat I (1991-1962), fut mis au jour à Ezbet Rushdi au Nord du site, on y a également trouvé un temple dédié au Dieu Seth. Avec la Deuxième Période Intermédiaire (v.1650-1550/49), profitant de ces temps troublés et d’un pays divisé, des tribus nomades, essentiellement en majorité Amorrites selon certains spécialistes ou Hourrites selon d’autres, vont s’infiltrer lentement, mais en grand nombre, au Nord-est du pays.
 
   Ce peuple : Les Hyksôs, "heqa khâsout, Chefs (ou Princes ou Seigneurs) des Pays étrangers", exploita la faiblesse du Roi et le manque de pouvoir central, pour fonder deux dynasties parallèles, la XVe dynastie, par Salatis et la XVIe dynastie , par Ânat-Her. Déjà à cette époque à forte population étrangère, Avaris fut occupée au milieu du XVIIe siècle av.J.C par ce nouvel arrivage d’Asiatiques. Un de ceux-ci, Salatis (ou Salitis ou Sharek) défiant le pouvoir central Égyptien se proclame Roi d’Avaris (1663-1650), il sera "Pharaon" en 1650/1649. Chef militaire, ce Hyksôs envahit le Delta et balaye la XIVe dynastie.
 

   À partir de son royaume et de sa capitale Avaris, Salatis établit sa domination sur l’Égypte en se faisant couronner à Memphis en 1650/1649 (prise de Memphis). Selon Detlef Franke il serait contemporain de Dedoumesiou I (1641-1638) de la XIIIe dynastie et c’est sous le règne de ce dernier que Salatis aurait conquis le reste de l’Égypte. Il est aussi appelé Salek mais ce nom n’est mentionné seulement que dans la généalogie des prophètes de Memphis. La ville Hyksôs d’Avaris se trouve un peu plus au Sud que celle occupée au Moyen Empire, à Ezbet Helmi où une enceinte et une forteresse ont été dégagées par Manfred Bietak.
 
   Bien que maître d’une grande partie de l’Égypte les Hyksôs ne vont jamais réussir à asservir les Rois de Thèbes. De part son origine indigène, la XVIIe dynastie Thébaine va être à la tête du soulèvement contre les envahisseurs. Ses souverains à partir du Roi Sénakhtenrê (ou Taâ I, 1559-1558) vont affronter les Hyksôs et commencer une longue guerre de libération pour apporter une réunification du pays.

   La lutte sera poursuivie par son fils, le Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554), qui est crédité comme le véritable déclencheur, puis le fils de celui-ci Kamosé (1553-1549) qui engagea le combat, à la fois dans le Nord contre le Roi Hyksôs Apopi I (1581-1541) mais aussi dans le Sud contre les Kouchites qui s’étaient emparés de la Basse Nubie. Des premières grandes victoires vont dynamiser le sentiment nationaliste des Princes Thébains, qui vont alors assimiler la lutte contre les Hyksôs à une guerre de religion. Le Dieu Seth était le Dieu unique d’Avaris alors qu’Amon fut celui de Thèbes.
 
   Ce monothéisme va renforcer le contentieux entre les deux dynasties. Ce fut le frère de Kamosé, Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24), fondateur de la XVIIIe dynastie, qui débarrassera définitivement l’Égypte des Hyksôs avec la pise d’Avaris. La cité fut pillée et rasée lors de la libération du pays. On a retrouvé sur le site un mobilier funéraire riche en armes et scarabées et les fouilles ont permis de dégager quelques bâtiments dont des casernes et d’autres qui pourraient être des petits temples royaux ou des palais.

 


 

Reconstitution de la fresque de style Minoen découverte dans un palais

   Des artefacts déterrés près de ces temples/palais nous informent sur les produits et marchandises qui transitaient dans la capitale et qui venaient de partout dans le monde Égéen. Un de ces palais possédait même des peintures de style Minoen, semblable aux peintures murales trouvées en Crète au Palais de Cnossos (Photos). Un tombeau en briques de grande taille fut aussi fouillé à l’Ouest du temple.
 
   On a aussi retrouvé de nombreuses pointes de flèches et des traces d’activité militaire importantes, qui attestent la mise à sac de la ville par Ahmès I et les récits autobiographiques d’Ahmès, fils d’Abana qui suivit le Roi lors de sa reconquête du territoire.
 
   Toujours sous la XVIIIe dynastie, le Roi Thoutmôsis III (1479-1425) construisit un palais sur les ruines de la citadelle qui fut également rebâtie. Elle dominait une enceinte crénelée qui longeait le bras du Nil qui traversait la ville. Le palais était composé d’une cour à péristyle qui précédait les appartements du Roi et plusieurs salles de réception et magasins. Lors de la XIXe dynastie (1295-1186), Avaris retrouva de sa gloire passée lorsque le Pharaon Ramsès II (1279-1213) édifia sa nouvelle capitale, Pi-Ramsès, un peu plus au Nord, mais sa cité englobait l’ex ville d’Avaris qui en devint un quartier. Le corps principal de l’armée de Ramsès II campait dans la ville et pouvait rapidement être mobilisé contre d’éventuelles émeutes en Palestine. De ce fait le site resta en activité tout au long du Nouvel Empire (1549 ou 1540-1080).

Autre fragment de fresque
de style Minoen

 
   On pensait que ce fut avec l’avènement de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656) et la fin de l’autorité Égyptienne à l’étranger qu’Avaris perdit progressivement de son importance, au point qu’elle fut abandonnée comme résidence royale. On sait aujourd’hui que ce fut du fait de la branche pélusiaque du Nil, qui commença à s’ensabler vers 1060 av.J.C, que les habitants furent obligés de quitter la cité car ils manquaient d’eau. La rivière finalement rétablit un nouveau cap à l’Ouest qui est maintenant appelé la branche Tanitique. La XXIe dynastie (1070/69-945) se déplaça dans une nouvelle ville sur cette branche, Tanis, 100 km au Nord-ouest de Pi-Ramsès/Avaris et Tanis devint la nouvelle capitale de la Basse-Égypte.
 
   Pi-Ramsès/Avaris disparut peu à peu et les Pharaons de la XXIe dynastie firent transporter tous ses temples, palais, obélisques, stèles, statues et sphinx vers le nouveau site. Certains furent remontés alors que d’autres servirent de carrière pour les nouvelles constructions. Il semble même que des blocs serviront beaucoup plus tard, à la construction de bâtiments à Alexandrie où des éléments du temple de Seth furent découverts en mer, au large de l’île de Pharos.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la cité voir les ouvrages de :
 
Manfred Bietak :
Avaris and Piramesse : Archaeological exploration in the Eastern Nile Delta, Mortimer Wheeler archaeological lecture, Oxford University Press, Oxford, 1981.
Avaris, the capital of the Hyksos, recent excavations at Tell el-Dab, British Museum Press, London, Août 1995.
Jean Clédat :
Le Site d’Avaris, Bibliothèque de l’Ecole des hautes études, Sciences philologiques et historiques 234, 11, Paris, 1922.
Tamara Futterman :
The still-lost city of Avaris : the capital and stronghold of the Hebrew Pharaohs (Hyksos), Catastrophism and Ancient History 13, no.1, Los Angeles, Janvier 1991.
Pierre Montet :
Tanis, Avaris et Pi-Ramsès : [three studies from various publications], Éditeur inconnu, Paris, 1929-1930.
Le drame d’Avaris : Essai sur la pénétration des Sémites en Égypte, Paul Geuthner, Paris, 1941.
David Rohl :
The lords of Avaris, Century, New York, 2004 et Février 2007 – Arrow Books Ltd, Janvier 2008.
Raymond Weill et Ethel W.Burney :
The problem of the site of Avaris, JEA 21, Egypt Exploration Society, Londres, 1935.

 

 

Bouto    ou   Per-Ouadjet
 
Per-Ouadjet   pr WADy.t

 

   Bouto (ou Buto ou Butus ou Boutos ou Butosus en Grec : Βουτώ ou Βοũτος, ou Djebout ou Per-Ouadjet au Nouvel Empire en Égyptien : pr WADy.t) est une ville du Delta du Nil, qui se situait dans le 6e nome de Basse-Égypte, le nome "Du taureau montagnard" (ou Taureau du désert – kA Dw), à environ 90 km à l’Est d’Alexandrie. La ville se trouvait sur le bras de la Sebennytique du Nil, près de son embouchure, sur la rive Sud du lac Boutic (ou Boutikē Limnē, en Grec : Βουτικñ λίμνη) près de l’endroit de la moderne ville de Kem Kasir entre Desouk et Kafr el-Cheikh (Gouvernorat de Gharbîya). Bouto est son nom hellénisé, Per-Ouadjet (ou Per-Ouadjyt) était son nom en Égyptien ancien.
 
   La ville est identifiée pour la première fois à l’actuel site de Tell el-Farâ’ûn (ou Tell el-Farain "La colline des Pharaons") par Sir William Matthew Flinders Petrie en 1886. Bouto fut un site important de la Basse-Égypte dont elle devint la capitale à la Période Pré-dynastique (v.3500-v.3150). À cette époque la cité fut un des lieux saints les plus importants du Delta. Après cette période il est à noter que le site connaîtra d’importants vides d’occupation, en particulier de l’Ancien Empire (2647-2150) jusqu’à l’époque Saïte (À partir de 664), comme en témoignent les fouilles.


 

Représentation de la Déesse Ouadjet

 
   Les plus anciens textes trouvés mentionnent l’existence d’une ville qui était découpée en deux bourgs jumeaux : Pê et Dép qui se faisait face. Ils étaient séparées par un des bras du Delta du Nil. Ces deux "villes jumelles" ou deux quartiers, étaient la demeure des Âmes de Pê, qui avec les Âmes de Hiérakonpolis (ou Nekhen) accompagnaient le Roi dans ses processions. Plus tard la double ville prit le nom Égyptien de Per-Ouadjet (ou Ouadjyt), qui signifie "Le domaine d’ Ouadjet". La ville de Bouto, était symbolisée par la couronne rouge et avait pour emblème l’abeille. La Déesse Ouadjet fut la Déesse tutélaire protectrice de la cité et de la Basse-Égypte.
 
   Alors qu’au Sud (Haute-Égypte) la ville de Hiérakonpolis (ou Nekhen) symbolisée par la couronne blanche, est représentée par le roseau et protégée par la Déesse vautour Nekhbet. Des preuves archéologiques montrent qu’au début de l’ère dynastique, lorsque les deux Pays furent unifiés (Haute-Égypte et Basse-Égypte), les deux cultures se mêlèrent et les Déesses Ouadjet et Nekhbet furent regroupées en une seule entité connue sous le nom des "Deux Maîtresses". Ces deux Déesses sont présentes dans la titulature du Roi ou du Pharaon sous le Nom de Nebty ("Les Deux Maîtresses").
 
   Le sanctuaire principal de la cité dédié à la Déesse Ouadjet est aujourd’hui complètement en ruine et ne présente que quelques vestiges et statues. Son oracle était situé dans son temple qui était célèbre dans tout le pays. Un festival annuel se tenait dans la ville pour célébrer la divinité. Ouadjet était symbolisée sous la forme d’un cobra dressé que le souverain portait sur son front. Celui-ci menaçait de souffler le feu sur ses ennemis. On la trouvait aussi sous la forme d’une femme portant la couronne rouge de Basse-Égypte. De ce fait, ce cobra femelle était vénéré comme Dame de Pê et de Dép et la Déesse présidait à la destinée de la royauté en tant que protectrice de la couronne rouge. D’après les Textes des Pyramides, Bouto fut le cadre du combat légendaire entre les Dieux Horus et Seth.
 
   La ville fut très souvent citée par les auteurs anciens. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), ce fut durant l’Égypte Ptolémaïque (305-30) que la ville fut appelée Bouto et qu’elle devint la principale cité du Delta dans le nome qu’il appelle "le nome Chemmite". Selon Ptolémée (ou Claudius Ptolemaeus, astronome et astrologue Grec, v.90-v.168), la cite faisait parti d’un nome qu’il appelle "le nome Phthenothite" et Pline l’Ancien (ou Caius Plinius Secundus, écrivain et naturaliste Romain, 23-79) l’appelle Pténetha. Dans leurs écrits ils font aussi remarquer que Bouto avait un sanctuaire d’ Horus (Associé par les Grecs à Apollon) et de Bastet (Associé à Artémis).

 

Les fouilles

    La ville est identifiée pour la première fois à l’actuel site de Tell el-Farâ’ûn (ou Tell el-Farain "La colline des Pharaons") par Sir William Matthew Flinders Petrie en 1886. Il s’agit de l’un des rares sites bien préservés du Delta. Il est entouré actuellement d’une importante activité agricole où alterne la culture du riz et du coton, ce qui fait que le périmètre archéologique n’est pas menacé par l’urbanisation. Trois grandes collines entourent le site de Tell el-Farâ’ûn : Au Nord, le Kôm A, à l’Est le Kôm B qui accueille le temple et sa puissante enceinte de briques crues et au Sud le Kôm C.
 


 

Stèle de Thoutmôsis III –
Source : Projet Rosette

   Les premières fouilles sur le site, furent dirigées par l’EES (Egypt Exploration Society). Elles commencèrent en 1963/64 et durèrent jusqu’en 1969. Lors de ces fouilles, interrompues par la guerre des Six Jours, furent mis au jour principalement des monuments de l’époque ramesside (XXe dynastie, 1186-1069) et de la Basse Époque (656-332), mais aussi les ateliers céramiques de Bouto, qui figuraient parmi les plus florissants de l’Égypte Gréco-romaine, réputés pour leurs céramiques fines noires et rouges.
 
   Pendant cinq ans, de 1982 à 1987, l’Université de Tantah poursuivit les recherches, découvrant de nombreux vestiges de la XVIIIe dynastie (1549-1295), de la XXVIe dynastie (664-525), de la XXIXe dynastie (399-380) et de la et XXXe dynastie (380-342), dont une stèle importante datant du règne de Thoutmôsis III (1479-1425). Dans le même temps, depuis 1984, l’Institut Allemand d’Archéologie du Caire (DAIK, Deutsches archäologisches institut Kairo) engagea des fouilles régulières sur le site.
 
   En 1985/86, les restes d’un bâtiment de la Période Pré-dynastique (v.3500-v.3150), datant du IVe millénaire, furent mis au jour dans la partie Ouest du tell. Depuis 2001 c’est la Mission Française de Bouto qui travaille sur le site, dans le cadre d’une collaboration scientifique avec le DAIK détenteur de la concession. La reprise des travaux portant sur l’industrie céramique du site est reconduite depuis cette date.
 
   Au Nord-est du site, trois autres secteurs ont fait l’objet de fouilles, permettant de mieux comprendre la nature des structures révélées par la prospection géophysique (secteurs P2, P4) et de mettre au jour un atelier de céramique commune d’époque impériale (secteur P3). Les recherches de l’équipe Allemande portent aujourd’hui essentiellement sur les phases les plus anciennes de la ville (Pré-Dynastique et protodynastique), à l’emplacement présumé de Pê et de Dép.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la cité voir les ouvrages de :
 
Hartwig Altenmüller :
Buto, Lexikon der Ägyptologie. 7 Bände (in 12), Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1975 et 1992.
Peter Kaplony :
Archaische Siegel und Siegelabrollungen aus dem Delta : Die Arbeit an den Siegeln von Buto, pp. 23-30, The Nile Delta in Transition, Edwin C.M van den Brink, Tel-Aviv, 1992.
Thomas Von Der Way :
Tell el-Fara’in : Buto : 4. Bericht, Philipp Von Zabern, Mainz, 1989.
Excavations at Tell el-Fara’in/Buto in 1987-1989, pp: 1-10, The Nile Delta in Transition, Edwin C.M. van den Brink, Tel-Aviv, 1992.
Indications of Architecture with Niches at Buto, pp : 217-226, The Followers of Horus, Studies Hoffman, Oxbow Books, Oxford, 1992.
Ergebnisse zum frühen Kontext : Kampagnen der Jahre 1983 – 1989, Archäologische Veröffentlichungen 83, Tell el-Fara’în – Buto / [Deutsches Archäologisches Institut, Abteilung Kairo] 1, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Palestinian features on pottery from Buto, Lower Egypt, Alcalá University de Alcalá, 1997.
Tell el-Fara’în – Buto : 1. Ergebnisse zum frühen Kontext, Kampagnen der Jahre 1983 – 1989, Archä;ologische Veröffentlichungen 83, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Marjory Veronica Seton-Williams :
– The Tell El-Farâ’în Expedition, 1964-1965, pp : 9-15, JEA 51, Décembre 1965.
The Tell El-Farâ’în Expedition, 1966, pp :163-171, JEA 52, Décembre 1966.
The Tell El-Farâ’în Expedition, 1967, pp :146-155, JEA 53, Décembre 1967.
The Tell El-Farâ’în Expedition, 1968, pp :5-22, JEA 55, Décembre 1969.
The Tell El-Farâ’în Expedition, 1969, pp :19-28, JEA 56, Décembre 1970.

 

 

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